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L'ETOILE de NORMANDIE, le webzine de l'unité normande
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28 janvier 2011

SNCF

A tous ceux qui souffrent du manque de ponctualité, du manque de wagons, du manque de dessertes, du manque de presque tous services SNCF en Normandie, j'aimerai leur livrer la doctrine de M. Pépy, le Pdt de la SNCF :

A petites régions, petits services!

Et Le Vern qui se plait à dire que la ligne Le Havre-Rouen-Paris n'est pas si mauvaise car elle ne figure pas parmi les 12 lignes du plan d'urgence SNCF; lui ce qu'il souhaite c'est mener le plus longtemps possible les Normands en bateau. En fait, il a tout simplement oublié de suivre le dossier SNCF normand.

Normands réveillez-vous, Normands battez-vous!

Michel H. A. Patin

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Commentaires
M
C'est du moins ce que l'annonce du retrait du départ de l'escadron de Gendarmes mobiles de Rennes laisse penser. La sacro-sainte terre bretonne feraità son tour les frais des coupes dans le budget national? J'aurai quant à moi préférer que l'on y installa l'EPR devant livre aux Bretons l'électricité dont ils ont tellement besoin... Pas pour leur refiler les risques liés àl'activité nucléaire mais pour éviter la THT.<br /> Michel
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S
http://www.rennes.maville.com/actu/actudet_-Gendarmes-mobiles-l-escadron-rennais-dissous_dep-1676538_actu.Htm<br /> <br /> Et comme dirait l'autre: chacun son tour...<br /> En Normandie, il ne reste plus rien depuis longtemps...
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C
En effet il faut éviter le piège du Rouen vs Caen et ce sera dur.<br /> En attendant des supporters Caennais viendront à Paris soutenir le Hockey Club de Rouen contre Angers ce dimanche!De même que des Caennais ont soutenu Quevilly contre le PSG l'an passé. Certes en criant "Normandie" à la place de "Quevilly" parfois ; - ))!
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F
On réfléchit beaucoup en ce moment sur l'avenir en Normandie voire sur l'avenir même de la Normandie...<br /> <br /> Ainsi les géographes universitaires venant de Caen, du Havre et de Rouen ont fait récemment une réunion commune à Rouen sur les grandes questions qui devraient nous préoccuper davantage si l'on avait conscience des enjeux qui sont maintenant devant nous...<br /> <br /> Le conseil régional de Basse Normandie s'est lancé dans une démarche ambitieuse et courageuse de prospective pour anticiper l'avenir: même chose dans les conseils généraux (dans l'Eure et dans la Manche notamment). Les CESER des deux régions normandes réfléchissent eux aussi de leur côté: en Basse Normandie, c'est l'avenir des villes moyennes qui inquiète... En Haute Normandie, l'enjeu est enfin d'exister derrière la puissante région parisienne qui a prévu d'engouffrer plus de 34 MILLIARDS d'euros pour faire le grand huit des transports en commun d'un "Grand Paris" surtout centré sur lui-même! (annonce faite le 27 janvier dernier par Jean-Paul Huchon, président PS d'Ile de France: les perspectives devraient fusionner entre ce qui était jusque-là du ressort des collectivités territoriales franciliennes et ce qui était du ressort du "pilotage" de l'Etat pour enfin mettre le "Grand Paris" sur les rails...)<br /> <br /> On réfléchit donc beaucoup en Normandie, pour l'instant, un peu chacun de son côté: les géographes normands eux ont fait une réunion commune car ils savent bien que l'avenir bas-normand de la Basse Normandie ou l'avenir haut-normand de la Haute Normandie, n'a aucun intérêt ni aucun sens...<br /> <br /> Ce besoin, cette nécessité de réfléchir ensemble et de partager enfin une vision commune va devenir de plus en plus urgente si l'on veut enfin PROUVER à Paris et au reste de la France qu'il y a bien une EVIDENCE normande et qu'elle pourrait être très utile à l'avenir même de notre pays...<br /> <br /> Après le Havre en mai 2010, le colloque "Seine d'avenir" doit se poursuivre à Rouen en mai 2011 et à Caen en septembre 2011: la prise de conscience est en train de se construire...<br /> <br /> Pour s'en convaincre, voici quelques évidences normandes...<br /> <br /> 1) Sur le diagnostic d'une Normandie en déclin et surtout incapable de mettre en valeur son potentiel : lire le dernier numéro « d’Etudes normandes » (N° 4 ; 2010)<br /> <br /> <br /> <br /> « La Normandie au futur : sa place dans le monde ; son retard ferroviaire et aérien ; son avenir métropolitain »<br /> <br /> <br /> <br /> Numéro essentiel pour nourrir nos réflexions réalisé avec les équipes des géographes de Haute –Normandie : Yves Guermond ; Arnaud Brennetot ; Madeleine Brocard…<br /> <br /> <br /> <br /> A lire en particulier l’article d’Yves Guermond : « La Normandie dans le Bassin Parisien : l’anomalie géographique » (pp 13-22)<br /> <br /> <br /> <br /> Je cite notamment : « Actuellement (recensement de 1999) 160161 Parisiens (Paris et petite couronne) sont nés en Normandie (56% en Basse Normandie) ce qui représente près de 5% de la population normande. Parmi eux, 46000 sont arrivés durant la décennie 1990 –1999, surtout cette fois de Haute-Normandie (55%). Il s’agit essentiellement de jeunes adultes » (p13)<br /> <br /> <br /> <br /> A la lecture complète de cet article de Guermond on pensera ceci :<br /> <br /> <br /> <br /> L’intégration de l’évidence normande est la question majeure d’un aménagement du territoire équilibré du Bassin Parisien<br /> <br /> <br /> <br /> Le mot d’ordre de Michel Rocard (1966) « il faut décoloniser la province » est toujours d’actualité !<br /> <br /> <br /> <br /> 2) Penser l'avenir en Normandie : une évidence encore…<br /> <br /> <br /> <br /> S’il s’agit de réfléchir à la perspective de projeter l’avenir de la Basse-Normandie dans l’espace normand et intégrer ainsi une évidence normande qui seule a un intérêt national ou européen, on ne pourra pas le faire sans partager notre réflexion avec les experts, chercheurs, intellectuels qui ont les mêmes préoccupations en Haute Normandie... ET VICE VERSA!!!<br /> <br /> Une Normandie caennaise contre une Normandie rouennaise voilà le piège dans lequel il ne faut pas tomber tant est urgente la nécessité de coopérer de façon structurelle entre les deux régions normandes actuelles !<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> 3) La Normandie, un enjeu national :<br /> <br /> <br /> <br /> Il faut que ceux qui réfléchissent actuellement à l'avenir de leurs territoires en Normandie, prennent pleinement conscience, qu’au delà de certaines préoccupations locales voire très locales tout à fait légitimes, la question régionale normande est désormais une question d’intérêt national cela pour deux raisons :<br /> <br /> <br /> <br /> · Parce que le premier potentiel d’économie maritime français se trouve en Normandie<br /> <br /> · Parce que nous détenons ICI les clefs de la future projection du « Grand Paris » vers la mer<br /> <br /> <br /> <br /> Paris, à terme, va nous solliciter : pour une fois cela sera dans notre sens. Il faut nous y préparer, c’est à dire que l’on soit capable de proposer enfin quelque chose !<br /> <br /> <br /> <br /> Nous ne devons pas l’oublier car il va falloir justifier dans les ministères à Paris mais aussi devant l’opinion régionale pourquoi il faut pour la Normandie la sortie ferroviaire la plus efficace de la région parisienne :<br /> <br /> ça va coûter cher donc il nous faut être convaincants !<br /> <br /> <br /> <br /> Nous devrions rappeler par conséquent que la Normandie a un potentiel de grande « euro-région maritime » industrielle, intellectuelle, culturelle et résidentielle en tant que façade portuaire de Paris, entre la France et l’Angleterre sur la mer la plus fréquentée du monde et que l’Estuaire avec la Seine permet une liaison logistique fluviale ou ferroviaire entre la mer et Paris beaucoup moins coûteuse et plus naturelle que le très onéreux « canal Seine Nord » (tellement onéreux qu’on en parle plus trop en ce moment…)<br /> <br /> <br /> <br /> A nous « Normands » de jouer ! (à condition de jouer ensemble…)
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F
Maintenant que tu as fait un constat, il faut en tirer les conclusions. Et comment disait un président de la république socialiste : "les promesses n'engagent que les gens qui les croient". Pour avoir posé la question de la réunification à mon député (UMP) lors d'une réunion publique, je suis convaincu que comme dans beaucoup de domaine PS, UMP même combat. D'abord je ne me souviens plus qui a dit qu'entre l'UMP et le PS, c'était 70 % de positions communes et les 30 % qui restaient s'étaient de l'habillage. Il me semble que s'était un socialiste.<br /> <br /> Pour conclure : Pour l'instant, il existe encore d'autreS partis politiques. Faisons notre choix et arrêtons de voter pour des partis qui nous ont trahis depuis 40 ans.
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