L'étonnant sondage de Paris Normandie à ses lecteurs

"Mon Opinion" par Yuca de Taillefer.

Qu'un journal local (et quotidien de référence puisque le seul..) se fasse l'écho de l'opinion publique d'une demi-Normandie et propose sur son site internet des votes à ses lecteurs, rien d'étonnant, c'est courant. Et c'est parfois intéressant et instructif.

par contre la nature d'un sondage cet été et la question en ligne laisse songeur : "Pour vous quelle est la pire destination de vacances en "Haute" -Normandie ?".

Certes Etretat, la Côte d'Albatre, Honfleur, Rouen, Dieppe, Veules Les Roses, St Valéry, la Vallée de Seine, Giverny, la Vallée de Bresle, sont plus à conseiller touristiquement que certains autres endroits... mais de là à rechercher la polémique et à pointer du doigt les endroits à éviter, il faut quand même avouer que cet acte relève du dénigrement régional.

En Normandie, le pire est dans votre journal local
[Mais le vote reste ce qu'il y a de plus démocratique...dirons nous]

Comme il paraît doux, facile, simple, le plaisir de dénigrer sa propre zone de diffusion, par la voix même de ses propres lecteurs... Ou comment rendre la Normandie encore plus séparée et décomposée qu'elle est, lorsque l'on propose aux lecteurs de la région de se dénigrer "joyeusement" les uns les autres via leurs propres villes.

Maintenant, enfin, ce sondage n'est plus en ligne : il a rejoint les poubelles des initiatives inutiles, malsaines, nauséabondes et dénigrantes.

Pour rester positif, Sur l'EN, on propose juste que les habitués et visiteurs se prononcent pour leurs lieux préférés de NORMANDIE. (Pas besoin de s'auto dénigrer sur le net, les polémiqueurs de caniveau et les pseudo journaux y arrivent très bien).

Yuca de Taillefer.

Comments

[crosman]

comme disent certains: la culture régionale bretonne = 80 % de communication et 20 % de culture.

C'est une boutade car le débat sur culture ou pas ne nous sert à rien. Mieux vaut agir.

Une chose est certaine c'est que la communication est essentielle.

[dominique]

D'accord Patrick mais ras le bol de leur passer tout sous prétexte qu'ils savent mieux faire leur promotion.
La fin ne justifie pas les moyens.

[Patrick ROBERT]

Passionnant commentaire d'Asemund qui illustre bien toute notre problématique Normande.

De rien, les bretons ont fait quelque chose de très fort.

Nous, de toute une richesse, nous ne faisons rien, sinon polémiquer.

Méditons la leçon venue de Bretagne !

[TITUS]

ben alors là sacré cour d'histoire a quand un site dédié a l'hitoire de la normandie parce que là j'ai appris pas mal de choses je doit dire.

[MHAP]

Je ne souhaite pas que soit ravivée sur ce blog une querelle normanno-bretonne. Tu peux faire sur l'EN référence à l'histoire et replacer la vérité mais STP modère tes propos envers notre visiteur lebreton.
Si j'ai publier ton commentaire, c'est parce que beaucoup de faits historiques qu'il contient sont ignorés des Normands et des Français. Je l'ai publié pour te remercier de la leçon d'histoire de la Normandie.

Le problême de la Normandie d'aujourd'hui est de ne pas avoir un système de communication qui fonctionne. Ce déficit fait que nous nous éloignons de plus en plus de nos origines et que le sentiment d'appartenance à la Normandie, être normand, semble être désuet. Conscient de cela je milite depuis plus de vingt ans pour une Europe des régions et je prends souvent pour exemple de communication réussie les com. de Bretagne et d'Alsace.

Le Limousin se paie le luxe d'avoir une maison du Limousin en Bavière, l'Alsace en fait autant avec une association économique bilatérale et la Normandie ne s'est toujours pas décidée à en faire de même alors que je défends cette idée depuis 23 ans. Car ce n'est pas en restant au pays (malgré l'idée reçue qu'Internet abat les frontières) que nos produits pourront gagner des parts de marché, ça aussi c'est un enseignement que nous n'avons pas su tirer des conquêtes normandes. Nos ancêtres nous montraient la voie il y a plus de 1000 ans, qu'en avons-nous retenu aujourd'hui? Rien.

Salutations normandes aux Normands et Bretons.
Michel H. A. Patin