A Caen et à Rouen, les 26 et 30 octobre 2020: HOMMAGE à Armand Frémont et François Gay pères intellectuels de l'unité normande.
L'Etoile de Normandie a le plaisir de vous communiquer les informations suivantes:
L'inauguration de la salle "Armand Frémont" à l'abbaye-aux-Dames de Caen, siège du conseil régional de Normandie aura enfin lieu le lundi 26 octobre 2020 à 17h30.
Hervé MORIN
Président de la Région Normandie
Monique FRÉMONT, son épouse et ses fils Armand, François et Antoine
ont le plaisir de vous inviter à
L’INAUGURATION DE LA SALLE ARMAND FRÉMONT
Géographe et acteur engagé pour la réunification de La Normandie
LUNDI 26 OCTOBRE 2020 à 17h30
Région Normandie
Abbaye aux Dames, Place Reine Mathilde, 14000 Caen
L'inauguration de la salle "François Gay" à l'hôtel de région de Rouen aura enfin lieu, le vendredi 30 octobre 2020 à 11h30. Elle était d'abord prévue ce printemps mais la crise du coronavirus en a décidé autrement.
Nous nous réjouissons donc que cette initiative soit confirmée car nous avions souhaité que François Gay à Rouen et Armand Frémont à Caen, géographes de nos universités normandes, fussent salués et honorés en tant que pères intellectuels de notre unité normande recouvrée...
Commentaire de Florestan:
L'oeuvre littéraire et intellectuelle d'Armand Frémont a passionné un cinéaste et documentariste américain, Roy Lekus qui a mis en image le portrait de la ville du Havre composé par le grand géographe normand évoquant ses souvenirs d'enfance...
D’origine new-yorkaise, le cinéaste Roy Lekus s’intéresse dans son film Moi, Armand Frémont, enfant du Havre au destin d’une famille et de sa ville. Un long-métrage de 53 minutes, inspiré du livre du prolifique géographe normand La mémoire d’un port, Le Havre (Arléa). À peine terminé, cette biographie historique vient d’être sélectionnée au Fipadoc à Biarritz, la grand-messe du documentaire en France. Entretien avec Roy Lekus.
Quel est le lien entre vous et Le Havre ?
Roy Lekus : « J’ai quitté Paris avec ma femme (Françoise Jolivet) en 1997 pour la Normandie, pour une installation à Gournay-en-Bray et un changement de vie. J’ai tourné en 2000 un film sur l’accueil des marins étrangers dans le port du Havre pour France 3. Le film que je présente sur Armand Frémont remonte à cette période. J’avais acheté son livre La mémoire d’un port, Le Havre et je me suis tout de suite dit que cela ferait un très bon film. »
Qu’est-ce qui vous a interpellé d’emblée ?
« J’ai senti l’intérêt de traiter cette histoire de générations et cette description d’un monde révolu, celui d’un quartier populaire des années trente, les Gobelins. J’ai été séduit aussi par la qualité de l’écriture de ce livre. À travers ce récit d’ascension sociale, le livre traverse le XXe siècle, de la crise des années 30 à la guerre et l’après-guerre. En écrivant le film, je n’en avais pas conscience vraiment, mais il tourne beaucoup autour de l’histoire d’amour entre le petit garçon qui deviendra le géographe et auteur Armand Frémont, le narrateur du film, et son grand-père Édouard Belloncle, petit entrepreneur en papier peint et peinture. »
Vous avez eu recours à quels moyens pour arriver à vos fins ?
« J’ai recours au texte du livre donc, aux images d’archives et à des marionnettes, qui sont imaginées par Françoise Jolivet. Elles sont fabriquées avec la pâte utilisée pour les travaux manuels pour enfants et séchées au micro-ondes. L’apparence de la vingtaine de marionnettes est basée sur des photos de vrais personnages avec des vêtements typiques.
Elles sont là pour donner une touche d’intemporalité et d’universalité au film. »
Vous avez travaillé avec Armand Frémont, mort en mars dernier ?
« J’ai eu la chance de travailler avec lui quelques années, ce qui m’a permis d’avoir son regard sur l’architecture Perret, qui a évolué au fil du temps. »
Pourquoi avoir choisi Michel Vuillermoz ?
« Je n’avais jamais travaillé avec lui. Il a la corpulence d’Armand Frémont qui était grand et je souhaitais une vague ressemblance physique. J’ai été bluffé, il se coule à merveille dans la peau du personnage, un universitaire qui vient d’un milieu populaire. »
Projection en avant-première de « Moi, Armand Frémont, enfant du Havre » en présence du réalisateur jeudi 23 janvier 2020 au Sirius au Havre et diffusion sur France 3 lundi 27 janvier 2020 vers 22 h 50.