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L'ETOILE de NORMANDIE, le webzine de l'unité normande
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8 octobre 2018

UNITE NORMANDE: OUI à une seule académie. NON à la fusion des trois universités normandes...

Nous revenons une nouvelle fois sur le sujet essentiel dont l'analyse et le commentaire justifient l'existence de l'Etoile de Normandie depuis 2004:

Ne pas confondre fusion et confusion. Ne pas confondre unité et uniformité.

Concrètement, à la veille d'un prochain colloque qui aura lieu à Caen où les intéressés vont devoir sérieusement accorder leurs violons, nous réaffirmons notre position sur le sujet:

OUI au retour à l'académie normande unique qui existait avant 1964 (moins la Sarthe mais avec Saint-Pierre-et-Miquelon en plus...)

NON à la fusion des trois universités de Caen, Rouen et Le Havre en une seule.

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POURQUOI?

Parce que les trois universités couronnent les trois plus grandes villes normandes. Parce qu'on ne saurait plaquer le sempiternel modèle du centralisme métropolitain à la sauce parisienne sur une géographie urbaine normande polycentrique: c'est ce que le collectif des géographes universitaires normands issus, précisément, des trois universités ne cesse de dire... Qu'ils viennent de Rouen, Caen ou Le Havre ne les empêchent pas, d'ailleurs, de travailler ensemble!

LA SOLUTION?

CREER ENFIN LE FEDERALISME UNIVERSITAIRE NORMAND qui, grâce à la COMUE, commence à donner de bons résultats.

Hervé MORIN doit enfin comprendre que s'il veut être un parfait girondin normand il ne doit pas reproduire en Normandie ce qu'il reproche, à juste titre, à Emmanuel Macron au niveau national...

Un article récent de Paris-Normandie revient en détail sur les dernières nouvelles du dossier:

https://www.paris-normandie.fr/actualites/societe/education/fusion-des-universites--ca-coince-deja-cote-syndical--AJ13923388


 Fusion des universités : ça coince déjà côté syndical !

Rouen, Caen et le Havre, les trois universités normandes vont-elles fusionner ? La réflexion est engagée mais les syndicats sont déjà vent debout.

Alors qu’après une première réunion vendredi dernier à Rouen, les présidents des universités de Rouen et de Caen doivent annoncer jeudi prochain leur rapprochement, les syndicats de l’Éducation nationale sont vent debout. Dans un communiqué, la FSU rappelle que « depuis un an, des informations imprécises circulent au sein des universités et des écoles d’ingénieurs normandes. Elles font suite à une forme de chantage exercé par la Région Normandie sur les établissements membres de la ComUE [N.D.L.R : Universités de Caen, du Havre, de Rouen, INSA de Rouen, ENSICAEN, ENSA Normandie] leur reprochant leur manque d’intégration pour obtenir des financements dans le cadre des appels à projets gouvernementaux. »

Aujourd’hui, alors que le rapprochement se précise, la FSU dénonce le projet de fusion « des trois universités ou seulement celles de Caen et de Rouen en cas de désaccord de celle du Havre » et rappelle « que la communauté universitaire est pour l’essentiel tenue à l’écart de ces projets et qu’aucune délibération n’a jamais été votée dans aucune des instances des établissements, des initiatives sont prises par les présidents des universités de Caen et de Rouen d’une part, par le président de la ComUE d’autre part. »

La FSU dénonce ainsi le fait que lors de ces « Premières Assises Universitaires Rouen-Caen : Ensemble vers une Université de Normandie » le 5 octobre à Rouen et le 11 octobre à Caen, « seuls sont invités les élus dans les conseils centraux et les directeurs de composantes, de services et de fédérations de recherche, mais pas les personnels, ni les partenaires des établissements membres de la ComUE. »

L’organisation syndicale révèle par ailleurs que lors du dernier conseil d’administration de la ComUE, conseil extraordinaire, qui s’est déroulé le 24 septembre à Caen, trois scenarii ont été présentés et débattus : la politique de site organisée autour d’une université née de la fusion de deux ou trois des universités actuelles ; le maintien de la ComUE Normandie Université, chef de file ; une expérimentation associant universités et écoles volontaires pour une intégration renforcée.

« Le premier scénario, celui d’une fusion des universités, n’a été défendu que par les présidents des universités de Caen et de Rouen », souligne la FSU, ajoutant que « le président de la ComUE, le président de l’université du Havre, ainsi que le directeur de l’Insa se sont exprimés en faveur du scénario 2 ou du troisième, afin de maintenir le cadre de coopération existant entre les différents établissements. »

Trois scenarii qui font débat

Les élus représentant des personnels, notamment ceux de la FSU, se sont exprimés contre les scenarii 1 et 3, « contre une fusion qui conduirait à des réorganisations préjudiciables aux personnels et plus généralement à l’exercice des missions de service public, mais aussi contre la mise en œuvre d’une expérimentation qui pourrait permettre de déroger complètement aux règles de collégialité qui fondent le fonctionnement des universités depuis 1968. »

La FSU a donc interpellé les présidents d’université pour leur demander d’organiser un débat public avec les personnels et les étudiants, ainsi que la mise en place d’une consultation de la communauté universitaire. Des réunions syndicales à destination de tous les personnels dans les universités de Caen, Rouen et Le Havre doivent avoir lieu au cours des prochaines semaines. Une fusion programmée qui n’a pas fini de faire des remous.

Et L’université du Havre dans tout ça ?
Après les assises organisées vendredi dernier à Rouen et jeudi prochain à Caen, « il a été convenu qu’une réunion se tiendrait au Havre le 15 novembre » sur l’organisation régionale de l’enseignement supérieur normand, indique le président de l’université havraise, Pascal Reghem. Réunion à laquelle devraient participer les présidents de Caen et de Rouen, Pierre Denise et Joël Alexandre, mais aussi à laquelle sera associé, à la différence des deux autres journées précédemment citées, l’ensemble de la communauté universitaire.
Pascal Reghem y tient : au Havre, faute d’information, cette dernière s’est montrée jusqu’à présent « plutôt inquiète, voire en opposition » avec l’idée d’une fusion universitaire, rappelle-t-il. Lui-même se dit « loin d’être convaincu » : « Oui, il faut aller plus loin que la ComUE Normandie université, mais cela ne passe pas obligatoirement par une fusion. » Les expériences existantes ont été menées à l’échelle de métropoles, et non de régions entières - « même si la Normandie reste une petite région » -, souligne-t-il au passage.
Et s’il n’est pas question d’éluder les intérêts évidents qui poussent Caen et Rouen vers une plus étroite collaboration - le paramédical et la santé, notamment -, le président de l’université havraise met en garde contre les tentations de leadership qui pourraient se dessiner d’un côté ou de l’autre.
Pour autant, l’établissement havrais, à la taille beaucoup plus modeste que ses voisins, peut-il se permettre de rester spectateur de leur union ? « Dans la région Grand Est, Mulhouse a conservé son périmètre et ses spécificités », répond Pascal Reghem, certain qu’il existe des alternatives qui peuvent garantir tout autant la cohésion de l’enseignement supérieur normand. Attentif, aussi, à ce que la position désormais isolée du Havre n’incite pas les pouvoirs publics à lui forcer la main.
Selon le bilan social 2017, l’université du Havre (hors grandes écoles) comptait 7 942 étudiants. Au 15 janvier 2018, celle (hors grandes écoles également) de Rouen en comptait 28 781. Ils étaient 28 931 à l’université de Caen pour l’année 2017/2018.

Voir aussi cette analyse proposée par la Chronique de Normandie (n°553, 08/10/18) éditée par Bertrand Tierce dont nous partagerons les inquiétudes:

08-10-2018 21;08;26

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Commentaires
B
nuance ...en Novembre c'est l'université du Havre qui invite les deux autres
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C
Confirmation: les deux présidents universitaires de Caen et de Rouen sont désormais beaucoup plus prudents. L'université du Havre est invitée aux prochaines rencontres universitaires normandes prévues en novembre prochain...<br /> <br /> <br /> <br /> https://www.paris-normandie.fr/actualites/societe/universites-de-normandie--des-facultes-pour-se-rapprocher-IN13964738
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C
Hervé Morin et la ministre de l'enseignement surpérieur Frédérique Vidal préféraient renforcer et agrandir le périmètre de la COMUE normande et en faire "un grand établissement expérimental" avec des pouvoirs élargis: suivant en cela les conseils de Bernard Dizambourg, ancien président de l'université Paris-Est dont nous avons déjà parlé sur l'Etoile de Normandie car il avait écrit un rapport sur le sujet de l'université normande à Hervé Morin. En conséquence, les tutelles publiques (Etat et région) préfèrent ne pas appuyer l'idée casse-gueule d'une fusion entre les universités de Caen et Rouen portée par leurs actuels présidents qui n'ont réussi qu'une chose: celle d'agacer tous les membres de la COMUE normande au moment même où l'on commence à entrevoir les premiers résultats positifs.<br /> <br /> <br /> <br /> (source: d'après lettre Eco Normandie n°1594 12 octobre 2018)
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N
En effet pour ce qui est de la CARSAT, de la gendarmerie ou encore du srpj, cela était déjà le cas avant la réunification tout comme la Dirno . À ce titre cela n 'a rien à faire dans votre commentaire . Pour le reste l État à bien fait le job puisque Rouen et Caen ont eu un partage des directions équitable puisque Caen à bénéficier de la drac, draaf....insee , ars, ..... 51%Rouen 49% Caen. Moi c est bien de Morin que je parle. Il a mis la pression à de nombreuses structures régionales afin qu'elles choisissent Caen . La Ffb et la chambre des métiers sont des exemples très parlant " La chambre des métiers doit être au plus près du conseil Régional" dixit Morin qqes semaines après son élection à Honfleur. Que dire ce son appel du pied envers les ligues , comités et fédérations sportives avec même discours de Morin, faire de Caen la capitale du sport! <br /> <br /> Ce n'est pour autant que je valide le crous à Rouen. <br /> <br /> Comment justifier l'abandon des concerts de la région à Rouen pour des raisons budgétaires..... tout en créant des concerts pour la fête de la musique à Caen. Je comprends que des économies soient nécessaires, mais dans ce cas, il devait faire appel à d'autres collectivités (département, mairie, métropole) afin de tenter de les maintenir. Sans argent, Comment se fait-il qu'il s'investisse pour le Davos de la paix à Caen avec concert et feux d'artifice. Est-ce la paix ne concerne que Caen en Normandie? Est ce que des villes comme le havre, Cherbourg ou Évreux, martyres, Dieppe et son débarquement raté ou l'emblématique Ste mère Église ne pouvaient elles pas être intégrées? Est il vraiment Normand ? Pire , je pense que son actualité actuelle témoigne de son ambition politique nationale plutôt que d'une ambition Normande. Pourquoi nous parle t'on de ces emplois sauvés, mais pas de toutes entreprises qui décident toujours de délocaliser leurs services et directions régionales , et donc des emplois encadrants, hors de la région. .... <br /> <br /> Vous êtes du pain béni pour Morin parce que vous êtes aveugle.<br /> <br /> C est dommage car en réalité il ne s'est passé grand chose depuis son élection<br /> <br /> Ou est le plan Marschall pour le ferroviaire? Le contournement Est de Rouen n'a pas été remis en cause dans son tracé alors qu'il suffit au sud de donner la gratuité du péage d'incarville. <br /> <br /> <br /> <br /> Concernant les ports.... Haropa. Il aurait dû donner son avis et trancher pour Le Havre. Sans condition. En revanche intégrer Dieppe a Pna .... C est une erreur de le mettre à Caen. PNA c'est Rouen près des services transport de la région ou c'est le Havre pour se rapprocher d'haropa dans la perspective de ne faire plus qu'un avec une intégration d autres ports tels que Le Tréport ou Fécamp. Je rappelle que le port du Havre possède des bureaux de représentation aux 4 coins de la planète. Moi ça m'intéresse que le Havre vende son terminal forestier de Fécamp à Hongkong et son terminal ferraille de Caen à Singapour. (Ex) . Donc si vous pensez qu'il faut supprimer les investissements sur le port de Rouen, je pense que l'on va vous donner la signature des 20 000 licenciements des employés qui en Dépendent<br /> <br /> <br /> <br /> Soutenir Morin, je comprends s'il on est Caennais, pour les autres ? Demander aux Havrais s'ils sont ravis de l'abandon du festival Polar par la région
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H
Pauvre Nicod ,d'autant plus que Rouen est toujours mentionnée dans les bulletins météo lorsque ses températures sont les plus basses de France et rarement quand elle sont dans la moyenne . Rouen la mal aimée ...
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