QUI SERA LE FUTUR DUC DE NORMANDIE ?
Du côté de la caserne Jeanne d'Arc à Rouen, les jeunes loups ambitieux tournent en rond comme dans la cage d'un cirque... Qui des deux jeunes fauves jetés en politique sera le futur duc de Normandie?
Pendant ce temps là, le seul président de région véritablement normand que nous ayons depuis 2008 est sur le terrain: Laurent Beauvais, le percheron qui seul depuis dix ans laboure véritablement le dossier de l'unité normande sera-t-il notre cheval d'orgueil... normand?
Ci- après, quelques nouvelles de deux jeunes coq infatués d'eux-mêmes...
Un an après l'arrivée du jeune président Nicolas Mayer Rossignol à la présidence de la Haute-Normandie, l'ancien ministre Bruno Le Maire est critique et vise décembre 2015 avec l'alternance au profit de la droite à la tête d'une Normandie réunifiée.
- Par Richard Plumet
- Publié le 13/10/2014 | 13:22, mis à jour le 13/10/2014 | 13:27
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"Un budget qui manque de souffle"
Président UMP du groupe 'Unis pour la Normandie", le conseiller régional de Haute-Normandie Bruno Le Maire a critiqué ce lundi matin (13 octobre) les choix budgétaires de la majorité socialiste.
De son côté, Nicolas Mayer-Rossignol, président depuis un an de cette assemblée (appelée à fusionner prochainement avec celle de Basse-Normandie), a défendu l'idée d'une dotation nationale exceptionnelle sous la forme d'un "contrat interrégional Etat-Région".
VIDEO : le reportage de la rédaction de France 3 Haute-Normandie dans le journal télévisé 12 |13
Commentaire de Florestan:
Cette passe d'armes se fait dans le contexte qu'il faudrait rappeler du bilan plutôt catastrophique des années Le Vern (1998 - 2013) qui a tout fait pour rendre les politiques publiques régionales normandes incompatibles entre elles dans la perspective historique d'une fusion normande que Le Vern savait, à terme, inévitable mais contre laquelle il s'est opposé avec l'énergie desespérée d'un saboteur... Mayer-Rossignol voudrait nous faire oublier, pour l'instant, ce bilan qui va peser lourdement dans le processus concret de fusion régionale comme le craint Gérard Lissot, président du CESER de Haute-Normandie chargé avec son collègue du CESER de Basse-Normandie de préparer le travail de la fusion normande.
Cette menterie ne saurait durer...
Quant à Bruno Lemaire, il lui reste à prouver qu'il n'est pas un Laurent Fabius de droite: les primaires à l'UMP lui sont d'ores et déjà interdites. Le combat des chefs se fera entre Sarkozy et Juppé. La Normandie mérite mieux que de n'être qu'un second choix dans le plan de carrière d'un ambitieux qui ne rêve que des ors parisiens de la République !
Reste l'option de suivre le sillon tracé par le cheval d'orgueil percheron authentiquement normand: au collectif BEN, c'est la nôtre !