REGIONALES 2015: Le mouchoir de poche du second tour est confirmé!

Le mouchoir de poche du second tour est confirmé. Par contre on ne sait pas qui va se moucher dedans. 

La Normandie, un accessoire de mode pour le Grand Paris?

Ici nous appelons clairement à voter pour la liste qui ne fera pas de la Normandie... un mouchoir de poche!

Si l'on s'en tient aux deux listes qui peuvent vraiment l'emporter, on dira d'Hervé Morin qu'il veut authentiquement la renaissance de la Normandie et de son identité mais qu'il le fait avec une certaine maladresse car il faudra financer cette renaissance nécessaire.

Morin est aussi plus clair que ses deux adversaires sur la répartition des rôles entre Caen (exécutif du CR) et Rouen (préfecture régionale): cela va compter dans les urnes caennaises dimanche.

Mayer-Rossignol fait figure de candidat le plus sérieux et de plus rassurant par sa connaissance précise des dossiers: certainement la Normandie avec lui sera bien gérée et les compétences obligatoires du service public régional pour tous les Normands préservées.

En revanche, la Normandie ne peut pas être qu'un projet vicinal: cela manque de vision et c'est d'autant plus regrettable que la Normandie va devoir démontrer sa pertinence sinon son existence en prenant en main la gouvernance de l'AXE SEINE sous peine d'une fusion avec la région parisienne comme l'a encore proposée il y a encore quelques jours l'urbaniste Antoine Grumbach dans la Tribune.

Sans compter que Mayer-Rossignol n'a pas su ou pu suffisamment se départir du passif plutôt lourd LeVern -Fabius que l'on pourrait résumer en trois tristes réalités:

1) une conception clanique et sectaire de la vie politique
2) un refus obstiné de l'unité régionale et de l'identité normande jusqu'à ce que Hollande l'impose à Fabius la veille du 6 JUIN 2014
3) la tentation de tout concentrer à Rouen

Voilà, à n'en pas douter, les principaux paramètres à partir desquels les électeurs normands qui ont fait l'effort de s'intéresser réellement au dossier normand depuis plusieurs mois, pourront se déterminer!

En tout état de cause, il faut aller voter dimanche en votant NORMAND!

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http://www.paris-normandie.fr/detail_article/articles/4657059/accueil/sondage-exclusif-bva-paris-normandie--nicolas-mayer-rossignol-et-herve-morin-toujours-la-grande-inconnue

Sondage exclusif BVA Paris-Normandie : Nicolas Mayer-Rossignol et Hervé Morin, toujours la grande inconnue

Exclusif. Personne n’est aujourd’hui capable de dire qui va l’emporter au soir du second tour tant note sondage BVA montre que la victoire va se jouer dans un mouchoir de poche. Si le FN est distancé, les deux candidats UDI et PS sont plus que jamais au coude-à-coude.

Au regard des résultats de dimanche dernier, on pouvait s’attendre à un second tour très serré compte tenu des reports de voix envisageables et d’un taux d’abstention à 50 %. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il s’annonce extrêmement tendu. Chaque voix va compter et, jusqu’au bout, les trois candidats de cette triangulaire et leurs équipes ne vont pas ménager leurs efforts pour aller chercher les suffrages les uns après les autres. Car, comme le révèle notre sondage exclusif BVA pour Paris-Normandie, LeHavre-Presse, Havre Libre et Le Progrès de Fécamp, Nicolas Mayer-Rossignol (Union de la gauche) et Hervé Morin (Union de la droite), tous deux donnés à 36 %, pourraient se disputer dimanche soir la victoire dans un mini-mouchoir de poche, loin des quelque 124 300 voix qui avaient séparé il y a cinq ans et demi Alain Le Vern et Bruno Le Maire, alors candidats en Haute-Normandie. Nicolas Bay (FN) était, lui, distancé de près de 70 000 voix par l’ancien ministre de l’Agriculture.

question de reports des voix

Cette fois-ci, rien n’est fait. Même avec 23 % des sondés n’exprimant pas d’intention de vote, même avec une marge d’erreur calculée à 2,8 % pour un échantillon de 776 personnes interrogées par internet entre le 8 et le 10 décembre, l’issue demeure totalement incertaine. Chose sûre en revanche au regard du sondage, Nicolas Bay est distancé. A 28 % - il avait obtenu 27,71 % des voix au premier tour - le candidat du FN fait le plein et ne récupère qu’une petite partie (12 %) des abstentionnistes du premier tour. Les reports de voix des électeurs de la liste Debout la France, qui n’a pas donné de consignes de vote, n’ont pas été testés dans le sondage. Au premier tour, le candidat DLF, Nicolas Calbrix, avait obtenu 4,1 % des suffrages exprimés.

Nicolas Mayer-Rossignol fait quasiment le plein des voix de ses alliés du second tour. Il bénéficie d’un très bon report des électeurs du Front de gauche (72 %) et d’un bon score auprès de ceux d’Europe Ecologie-Les Verts (62 %). Au total, au premier tour, le PS, le Front de gauche et EELV totalisaient 36,7 % des suffrages. Les reports de Lutte ouvrière (1,83 %) et de Nouvelle Donne (0,79 %) n’ayant pas été testés pour le second tour, l’équation se complique et le président sortant de Haute-Normandie peut espérer y puiser quelques précieux suffrages. NMR récupérerait également 17 % des abstentionnistes du premier tour.

Dimanche dernier, Hervé Morin a viré en tête de quelque 2 200 voix devant le Front national. La tête de liste UDI-Les Républicains avait obtenu 27,91 % des voix. Il effectue entre les deux tours un saut de huit points alors que, sur le papier, il ne disposait d’aucune réserve. En fait, Hervé Morin bénéficierait d’un report de voix d’EELV (13 %), des électeurs du FN (10 %) et de ceux du Front de gauche de Sébastien Jumel (8 %). Le candidat centriste parviendrait également à mobiliser davantage que ses deux concurrents dans le camp des abstentionnistes, puisque 22 % d’entre eux iraient voter en sa faveur dimanche prochain.

C’est le troisième sondage fourni par BVA pour les Régionales en Normandie. Mais c’est la première fois que l’institut donne une photo aussi serrée. Même si les candidats estiment que les sondages de second tour «ne veulent rien dire tant que le premier tour n’est pas passé», le 23 octobre dernier, Hervé Morin était donné à 36 % au second tour, 34 % pour Nicolas Mayer-Rossignol et 30 % pour Nicolas Bay. Cinq semaines plus tard, les écarts se rapprochaient et s’inversaient avec 34 % pour Nicolas Mayer-Rossignol, 33 % pour Hervé Morin et Nicolas Bay.

ST. S.

s.siret@presse-normande.com