PATRIMOINE NORMAND EN PERIL / 11: Sauvons le château de MARTINVAST car le patrimoine c'est le pétrole normand!
Plus c'est évident et moins on voit l'évidence!
LE PATRIMOINE c'est le pétrole du territoire normand!
Répétons:
LE PATRIMOINE c'est le pétrole du territoire normand!
A l'heure où le plan de relance de l'économie régionale normande doit être présenté par Hervé Morin le président de la Normandie avec le préfet de région à Rouen notre métropole régionale qui s'apprête à subir un couvre-feu d'au moins quatre semaines, nous regrettons vivement que le patrimoine architectural, historique et culturel, ne soit pas mieux identifié en tant que ressource territoriale essentielle et stratégique pour une économie régionale dynamique, authentique et non délocalisable!
Prenons l'exemple de cette commune du Nord Cotentin qui s'échine par tous les moyens à acquérir le magnifique château de Martinvast et son domaine mais qui n'y arrive pas faute d'obtenir un soutien financier et institutionnel fort, notamment celui, très attendu de la région:
On a du mal à comprendre les raisons de tant de difficultés alors que ce château pourrait devenir l'un des écrins du tourisme résidentiel normand avec la création d'une hôtellerie de qualité dans ces murs vénérables tandis que le parc et le jardin deviendraient public.
Archives de l'Etoile de Normandie:
http://normandie.canalblog.com/archives/2017/05/22/35309567.html
On craint, une fois de plus, un beau gâchis!
Une belle occasion ratée qui ne l'aurait peut-être pas été dans une région voisine que nous connaissons que trop bien!
La Société d'aménagement foncier et d'établissement rural doit se prononcer ce jeudi 12 octobre 2020 sur le rachat du domaine de Beaurepaire à Martinvast.
À midi ce jeudi 15 octobre 2020, le dossier de financement du château de Martinvast devra être bouclé. En raison des terres agricoles louées, la Safer (Société d’aménagement foncier et d’établissement rural) a en effet laissé deux mois à la municipalité pour faire une demande de préemption.
La municipalité de Martinvast bénéficiait donc de ce laps de temps pour monter un projet, boucler le financement et être prioritaire sur le rachat du château et son domaine. 60 jours seulement pour récolter 2 200 000 €.
Un acheteur privé sur les rangs
À quelques heures de la fin du décompte, elle n’a pour le moment pas réussi le défi. Son maire, Jacky Marie, a donc demandé un délai supplémentaire. Il n’a pour le moment pas de réponse.
Si nous n'avons pas ce délai, le château et son domaine pourront être achetés par un privé. Je crois qu'il y a déjà un dossier. C'est un particulier qui souhaiterait faire ici sa résidence secondaire.
Jacky MarieMaire de Martinvast
Mais pas question encore de perdre tout espoir. Depuis le début du mois de septembre, et même avant, Jacky Marie frappe à toutes les portes. Celles des collectivités, des banques, mais aussi celles des privés.
Nous sommes une petite municipalité et nous ne possédons pas cette somme. Le Cotentin, la Région, n'ont, disent-ils, pas vocation à aider sur des projets patrimoniaux, mais davantage sur des projets pour créer de l'emploi. Les banques refusent, elles aussi.
Jacky Marie
Ce ne sont pas les idées qui manquent…
Restent des investisseurs privés. Eux, ont répondu plus favorablement. « Plusieurs particuliers sont prêts à investir pour monter un projet dans l’enceinte du château et son parc. L’idée est de mettre sur pied une société économie mixte. La municipalité serait actionnaire majoritaire, à hauteur de 51 % », explique le maire.
J'ai reçu plusieurs porteurs de projets. L'un pour faire des chambres d'hôtes, un deuxième pour exploiter l'ancien haras, un troisième pour monter un parc de loisirs dans le bois avec de l'accrobranche. Notre souhait est vraiment de garder le domaine en entier, et de l'ouvrir à tous, pour tous.
Jacky Marie
Mais si les projets affluent, le financement n’est pas pour autant bouclé. Depuis le début de la semaine, Jacky Marie s’active donc pour demander un délai supplémentaire à la Safer. « J’ai envoyé un mail, j’attends la réponse. J’ai même fait appel à la sous-préfète pour essayer de plaider notre cause. J’attends la réponse », assure-t-il.
À midi aujourd’hui, l’organisme devrait rendre sa décision. Le château reviendra-t-il aux mains d’un privé ?