Evenement Majeur : Normandie Impressioniste 2010

Le festival Normandie Impressionniste, qui de juin à septembre 2010 mettra à l’honneur l’Impressionnisme sur tout l'espace territorial normand, s’annonce comme l’événement culturel majeur de l’été 2010 en France.

Né sous l’impulsion de Laurent Fabius et de nombreuses collectivités normandes (Régions "haute" et "basse" Normandie, Départements de Seine-Maritime et de l’Eure, Villes de Rouen et de Caen…), avec le soutien de grandes entreprises, cet événement pluridisciplinaire est d’une ampleur inédite en France. Pour le public, ce sera l’occasion de découvrir le patrimoine exceptionnel et toute la créativité de la Normandie, terre natale du mouvement Impressionniste. De nombreuses réjouissances, directement liées à l’Impressionnisme et à son époque ou perpétuant son esprit d’avant-garde, raviront les habitants, estivants, curieux et amateurs d’art venus de tous les horizons.

Dévoiler l’Impressionnisme sous toutes ses formes
Peinture, art contemporain, musique, cinéma, théâtre, danse, photographie, vidéo, littérature, conférences, son et lumière, déjeuners sur l’herbe, guinguettes… le festival Normandie Impressionniste est pluriel. Il propose une programmation ouverte à tous et à toutes les formes d’expression artistique.

Tête de proue du festival, l’exposition très attendue « Une ville pour l’Impressionnisme : Monet, Pissarro et Gauguin à Rouen » proposée par le musée des Beaux-Arts de Rouen présentera un ensemble exceptionnel d’oeuvres en provenance de collections publiques et privées du monde entier, dont plusieurs pièces maîtresses encore jamais exposées en France.
D’autres hauts lieux culturels du territoire normand illustreront, de manière complémentaire à l’exposition du musée des Beaux Arts de Rouen, la diversité du thème de l’Impressionnisme à travers ses origines, ses lieux emblématiques ou ses pratiques : « L’Impressionnisme au fil de la Seine » au musée des Impressionnismes de Giverny (plus de soixante oeuvres dont des prêts exceptionnels du Musée d’Orsay), Boudin et Jongkind au musée de Honfleur, Millet au musée Thomas Henry de Cherbourg, Renoir et Pissarro au Château-musée de Dieppe, Corot au musée des Beaux-Arts de Saint-Lô, l’estampe Impressionniste au musée des Beaux-Arts de Caen, Riesener au Musée de Lisieux, Boudin et d'autres grands maîtres au Musée Malraux du Havre… Le Fonds « Peindre en Normandie » présentera également une sélection prestigieuse d’oeuvres à Honfleur et Grand Quevilly. Preuve de la richesse du mouvement Impressionniste, sa célébration couvrira une large palette d’expressions créatives, jusqu’aux plus actuelles : musique (concerts autour de Debussy, Ravel, Satie…), photographie (double exposition de Maxence Rifflet au Point du Jour à Cherbourg et au Pôle Image de Haute-Normandie à Rouen), art contemporain (exposition hommage au déjeuner sur l’herbe au Frac Haute-Normandie, installations à l’Abbaye de Jumièges), art vidéo à l’Hôtel du Département de Seine-Maritime, illuminations de la Cathédrale et du Musée des Beaux-Arts de Rouen, cinéma, théâtre ou encore spectacle vivant.

Plusieurs dizaines de projets culturels viendront bientôt s’ajouter à la programmation du festival. Suite à l’appel public lancé au printemps dernier, plus de 150 projets, tout aussi étonnants et séduisants les uns que les autres, ont été reçus ; une sélection sera retenue et labellisée après examen par le Conseil scientifique de Normandie Impressionniste. Elle s’annonce d’ores et déjà prometteuse.
Clins d’oeil au goût des peintres Impressionnistes pour les paysages normands, projections sur des monuments, spectacles pyrotechniques, croisières et traversées sur la Seine, déjeuners sur l’herbe, guinguettes, itinéraires Impressionnistes et bien d’autres activités en plein air viennent compléter l’offre du festival, tout en lui conférant une dimension touristique, populaire et festive.

Un exemple unique de mobilisation et d’effervescence de tout un territoire
Né à l’initiative de la Communauté de l’Agglomération rouennaise, Normandie Impressionniste fédère un large ensemble de collectivités : Région "haute" et "basse" Normandie, Départements de Seine-Maritime et de l'Eure, Villes de Rouen et de Caen, ainsi que de nombreuses autres communes et agglomérations. L’association chargée de la mise en oeuvre de ce grand projet s’est entourée de personnalités engagées du monde de la culture, à l’image de son Président, Pierre Bergé, du Président du Conseil scientifique, Jérôme Clément (Président d’Arte France) et de son commissaire général Jacques-Sylvain Klein (auteur de La Normandie, berceau de l’Impressionnisme). Elle bénéficie également du soutien de grandes entreprises. Fort de cette mobilisation, le festival promet des réjouissances exceptionnelles, à l’image d’un courant artistique illustre et fascinant.

Normandie Impressionniste couvre l’ensemble du territoire composé de deux régions de Normandie ("haute" et "basse" Normandie), ce qui ne s’est encore jamais fait en France. L’événement se déroulera simultanément dans des dizaines de collectivités, villes et villages. Il associe les principales institutions normandes ainsi que de nombreux partenaires publics et privés. La multiplicité des lieux de la manifestation illustre, outre une volonté de fédérer tout un territoire, la démarche vagabonde des paysagistes, toujours en quête de motifs à peindre. Certaines expositions circuleront ensuite à l’étranger, pour y jouer un rôle d’ambassadeur de la Normandie.

La Normandie, berceau de l’Impressionnisme
L’association de « Normandie » et « Impressionnisme » correspond à une réalité historique et géographique. Toute la Normandie a activement participé à l’émergence et à l’essor d’un mouvement qui s’est développé au long du XIXème siècle et qui a fortement influencé les courants picturaux ultérieurs. La Normandie à la fois de la "haute" et de la "basse" Normandie comptent aujourd’hui de nombreuses forces vives, attentives à honorer la naissance de cette école picturale majeure en pays normand. Le festival s'appuie sur ce riche maillage artistique, associatif, éducatif et institutionnel.
Dans une démarche éducative, de nombreux projets seront menés en concertation et en étroite collaboration avec les établissements d’enseignement de tous niveaux sur le territoire normand. Ateliers artistiques, visites, cours d’histoire de l’art, les projets se multiplieront pour faire découvrir aux élèves normands ce mouvement pictural, les inviter à se l'approprier et à le réinterpréter.

Comments

[Kirikou]

Dans votre descriptif des oeuvres qui seront présentées, figurent celles du Musée Malraux. Dois-je en déduire, que désormais la Ville du Havre a revu son jugement et s'est raliée à cette manifestation culturelle de grande ampleur ?

[Florestan]

Ouest France, ce 14 septembre:

"La Ville prépare son mode d'emploi du futur
Le document « Caen prend les devants ! »

préfigure les vingt ans à venir. Il remodèle l'espace urbain et définit les ambitions d'une capitale. En débat ce soir au conseil municipal.
Horizon 2030 (OF du 2 septembre). Philippe Duron projette à vingt ans sa vision de Caen, « un pas de temps cohérent avec le rythme d'évolution de la ville ». Un document en esquisse les lignes de conduite. Xavier Le Coutour, adjoint chargé de l'urbanisme, le soumet ce soir au conseil municipal. Il est de fruit de six mois de travail, ponctués par trois séminaires réunissant l'équipe majoritaire du conseil et responsables des services techniques.


« Document politique », souligne Xavier Le Coutour, en cela qu'il fixe des idées générales. Elles vont servir de base au prochain plan local d'urbanisme (PLU), qui, lui aura valeur réglementaire. Le mode d'emploi de la ville en quelque sorte. Il devra tenir compte des impératifs de développement durable. À cette évidence, s'ajoutent deux « défis caennais » : relever la courbe démographique et revaloriser une place de capitale régionale.


« Caen perd des habitants. » Jusqu'à 1 000 par an, au bénéfice des communes périphériques. Or, « un habitant, c'est 0,2 emploi en terme d'économie résidentielle. » L'objectif est de renforcer la capacité d'accueil et répondre à tous types de ménages. Donc, de réinventer le « cadre de ville », dans une densification raisonnée, en améliorant aussi les liaisons interquartiers.

Quatre « pôles de vie » émergeront : rive droite ; Orne-canal, avec l'aménagement de la Presqu'île ; Mont Coco-plateau nord, dont l'ensemble riche de potentiels est à refondre ; centre-ville, dont l'activité commerciale est à renforcer. L'idée est d'y décentraliser les services de la Ville, plus encore qu'une antenne de mairie, pour se rapprocher des besoins des habitants. L'ancienne caserne du 43e RT, dans le parc Claude-Decaen accueillera la mise en place du premier pôle.

« Caen embellie ». Promotion des espaces verts et jardins publics de « poche », volonté de « modernité architecturale » sont les axes d'une reconfiguration urbaine, qui mettra aussi en valeur la présence de l'eau.


Attractivité. L'enseignement supérieur et la recherche sont les deux domaines sur lesquels Caen veut appuyer son développement et sa fonction de métropole. Le secteur culturel y participe. Il fait l'objet d'une autre communication importante au cours du conseil municipal de ce soir. Ce projet, encore muet sur l'échéancier et le financement, a été présenté dans notre édition de vendredi.


Transports partagés. Le temps est compté pour l'auto encore dominante en ville. On prend l'exemple de « l'évolution à la parisienne » : plus de transports collectifs, de desserte et de diversité d'offres (lignes rapides, navettes de quartier, bus de nuit) dans un espace, par ailleurs, équitablement partagé entre cyclistes, piétons et automobilistes.


Ouverture. Caen et l'agglomération ont un futur intimement lié. Il s'insérera dans « une mise en réseau des villes de Normandie », avec ses connexions améliorées sur Paris et Roissy. Les liaisons ferroviaires y tiendront un rôle majeur.


Concertation. Les « Rencontres Première », le mois prochain, autour de l'architecture et la Ville, sera suivi de la mise en place d'un atelier public d'urbanisme. Réunions publiques sont prévues tout au long de la mandature. Les conseils de quartier seront également associés à la consultation."

Xavier ALEXANDRE.
Ouest-France"

CAEN + LE HAVRE + ROUEN, c'est CAPITAL!
(pour la Normandie qui ne vit pas à Caen, au Havre et à Rouen... mais qui a besoin d'un vrai réseau de villes capitales)

[Florestan]

... par la contemplation culturelle! Telle est la grande idée de Laurent Fabius qui pense, à sa façon, à une unité normande: c'est, par le paysage et l'art de peindre des Impressionnistes retrouver en 2010 les éléments qui ont présidé au XIXe siècle à la renaissance d'une identité culturelle normande: la Normandie comme objet historique et esthétique à étudier, à contempler et à peindre... C'est ce que l'historien François Guillet a découvert dans ses recherches: l'identité normande n'est pas identitaire en ce sens que le mythique ou le légendaire n'y ont pas la meilleure part. L'identité d'une Normandie, objet avant tout géo-historique, sinon géopolitique, est culturelle!

Espérons donc que ce festival "Normandie impressionniste" permette de réparer un espace vécu régional normand brisé depuis 1972!