HIPPISME: inquiétude des professionnels d'une Normandie... toujours divisée!
Dans l'édition du 23 octobre 2019 de l'édition caennaise de Ouest-France, nous avons relevé cet article au sujet d'une actualité plutôt discrète concernant l'une des activités essentielles à l'image de la Normandie puisqu'il s'agit des prochaines élections professionnelles dans le monde de la course hippique.
Cet article nous révèle l'inquiétude des professionnels sur l'avenir de la filière du hippisme en raison de la baisse structurelle des encours au Pari Mutuel Urbain (PMU): cette désaffection tient à des raisons générationnelles et culturelles.
Il ne faudrait donc pas que le hippisme finisse comme nos églises fermées et cultuellement désaffectées.
C'est la raison pour laquelle un groupe de professionnels réfléchissent à l'avenir de la profession. Très bien!
Mais on notera qu'il y a belle marge de progression pour une réflexion aussi urgente qu'indispensable pour que nous ayons, demain, encore en Normandie, des prairies avec leurs chevaux, des haras et des courses hippiques.
En effet, on apprend, en lisant cet article que le comité régional du hippisme normand... n'existe pas!
La Basse-Normandie fait cariole à part de la Haute-Normandie qui se trouve attelée à la... région parisienne!
Il est évident que si la région présidé par un éleveur de chevaux devait renforcer sa politique stratégique régionale à l'égard des professionnels du cheval, ce serait mieux qu'un comité régional du hippisme normand existât: à l'instar de ce que la région Normandie avait légitimement exigé des fédérations sportives dans le cadre de la réunification pour financer les politiques régionales normandes du sport amateur et professionnel, il serait judicieux de pousser fermement à la création d'un seul comité régional du hippisme normand.
Et la perspective de la privatisation voulue par le Gouvernement Macron/Philippe de la Française Des Jeux (FDJ) qui aura forcément des conséquences (positives? négatives?) sur la filière hippique normande qui est la première de France, rend encore plus urgente une réflexion approfondie sur l'avenir de cette filière...
Sauf que dans l'article à lire ci-dessous, personne n'en parle!
INQUIETANT!