David Bobée, chef de la section rouennaise de la Sainte Inquisition progressiste, devrait lire ce qui suit...
David Bobée, grand inquisiteur de Normandie...
En Normandie, à Rouen, la scène du Centre Dramatique National (excusez du peu!) de Normandie entretient, avec l'argent de nos impôts, les activités d'un saint inquisiteur qui a décidé tout seul comme un grand de partir en croisade contre les idées malsaines qui pourraient encore traîner dans les oeuvres de notre patrimoine littéraire, théâtral et musical: ce monsieur se propose, rien de moins, que de "décoloniser les arts" et de "déracialiser" une "culture raciste"...
Sur ce dernier point, nous avions eu l'occasion de faire remarquer à cette réincarnation rouennaise post-moderne et progressiste de Monsieur Homais, que le réel normand était plus compliqué que ce que les bobards subventionnés de Monsieur Bobée pourraient en dire si ledit Bobée s'intéressait enfin à la Normandie et à ce qui s'y passe vraiment: il verrait alors que s'il y a une croisade "décoloniale" à mener il faudrait l'envisager contre Madame Hidalgo, la reine des bobos parisiens à la sauce Bobée qui voudrait faire de la Normandie une colonie rurale et maritime du Grand Paris.
Enfin affirmer que la culture qui a accueilli le sénégalais et normand de coeur Léopold Sédar Senghor est raciste est d'un ridicule qui aurait fini par tuer de lassitude notre génial Flaubert s'il était encore vivant, lui qui n'a cessé, sa vie durant, de livrer des duels avec sa plume contre une "bêtise qui insiste toujours" (Albert Camus).
En attendant, la prochaîne chasse aux sorcières et aux sorciers sur la scène du CDN ou de l'opéra régional de Rouen, ledit Bobée mis au chômage technique par l'actuelle crise sanitaire, aura le temps de lire ce qui suit:
(source: Marianne, n°1229 du 2 au 8 octobre 2020)