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L'ETOILE de NORMANDIE, le webzine de l'unité normande
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24 juin 2014

Laurent BEAUVAIS : "BETONNER LA REUNIFICATION NORMANDE"

Le débat parlementaire sur la réforme territoriale s'approche (la première lecture aura lieu devant l'Assemblée Nationale le 1er juillet prochain) et déjà, le vent se lève et l'horizon s'obscurcit en prévision de l'ouragan qui vient... Un ouragan d'amendements plus ou moins bien intentionnés va s'abattre sur la proposition gouvernementale qui cumule les faiblesses... sauf pour la Normandie !

Le moment décisif de s'embarquer dans la Normandie s'approche donc: c'est maintenant qu'il faut vérifier la solidité du navire...

Après la réunion plénière du Conseil Régional de Haute Normandie du 23 juin (qui s'est passée dans une atmosphère tendue...) la réunion plénière du Conseil Régional de Basse Normandie du jeudi 26 juin (à 9h 30) est donc très attendue: même si la question régionale n'est pas inscrite à l'ordre du jour (on parlera entre autres choses, du financement des études de la LNPN, du renforcement des liens entre la Normandie continentale française et les îles anglo-normandes et du renforcement du pôle scientifique caennais de recherche fondamentale) nul doute que le sujet sera abordé en introduction de séance par le président de région Laurent Beauvais...

Mercredi 25 juin, la veille, aura lieu aussi un Comité Technique Paritaire à l'abbaye aux Dames siège du CRBN à Caen sur les conséquences pratiques de la réforme territoriale en cours sur le personnel de l'administration régionale: il est hors de question de supprimer la moitié des postes en cas de fusion normande comme le rapportent certains oiseaux de mauvaise augure !

http://www.tendanceouest.com/region/actualite-75373-fusion-de-la-normandie-au-coeur-de-nos-priorites-selon-laurent-beauvais.html


 

http://france3-regions.francetvinfo.fr/basse-normandie/2014/06/23/reunifier-la-normandie-ca-n-est-pas-gagne-estime-laurent-beauvais-504791.html

Réunifier la Normandie : "ça n'est pas gagné", estime Laurent Beauvais

Le président du Conseil régional de Basse-Normandie, Laurent Beauvais, refuse de crier victoire trop tôt sur la fusion des deux régions normandes. 

  • LQ avec AFP
  • Publié le 23/06/2014 | 18:13, mis à jour le 23/06/2014 | 18:13
Laurent Beauvais, président du Conseil Régional de Basse-Normandie prend à coeur le problème de l'abstention des jeunes dans ces élections municipales. © Kenzo Tribouillard, AFP
© Kenzo Tribouillard, AFP Laurent Beauvais, président du Conseil Régional de Basse-Normandie prend à coeur le problème de l'abstention des jeunes dans ces élections municipales.
Le président de la région Basse-Normandie, Laurent Beauvais (PS), préfère attendre que le projet de loi qui fixe un nouveau découpage des régions soit promulgué avant de "crier victoire" pour la fusion des deux Normandies.

"Le projet de loi est loin de faire l'unanimité (...) Il y a des réactions très, très hostiles (dans certaines régions). Tant que le projet de loi ne sera pas voté et promulgué, je resterai très prudent. J'ai assisté à une réunion au Sénat, l'autre jour, où j'ai compris qu'il ne faut pas crier victoire trop tôt", a déclaré Laurent Beauvais ce lundi lors d'une rencontre avec la presse.

Des doutes sur la tenue du calendrier
Selon le projet de redécoupage des régions, les élections régionales seraient organisées en décembre 2015 et les nouvelles assemblées régionales installées au 1er janvier 2016. Mais, "si le gouvernement n'arrive pas à tenir son calendrier au Sénat pour que la loi soit promulguée avant fin novembre" 2014, ce calendrier ne sera pas possible car la législation prévoit un délai minimum d'un an quand une carte electorale est modifiée", a rappelé Laurent Beauvais. 

"Je me pose des questions. Au Sénat, il y a des oppostions fortes entre départementalistes et régionalistes, et, deuxièmement il y a des élections (sénatoriales) qui vont peut-être contrarier le cours des choses", a ajouté l'élu bas-normand.

M. Beauvais "soutiendra le gouvernement dans sa volonté d'aller vite mais la matière parlementaire est compliquée à manier. Il y a quand même des surprises qui arrivent".

Si le texte est voté avant le renouvellement sénatorial (en septembre ndlr), "là, le gouvernement aura plus d'assurance pour y arriver" et respecter son calendrier, a nuancé le président bas-normand.

"Bétonner" l'idée d'une fusion avec la Haute-Normandie
Aujourd'hui, "mon rôle est de bétonner" l'idée d'un fusion de la Basse-Normandie avec la seule Haute-Normandie, et "de faire en sorte que la question des compétences" avance, a précisé M. Beauvais.

Le gouvernement va déposer un deuxième projet de loi, "le plus important", sur les compétences et les moyens des nouvelles régions. Mais pour l'instant, "on ne l'a pas", a-t-il insisté.

Avec la Haute-Normandie, "on avance, mais tranquillement parce qu'il vaut mieux attendre la loi pour être sûr de la destination finale", a fait valoir M.Beauvais.     

Pendant ce temps, l'élu UMP haut-normand Bruno Lemaire a lancé l'idée d'un référendum normand sur la question. 
Commentaire de Florestan:
Laurent Beauvais, de plus en plus clairement, président de région en Normandie, va défendre la réunification. Mais il faudrait qu'il ne soit pas seul à le faire: Il faut exiger que les députés et sénateurs des cinq départements normands rendent compte de façon publique leur position claire sur le principe d'une réunification normande au sens strict! Une lettre circulaire du collectif "Bienvenue en Normandie" va leur être prochainement envoyée. Elle sera consultable sur le site de l'Etoile de Normandie et nous vous inviterons à l'expédier au député et au sénateur de la circonscription de votre résidence...
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Commentaires
H
Je me demande si de mon vivant,je verrai un jour la réunification normande .Je n'aime pas trop les douches froides.
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G
La réforme territoriale devait être examinée à partir de mardi prochain au Sénat. Mais elle a été retirée de l’ordre du jour qui court jusqu’au 17 juillet à la demande de plusieurs groupes politiques, qui souhaitent une saisine du Conseil constitutionnel.<br /> <br /> Les représentants des groupe UMP, RDSE (à majorité PRG) et CRC (Communiste, républicain et citoyen) à la Conférence des présidents - le conseil d’administration du Sénat - ont estimé insuffisante l’étude d’impact qui accompagne le projet du gouvernement. Le Conseil constitutionnel dispose de huit jours pour statuer.<br /> <br /> Le projet gouvernemental redécoupe les régions métropolitaines (ramenées de 22 à 14) et reporte à décembre 2015 les élections régionales et cantonales de mars prochain.<br /> <br /> «Pour l’examen du projet de loi de réforme territoriale, la commission spéciale a eu très peu de temps pour travailler et n’a pas pu adopter de rapport», a déclaré Philippe Marini (UMP) en demandant en séance la révision de l’ordre du jour. «L’étude d’impact est défaillante, on a entendu toutes sortes de chiffres sur les économies à attendre de ces regroupements», a-t-il dit. «Le Sénat doit avoir les moyens de débattre sereinement». «L’article 8 de la loi organique d’avril 2009 précise que l’étude d’impact qui doit obligatoirement accompagner un projet de loi doit comprendre un certain nombre d’éléments et de documents», ont fait valoir de leur côté les sénateurs CRC dans un communiqué. «Cet article indique que ces éléments doivent être exposés avec précision», ajoutent-ils. Or, pour leur groupe, deux points «sont complètement absents de l’étude», qui fait 57 pages. Il s’agit de l’évaluation des conséquences du texte sur l’emploi des fonctionnaires territoriaux, et «des consultations qui ont été menées avant la saisine du Conseil d’Etat». Ils notent aussi que «l’évaluation des conséquences économiques financières, sociales et environnementales, ainsi que des coûts et bénéfices financiers envisagés pour chaque catégorie d’administration publique ne sont pas abordées en dehors de deux ou trois mots qui n’apportent rien à la réflexion».<br /> <br /> De son côté, le président de la commission des lois Jean-Pierre Sueur (PS) a qualifié la saisine du Conseil constitutionnel de «pure et simple opération de retardement». «L’essentiel est de poursuivre et de mener à bien le débat sur la nécessaire réforme territoriale», a-t-il écrit dans un communiqué. «Les opérations de retardement ne sont pas à la hauteur de l’enjeu». «On nous a dit ce matin au cours de la réunion de la commission spéciale sur la réforme que c’est un texte pour les 50 prochaines années. On n’en est pas à 10 jours près», a affirmé Roger Karoutchi (UMP). Il a estimé que l’examen de la réforme territoriale serait retardée de huit jours, tandis que la réforme ferroviaire, qui devait avoir lieu dans deux semaines, commencera le 1er juillet.
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