STOP AU "ROUENBASHING" et à tous les "bashing" qui dénigrent nos territoires, nos concitoyens et notre belle langue française!
La catastrophe industrielle (non reconnue comme telle par un gouvernement méprisant) de l'incendie chimique de l'usine Lubrizol a des conséquences de court, moyen et long terme sur la santé humaine et animale, sur la qualité des sols et des eaux qui va nécessiter des prises en charges financières, techniques et scientifiques pour protéger l'intérêt d'une population victime et inquiète qui se sent abandonnée par des autorités publiques dépassées par l'événement: la distance et le silence de Macron disent tout! Venir à Rouen? C'est désormais trop tard!
Allons plus loin: organiser un meeting politique à Rouen au profit d'un Macron en campagne pour la présidentielle de 2022 est devenu moralement impossible.
La colère est grande, notamment du côté de tous les amateurs de Nature et de jardins: seuls les maraîchers professionnels seront indemnisés.
Corinne Lepage qui conseille l'association "Rouen respire" nous a prévenu:
Les procès s'annoncent lointains et ne s'ouvriront qu'au bout d'un parcours semé d'embuches: plaideurs et procédures vont se retrouver à Rouen et le dicton normand "c'est mon dreit et j'y ti" va retrouver son actualité...
Mais pour revenir aux urgences du très court terme, la catastrophe Lubrizol a souillé l'image de Rouen et de la Normandie: c'est la raison pour laquelle nous demandons que le conseil régional de Normandie et le conseil départemental de la Seine-Maritime portent plainte à leur tour en se joignant à la plainte de la métropole de Rouen et de diverses communes de la métropole rouennaise afin de créer un collectif des collectivités normandes parties civiles au dossier, à l'instar de ce qui avait été fait par les collectivités territoriales bretonnes après de grandes marées noires.
Il faut donc dire stop au "Rouenbashing" que l'on peut observer sur des réseaux sociaux numériques qui véhiculent la bêtise humaine la plus crasse à la vitesse de la lumière!
Et puisqu'on s'insurge ici contre la pollution...
En finir même avec cette expression "franglische" aussi laide que détestable de "machinchosebashing" qui dénigre tous nos noms propres tout en souillant notre belle langue française!
Lire ci-après:
https://www.lechotouristique.com/article/rouen-les-professionnels-du-tourisme-veulent-sauver-noel
Inquiets de l’image renvoyée par la ville suite à l’incendie de Lubrizol, Les professionnels du tourisme saisissent le président de la Métropole Rouen Normandie pour mettre fin au « Rouen Bashing ».
L’incendie de l’usine chimique Lubrizol, le 26 septembre dernier, aura-t-il des conséquences sur le tourisme normand ? C’est ce que craignent Rouen Normandie Tourisme & Congrès, l’UMIH et le Club Hôtelier Rouennais, qui envoient une lettre ouverte à Yvon Robert, le président de la métropole Rouen Normandie.
« Impactés, [les pros du tourisme] l’ont été fortement au cœur des premiers jours de crise : fermeture d’établissements, perte brutale d’activités, nuitées et réservations annulées, etc […] », témoignent-ils dans leur courrier.
Première urgence : les fêtes
Les signataires de la lettre ouverte souhaitent rappeler « [leur] disponibilité et [leur] volonté de travailler ensemble » aux côtés de la Métropole pour « rétablir, le plus rapidement possible, l’attractivité de [notre] territoire », victime d’une couverture médiatique peu flatteuse ces dernières semaines. Ces professionnels du tourisme souhaitent notamment évoquer « deux périodes clés à venir : les fêtes de fin d’année, puis la reprise de la saison touristique au printemps prochain ».
» S’agissant du court terme, et notamment des fêtes, nous pensons qu’un des enjeux forts des prochaines semaines est de cibler une communication positive en direction de nos clients et visiteurs régionaux et du grand Nord-Ouest de la France, afin de les inciter à revenir nous voir », estiment-ils dans leur lettre.
« Porter des messages forts »
Les signataires écrivent que, « même s’il n’est nullement question pour [eux] de nier ce grave accident industriel ou de minorer ses conséquences en termes sanitaire et de sécurité […], [ils] souhaitent également que des messages forts soient portés au niveau régional, national et international pour mettre, encore plus qu’avant, [leurs] atouts et [leurs] éléments de qualité de vie qui sont si nombreux et malheureusement minorés par la médiatisation actuelle de la crise ».
Le 26 septembre dernier, un incendie dans l’usine chimique Lubrizol a détruit 5 253 tonnes de produits chimiques sur le site de l’usine Lubrizol, classée Seveso seuil haut. Trois entrepôts de son voisin Normandie Logistique qui en stockait 4252 tonnes de produits ont également été touchés.
LUBRIZOL: revue de presse au 16 octobre 2019
- Pour faire baisser la pollution, il faut casser les outils qui peuvent la mesurer...
- Ce qui a brûlé dans les entrepôts de Normandie logistique:
- La santé des pompiers qui ont éteint l'incendie suscite l'inquiétude...
- Et selon nos informations, les personnels de la DREAL à la préfecture de région (Rouen) se disent "écoeurés" par la communication du gouvernement sur l'incendie Lubrizol...