Revue de presse normande au 19 mai 2020: la Normandie réussira son déconfinement grâce au... skyr islandais!
A lire ce qui nous est rapporté dans la dernière édition de la Chronique de Normandie proposée chaque lundi par Bertrand Tierce (n°627 18/05/20), le préfet de région Pierre-André Durand, la rectrice de l'académie de Normandie Christine Gavini-Chevet et la directrice de l'ARS Christine Gardel sont contents de l'attitude des Normands après la première semaine de déconfinement: "Les Normands ont fait preuve de civisme". Bertrand Tierce ne le précise pas mais l'un des principaux facteurs de cette solidité normande dans la crise a été la coordination au plus haut niveau entre les services de l'Etat et ceux de la Région...
Le secteur du BTP redémarre bien, les plages rouvrent et les conseils municipaux élus le 15 mars dernier dans les conditions que l'on sait vont enfin pouvoir être installés. Du côté de la santé, la crise sanitaire s'éloigne et les masques arrivent en nombre: merci qui? La Région.., et les autres collectivités territoriales.
Du côté de la reprise scolaire Joël Bruneau a été le bon élève du gouvernement à Caen tandis qu'Yvon Robert l'a évidemment moins été à Rouen: 85% des écoles primaires normandes ont pu rouvrir depuis le mardi 12 mai 2020.
Il est donc important que la Normandie puisse bien redémarrer d'ici le mois de juin avec comme test la réussite de la saison touristique estivale avec la Normandie comme vedette principale car la crise économique ne fait que commencer...
Les entreprises normandes ont donc bien été soutenues par les pouvoirs publics (Etat et Région). En revanche, la situation des associations normandes est plutôt inquiétante si l'on en croit l'étude que fait paraître "Associations et Territoires", une association présidée par Jean-Luc Léger le président du CESER et dirigée par Philippe Thillay: 66% des quelques 63000 associations normandes (500000 bénévoles et 80000 salariés soit 16,5% de la population normande) se sont mises en sommeil à cause de la crise sanitaire et, il faut bien le dire: les associations sont souvent dans l'angle mort des aides et des politiques institutionnelles des élus locaux qui ont tendance à confondre leur collectivité avec le territoire qui la justifie (ici sur l'Etoile de Normandie on a bien connu ce triste tropisme lorsque la Normandie était coupée en deux par deux régions). Il est évident qu'il va falloir réfléchir à un plan régional pour les associations normandes mais ce sera au prix de déterminer les associations qui peuvent être considérées comme d'intérêt général et celles qui ne le seraient pas...
Toujours dans ce numéro de la Chronique, on apprend qu'une solution 100% normande pour reprendre Paris-Normandie est à l'étude: comme nous vous l'avions déjà dit ici, la possibilité d'une reprise du quotidien normand rouennais par le groupe de La Manche Libre-Tendance ouest (qui a déjà racheté le Courrier cauchois en 2017) serait dans les tuyaux avec le soutien de plusieurs entrepreneurs normands. Nous souhaitons, bien entendu, la réussite de cette initiative qui symboliserait un réveil normand dans l'ordre médiatique: c'est important puisqu'il s'agirait de réunifier enfin la Normandie de la presse quotidienne et hebdomadaire.
- Concernant les associations, le département du Calvados a, semble-t-il, entendu le message:
- Lundi 18 mai 2020, le Conseil d'Etat a tranché: le maintien du confinement des lieux de culte jusqu'au 2 juin 2020 (le lendemain de la Pentecôte) constituerait une atteinte grave à la liberté fondamentale de culte. Le gouvernement est donc sommé de revoir sa copie sous huitaine: la spiritualité ne saurait être la 5ème roue du carrosse laïc et républicain comme l'avait justement rappelé Mgr Lebrun, l'archevêque de Rouen: à l'occasion de l'arrêt du Conseil d'Etat, le primat de Normandie s'exprime à nouveau:
Lundi 18 mai 2020, le Conseil d’État a donné huit jours au gouvernement pour rétablir la liberté de culte, en prenant des mesures proportionnées. Huit jours, alors que les chrétiens s’apprêtent à fêter l’Ascension, ce jeudi 21 mai. L’archevêque de Rouen, Mgr Lebrun, a écrit une lettre au ministre de l’Intérieur.
Mgr Dominique Lebrun, archevêque de Rouen, ne voit pas pourquoi attendre et demande au gouvernement de lever « dans les plus brefs délais » l’interdiction de réunion dans les lieux de culte, en concertation avec la Conférence des évêques de France. « Vous avez tous les éléments pour le faire dès maintenant », rappelle-t-il au ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, dans la lettre qu’il vient de lui adresser. « En agissant rapidement, comme vous le faites sur d’autres sujets, vous pourrez nous donner la chance de renouer une confiance mise à mal par ce faux pas juridique », estime Mgr Dominique Lebrun en évoquant la fête de l’Ascension.
« Rappeler les règles communes à tous »
Le juge des référés du Conseil d’État rappelle dans son ordonnance que « la liberté de culte, qui est une liberté fondamentale, comporte également parmi ses composantes essentielles le droit de participer collectivement à des cérémonies, en particulier dans les lieux de culte ». Le Conseil d’État précise cependant que cette liberté doit être conciliée avec l’objectif de valeur constitutionnelle de protection de la santé. Pour Mgr Dominique Lebrun, « il suffit de rappeler les règles communes à tous. […] Il reviendra aux responsables des cultes de faire appliquer les mesures, avec le sens des responsabilités manifesté constamment jusqu’à présent. Nous nous sommes préparés pour un déroulement sécurisé des rites, à commencer par les flux d’entrée et de sortie ».
Commentaire de Florestan:
Une cathédrale c'est grand. Une cathédrale vide c'est encore plus grand! Rien à voir avec ces terrasses parisiennes bondées qui font si peur au ministre de l'intérieur et des incultes!
- Le déconfinement doit être normand: pour le "pont" dit de l'Ascension, on vous propose de découvrir les jardins du manoir de la Boisnerie (près d'Athis de l'Orne) et de redécouvrir le splendide château de Balleroy, chef d'oeuvre de François Mansart...
- Les Bretons de la compagnie TOWT relancent la marine de commerce à la voile au départ du port du Havre: on en avait déjà parlé sur l'Etoile de Normandie. Le Havre a su conserver sa vocation sud-américaine pour le café de haute qualité (le bas de gamme se faisant décharger à Hambourg). En 2022, quatre clippers gréés à la moderne prendront la relève du vieux gréément actuel pour ramener au Havre le café de l'Amérique latine et de l'Afrique de l'Ouest dans des conditions écologiques maximales.
- Crise de la filière cidricole normande: Hervé Morin interpelle le ministre de l'Agriculture...
https://www.ouest-france.fr/normandie/la-region-reclame-des-aides-pour-sa-filiere-cidricole-6840459
Dans un courrier adressé au ministre de l’Agriculture, Hervé Morin, le président de la Région Normandie, sollicite des mesures pour soutenir la filière cidricole dont « le chiffre d’affaires global accuse une baisse de plus de 50 % ». À cause du coronavirus, cette filière d’excellence normande (plus de 350 producteurs transformateurs, 50 millions de bouteilles par an) est aujourd’hui en danger : « Baisses très importantes des ventes à l’export et en grande distribution, en restauration hors domicile, de la vente directe et en circuits courts. Certaines entreprises cidricoles ont également dû stopper les activités d’agritourisme qu’elles proposaient », écrit Hervé Morin qui réclame des aides au retrait de production comme pour le vin. « Des actions de promotion, notamment locales, sont en cours pour relancer la consommation en grande distribution et en circuits courts. Ces mesures resteront certainement insuffisantes et le constat est alarmant. »
- Dans le même temps, la Région se montre très active dans la relance du commerce local: exemple à Deauville et dans ses environs...
- Les lapalissades du CESER de Normandie rapportées par Ouest-France: sans commentaires!
« Le déconfinement débute, et avec lui un monde fragile fait d’incertitudes. Comment la société normande réagit-elle dans son ensemble ? Comment analyse-t-elle le moment que nous vivons ? Quelles leçons en tire-t-elle pour l’avenir, proche ou lointain ? Que demande-t-elle et que propose-t-elle ? » Voici les questions posées par le Conseil économique, social et environnemental régional (Ceser), en entame d’une étude rendue publique ce mardi 19 mai 2020. Des travaux qui résultent du recoupement des témoignages d’une soixantaine d’organisations régionales.
Premier bilan du confinement
Les principaux enseignements du confinement : « Personne n’est épargné, sans qu’il soit possible de généraliser : les témoignages oscillent entre la perturbation temporaire mais surmontable en passant par la « fragilisation », jusqu’à la « catastrophe »», note le Ceser. Si les « amortisseurs de court terme » semblent avoir fonctionné, « les craintes sont vives sur les salaires ou le pouvoir d’achat dans les mois à venir. Sans surprise, l’organisation du système de santé est appelée à subir une révision complète, sans parler de la gestion de la crise par l’ARS (Agence régionale de santé) qui concentre les critiques ».
Déconfinement
Quant au déconfinement, il était aussi attendu que redouté. Avec la question centrale : « Comment anticiper les nouveaux comportements ou les nouvelles attentes des publics ou des consommateurs ? « Impossible », disent les témoignages recueillis. C’est donc le caractère imprévisible du lendemain qui fait peur, appuyé par la crainte d’une « démobilisation » des salariés ou des bénévoles, ainsi que de vives tensions en perspectives dans la sphère du travail. »
Collectivités locales
Le Ceser a observé que le « Conseil régional [avait reçu] une avalanche de requêtes qui vont du soutien à l’économie locale en passant le déploiement de la fibre et l’équipement sanitaire des Normands. Le monde économique applaudit son action et son écoute, mais les syndicats et le monde associatif déplorent un manque de consultation et de transparence ».
Le monde d’après
Selon le Ceser, « les Normands sont unanimes : il faut tirer les leçons de la crise, changer de paradigme, trouver un autre modèle de développement pour notre société, plus « solidaire » et plus « local ». Mais tous aussi sont aussi convaincus que le naturel reviendra au galop ». Propositions des Normands : « La diffusion de la culture du risque auprès des populations, une meilleure gestion des « ruptures » par les gouvernants. »
- Grâce à la solidarité institutionnelle normande, les entreprises régionales ont réussi à préserver leurs marchés à l'export pendant la crise sanitaire:
C’est ce qui ressort d’entretiens menés par l’Agence de développement de la Normandie et de conseillers International Team France Export, du 30 mars au 30 avril 2020, auprès des entreprises exportatrices.
Il ressort de cette étude que malgré le contexte du Covid-19, près de 55 % des entreprises exportatrices normandes ont maintenu leurs activités à l’export. Sur la tranche des entreprises dont la part export est supérieure à 30 % du chiffre d’affaires, 65 % ont maintenu leurs activités à l’export.
En revanche, quelle que soit leur taille ou leur dépendance à l’export, toutes pointent les mêmes difficultés : le manque de visibilité (42 % pour l’ensemble des entreprises ; 32 % pour les entreprises fortement exportatrices), la baisse des commandes (21 % et 32 %) ainsi que les problèmes logistiques rencontrés (21 % et 20 %).
Ces résultats sont à nuancer selon les secteurs : pour les entreprises de la parfumerie et des cosmétiques par exemple, l’activité export est restée à 100 % (86 % pour la santé et les biotechs ; 78 % pour la tech). Ce sont les activités alimentaires (38 %) et vin, spiritueux, bières et cidres (38 %), qui ont le plus souffert durant cette même période.
- Comment manger dans un restaurant post-covid? La solution d'un "désigneur" Normand...
Commentaire de Florestan: il y a comme un truc qui cloche...
- La renaissance de l'Alpine Renault à Dieppe: déjà la fin? C'est ce que les Bretons de Ouest-France croient savoir... après avoir lu le Canard Enchaîné à paraître ce mercredi 20 mai 2020.
Localement, la réaction est très vive! On attend le résultat de la mobilisation de Sébastien Jumel, le député communiste et ancien maire de Dieppe...
L'usine Renault de Dieppe est-elle menacée de fermeture ? Le constructeur automobile envisagerait de fermer quatre de ses usines dont celle-ci, d'après le magazine Challenges et le Canard enchaîné. Une information dont n'ont absolument pas entendu parler les syndicats ni les élus locaux.
Ces révélations ont de quoi surprendre puisque d'importants investissements ont été réalisés dans l'usine il y a deux ans, pour la fabrication de l'Alpine A110 et la construction de ce coupé sportif s'étale sur encore au moins deux ans. Mais la cadence de production avait été réduite à sept véhicules par jour en début d'année d'après l'AFP.
Aujourd'hui, 350 personnes travaillent en CDI dans l'usine.
Tous nos indicateurs sont au vert donc il n'y a aucune raison que l'on ferme une usine comme la nôtre.
Dominique Seraffin, secrétaire du CSE et syndicaliste CFDT, ne croit pas du tout à cette fermeture. "Ce serait une grosse surprise pour nous parce que Dieppe c'est la relance de la marque Alpine, fer de lance de Renault et tous nos indicateurs sont au vert donc il n'y a aucune raison que l'on ferme une usine comme la nôtre."
Les salariés ont interrogé leur direction à ce sujet et sa réponse correspond à leurs impressions : il n'y a aucune raison de fermer l'usine.
"On ne peut pas faire une Alpine autre part qu'à Dieppe, au niveau sécurité, qualité, efficacité, on a un savoir-faire plutôt unique dans la petite fabrication de ce type-là donc je serais vraiment surpris et très déçu que Renault prenne une telle décision. Ça ne me paraît pas possible", ajoute Dominique Seraffin.
"Ce serait inacceptable"
Surprise et incompréhension aussi du côté du maire et du député communistes du secteur, Nicolas Langlois et Sébastien Jumel. "Il faut toujours rester vigilant mais ce n'est pas à l'ordre du jour", souligne le député. "Si c'est dans l'air, il va falloir que cela se dissipe, note pour sa part le maire. On ne peut pas avoir mobilisé des milliards d'argent public pour le chômage partiel et pour soutenir les grands groupes (dont Renault) et avoir des suppressions d'emplois et des fermetures de site. Ce serait inacceptable."
Renault doit présenter son plan d'économies de 2 milliards d'euros le 29 mai.
- A Rouen, l'inquiétude sanitaire, ce n'est pas que le covid-19 c'est aussi et surtout... Lubrizol!
- D'après l'INSEE plus de 450000 Parisiens auraient fui la capitale pendant les mois de mars et d'avril pour aller se confiner en province, notamment en Normandie (dans l'Eure)...
- A Cherbourg, il n'y a plus aucun paquebot de croisière...
Avis de tempête pour la croisière. Depuis deux mois, le monde retient son souffle face à la pandémie de Covid-19. A Cherbourg, la crise sanitaire n’a pas épargné ce secteur d’activité en pleine croissance, après une année faste.
En 2019, pas moins de 55 paquebots avaient fait escale au port de Cherbourg. À leurs bords, un total de 81 348 passagers, mais aussi près de 35 000 membres d’équipages. Une bonne fréquentation notamment portée par les cérémonies du 75e anniversaire du Débarquement, avec huit escales entre le 4 et le 8 juin.
Une année record qui montre l’évolution que le port a connue en quelques années. En 2000, ils n’étaient en effet que 4 500 croisiéristes à poser le pied sur le quai de France.
Lire aussi : Coronavirus : à Cherbourg, de nouvelles escales annulées
L’année 2020 s’annonçait, en revanche, plus modeste, avec un calendrier initial d’avant-crise de 31 escales programmées. Car un certain nombre de compagnies naviguant en Europe les années précédentes avaient choisi d’orienter, à la demande peut-être de leur clientèle, leurs circuits vers la Méditerranée et les Antilles.
Mais la pandémie de Covid-19 est passée par là, venant freiner le port de Cherbourg dans son développement. La saison, qui devait démarrer le 3 avril avec l’escale du Ventura, est totalement à l’arrêt. Les compagnies ont progressivement annulé toutes leurs escales.
Bonjour à tous,Toujours en raison de la crise sanitaire du COVID-19 et des mesures restrictives, nous venons d'…
Publiée par Club Croisière de Cherbourg sur Jeudi 7 mai 2020
Et nombreuses sont les professions qui sont impactées par ces annulations. C’est notamment le cas des taxis et des autocaristes qui assuraient les excursions. Sans oublier restaurants, bars, commerces…
Michel Géhanne, responsable de l’exploitation à la SAS Port de Cherbourg, assure :
C’est une perte financière évidente. Les escales prévues cette année s’annulent les unes après les autres. Je n’ai jamais vécu semblable situation. C’est du jamais vu ! Il y a d’abord eu l’annulation du Norwegian Star le 21 avril, puis celles du Britannia le 25 avril, du Nieuw Statendam le 30 avril, du Queen Victoria le 2 mai, du Veendam le 5 mai et du Marella Explorer 2 le 12 mai…
Et Michel Géhanne de détailler :
Nous sommes passés de 31 escales à 8 escales encore programmées. Mais je ne me fais guère d’illusions sur ces dernières. Les agents n’ont aucune visibilité au cours de l’été. Et c’est le flou après le mois d’août. Le 21 septembre, nous devions accueillir notamment pour sa première escale l’Anthem of the Seas et ses 5 000 passagers.
Michel Géhanne se dit toutefois confiant : « Reste que les prévisions pour les trois prochaines années à venir sont plutôt bonnes. De nouvelles mesures sanitaires seront sans doute à envisager à bord des paquebots, pour les ferries aussi et l’ensemble du trafic. »
Commentaire de Florestan: il ne faudrait pas que le secteur de la croisière sombre comme le... Titanic!
- Comme d'habitude, on vous a gardé le meilleur pour la fin! Une nouvelle fabrication de yaourt... viking dans le pays de Bray! Le skyr brayon, doublement normand, ça vous tente?
Amoureux des produits du terroir, préparez-vous à savourer un nouveau yaourt made in pays de Bray. Le skyr de la ferme est une création du GAEC Brianchon à Nesle-Hodeng.
Un nouveau yaourt est présent sur le marché de Neufchâtel-en-Bray, depuis sa réouverture, samedi 16 mai 2020.
Il s’agit du skyr de la fromagerie du GAEC Brianchon à Nesle-Hodeng (Seine-Maritime).
Il peut se consommer à n’importe quel moment de la journée, du petit-déjeuner au déjeuner, comme au goûter ou au dîner.
Sa créatrice, Amélie Malaval, le propose également à la vente à la fromagerie, du lundi au vendredi de 8h à 13 h,en plus des neufchâtel, tomme fumée, tomme de blanchenesle classique ou à la salicorne, crème fraiche…
Lire aussi : La Blanchenesle, le nouveau fromage brayon imaginé à Nesle-Hodeng
On peut aussi trouver le skyr au drive des Tables de la gare à Neufchâtel-en-Bray.
Nous produisons également la fleur de lin dans notre fromagerie. C'est un fromage à patte molle agrémenté de graine de lin. Avez-vous déjà goûté ? 🤩
Publiée par Fromagerie GAEC Brianchon sur Jeudi 7 mai 2020
L’idée de créer ce yaourt lui est venue en développant un autre fromage, un double-crème.
Après fabrication, il lui reste le lait écrémé. C’est le cas aussi pour le neufchâtel. Mais dans le cadre de la fabrication du fromage star brayon, « on n’a pas le droit de réintégrer le lait écrémé dans le lait », contrairement au double-crème.
Ne voulant pas le jeter, elle a cherché une recette.
La chance a souri à Amélie Malaval :
J’ai goûté le skyr par hasard.
Une belle découverte pour la productrice puisque ce produit islandais est conçu à base de lait écrémé.
Elle a été séduite et a donc décidé d’en créer une variété brayonne. Après plusieurs essais, Amélie Malaval confie :
J’ai réussi à trouver la recette qui me convenait. C’est du lait caillé, sans présure. Ce produit est hyperprotéiné avec peu de matières grasses ».
Après plusieurs tests, auprès des salariés et amis, elle a affiné sa recette de skyr nature pour désormais proposer des pots de 500g.
La productrice détaille :
Il y a une version rustique avec des morceaux et une version plus onctueuse », détaille la productrice.
Elle conseille une dégustation autant salée que sucrée :
« On peut le saler, poivrer, mettre des épices comme du thym. Le skyr s’utilise aussi dans les sauces car il est épais. On peut aussi le déguster sucré, avec des céréales, miel, confitures, fruits… ».
Côté fromages, le double-crème de 160 g est en cours de création. Il sera en vente ce mois-ci, normalement. Il s’appellera double fleur.
Skyr, double fleur, tomme blanchenesle, neufchâtel… De quoi mettre un peu plus l’eau à la bouche de tous les gourmands normands!
Commentaire de Florestan:
Le skyr, fromage islandais d'origine viking bien sûr!
https://www.tentationfromage.fr/fromage/skyr.html
Une recette médiévale à base de skyr islandais:
https://recettemedievale.fr/skyr-ou-farskost/