500.000 visiteurs pour le festival Normandie impressionniste !

BREVE AFP :

Environ 500.000 personnes ont participé au festival Normandie impressionniste qui s'est déroulé durant tout l'été dans cette région, a indiqué vendredi Laurent Fabius le président PS de la communauté d'agglomération de Rouen à l'initiative de l'opération.
"C'est un succès pour la première édition, on peut penser qu'il y en aura une deuxième mais il faut trouver les modalités, les dates et les thèmes", a déclaré Laurent Fabius au cours d'une conférence de presse.

Pour revire l'évènement du 5 juin, "Monet vu du Ciel"

Parmi les visiteurs, un tiers venait de Normandie, un tiers d'autres régions françaises et un tiers de l'étranger, selon l'ancien Premier ministre.
La manifestation la plus fréquentée a été l'exposition "Une ville pour l'Impressionnisme, Monet, Pissarro et Gauguin à Rouen" qui avait déjà attiré vendredi 200.000 personnes, à quelques jours de sa clôture, le 26 septembre.
Cette exposition constituait le point d'orgue du festival qui s'est décliné en plus de 200 initiatives réparties entre les deux régions normandes. Degas a été à l'honneur au Havre, Millet à Cherbourg, Boudin à Honfleur, tandis que des déjeuners sur l'herbe, des bals dans des guinguettes improvisées ou encore des ateliers en plein air ont été organisés dans des localités parfois très modestes.

Note de Yuca  : Un grand succès donc pour cette manifestation qui a su réunir les énergies normandes autour de leur patrimoine et de leur héritage. [des manifestations ne sont pas finies, et se poursuivent en octobre].

Sites
Normandie impressioniste : http://www.normandie-impressionniste.fr/
Monet vu du ciel : http://www.monetvuduciel.fr/

Comments

[Florestan]

A lire aussi et surtout dans le dernier numéro de l'excellent "NORMANDIE MAGAZINE":

"Après un été de festivités, Normandie impressionniste se termine. L’occasion pour Jacques-Sylvain Klein, commissaire général du festival, de dresser le bilan. Un bilan très positif pour cette opération qui a mis en lumière le territoire normand.

« Le bilan de l’opération est très bon, estime Jacques-Sylvain Klein. Nous avons réussi notre pari d’organiser sur un temps très long et dans deux régions un beau festival.

Le premier indice de la réussite est celui de la fréquentation des expositions et des manifestations. Prenons par exemple les chiffres du musée de Giverny. Pour sa première exposition consacrée aux peintres, “Au fil de la Seine”, d’avril à juillet, le musée a comptabilisé 138 000 visiteurs. C’est tout à fait considérable car ce chiffre correspond au nombre des visiteurs qui se sont rendus au musée sur l’ensemble de la saison passée.

Le deuxième chiffre révélateur est celui du nombre de visites à l’exposition “Une ville pour l’impressionnisme” au musée des Beaux-Arts de Rouen. Elle se termine le 26 septembre mais nous comptabilisions déjà fin août 130 000 visiteurs. Il faut remonter à la grande exposition sur les «Cathédrales» de Monet en 1994 pour retrouver des chiffres comparables. Mais l’exposition actuelle va faire encore mieux.

À quoi ce succès est-il dû ?
- La première raison est la couverture extraordinaire de la manifestation par les médias, qu’ils soient régionaux, nationaux ou internationaux. Nous avons recensé plus de 1 500 publications dans tous les médias.

La deuxième raison tient au nombre et à la qualité des manifestations. Il y en a eu pour tous les goûts et cela a touché des publics très variés (peinture, mais aussi musique, théâtre…) Enfin beaucoup de manifestations étaient gratuites.

Les Normands ont été très fiers de voir qu’autant de choses se passaient en Normandie.

Y a-t-il eu une différence entre Haute et Basse-Normandie ?
- L’initiative est partie de Rouen et de la Crea. La mobilisation a donc été plus précoce et plus ample en Haute-Normandie.

La Basse-Normandie est partie un petit peu plus tard mais elle a rattrapé son retard et au total, quand on regarde bien, il y a eu presque autant de manifestations dans les deux régions.

Est-ce une nouvelle vitrine pour les deux Normandie ?
- Oui, incontestablement. Lorsque j’ai accueilli à Deauville la presse touristique internationale, il y avait plus de trente journalistes venus des États-Unis, du Japon, d’Australie… Nous avons eu des télévisions russes et chinoises pour la manifestation de lancement, “Monet vu du ciel”.

La manifestation sera-t-elle renouvelée ?
- Lors de sa dernière conférence de presse, Laurent Fabius a d’ores et déjà annoncé qu’il y aurait une deuxième édition. Mais nous n’avons pas encore fixé de date. Il faudra tout d’abord être capable de faire une programmation du même niveau de qualité. Les grandes expositions demandent une préparation de trois à cinq ans. En 2013, il y aura l’Armada de Rouen, en 2014 il y aura les Jeux équestres mondiaux en Basse-Normandie. Il va falloir choisir la meilleure date et décider d’une périodicité de deux, trois ou quatre ans.

Mais arriverez-vous à vous renouveler ?
- Sur ce point, je ne m’inquiète pas trop, car la matière est tellement riche que nous aurons la possibilité de montrer la très grande diversité de l’impressionnisme. Le musée de Giverny en fait la démonstration avec l’exposition en cours de Maximilien Luce, à voir jusqu’au 30octobre.Ce post-impressionniste de grande qualité est pour ainsi dire inconnu.

Le festival a coûté assez cher. Quelles sont ses retombées ?
- Il n’a pas coûté si cher, environ cinq millions d’euros. En comparaison, la manifestation d’art contemporain qui s’est déroulée à Bordeaux l’an dernier a coûté 4,5millions d’euros pour une dizaine de jours.

L’investissement est très rentable, en termes d’image et d’un point de vue touristique, alors même que c’était la première édition. Un universitaire est chargé de mesurer les retombées du festival, et pas seulement d’une manière quantitative. Dans le domaine éducatif par exemple, il est important de savoir que les enfants ont pu apprendre l’histoire de l’art ou pratiquer différents arts grâce à cet événement.

D’un point de vue plus personnel, comment vivez-vous ce succès ?
- Comme une grande joie, comme une grande satisfaction. C’était un pari assez audacieux et nous avons eu le plaisir de voir qu’il y avait une programmation de très grande qualité alors que les délais étaient très courts. Réaliser l’exposition du musée de Rouen en moins de deux ans a été un véritable exploit. J’éprouve également une très grande satisfaction à voir la mobilisation qu’il y a eu de tous les acteurs culturels, éducatifs ou touristiques. Mais pour moi, la plus grande joie a été de constater que le public a suivi, que les Normands étaient fiers et qu’ils se sont rassemblés dans une Normandie unique.

Ce n’est pas si souvent que les deux Normandie s’associent pour un même événement…
- Je crois bien que c’est la première fois! J’ai souvent l’habitude de dire que la Normandie existe depuis mille cinq cents ans et qu’elle est divisée depuis cinquante ans. On s’aperçoit à travers cette manifestation que l’unité de la Normandie est profondément ancrée dans le cœur des gens. »



Retrouvez l’article dans la version papier de Normandie Magazine,
(n° 238, septembre-octobre 2010)

[crosman]

Pour 911-2011 on aura quoi???

Pour l'instant on rame dans les esnèques, Knorr et langships!!