BREXIT: mettre en oeuvre le "PLAN HUGO" pour l'avenir de la pêche dans le golfe anglo-normand!
L'autonomie des îles anglo-normandes en matière de pêche remise en cause par un amendement du gouvernement britannique devant le parlement de Westminster...
Voilà qui doit être pour tous les Normands...
INACCEPTABLE!
C'est mon dreit et j'y ti!
Lire cet article proposé par Ouest-France
Le Comité régional des pêches de Normandie réagit dans un communiqué à un projet d’amendement britannique, qui serait plus permissif vis-à-vis des îles anglo-normandes en termes de pêche
Dans le cadre du Brexit, le gouvernement britannique prépare un projet de loi pour encadrer la pêche dans ses eaux. L’étude de la loi par la chambre des communes a abouti à un certain nombre d’amendements dont un proposé par le gouvernement le 13 octobre concernant les dépendances de la Couronne britannique.
Dans un communiqué, le Comité régional des pêches de Normandie (CRP) s’émeut d’un de ces amendements « visant à mettre en place une clause de mesure permissive vis-à-vis des dépendances de la Couronne (Jersey, Guernesey, île de Man). Ainsi, le gouvernement se laisse la possibilité d’étendre la législation aux dépendances de la Couronne afin de respecter leurs obligations internationales si les dépendances ne le font pas ».
Cela interroge le CRP, « puisque les bailliages ont fait savoir leur opposition à l’introduction de cette clause depuis cet été. En effet, les modalités actuelles d’accès aux eaux pour la pêche dans les îles anglo-normandes sont le fruit des longues relations entre les bailliages et leurs voisins normands et bretons ».
Le CRP dénonce « une menace pour le Traité de la Baie de Granville au moment où le gouvernement jersiais en a réaffirmé son attachement. À la lecture de la presse britannique il semblerait que la concertation ait été réduite au minimum. Cet amendement nous interpelle quant à la possibilité offerte à Londres d’introduire, sous couvert d’accords internationaux, de grands navires de pêche. »
Le CRP rappelle également : « Le traité de la Baie de Granville limite les accès aux bateaux riverains avec un contingent et le Comité régional des pêches de Normandie a accepté de réduire ce contingent dans les eaux de Jersey à hauteur des pratiques réelles des bateaux français. »
Et soutient: « la volonté des bailliages de Guernesey et de Jersey de maintenir de bonnes relations de voisinage. Nous souhaitons poursuivre la gestion conjointe des eaux du golfe normand-breton indépendamment d’un potentiel accord plus global entre Londres et Bruxelles qui ne prendrait pas en compte les enjeux locaux ».
Commentaire de Florestan:
Nous nous réjouissons que le Comité Régional des Pêches de Normandie défende enfin les positions que nous avons toujours su défendre ne varietur sur l'Etoile de Normandie, à savoir:
La défense d'un intérêt régional normand au sens large qui s'étend donc à celui de nos cousins des bailliages et états de Jersey, Guernesey, Aurigny et dépendances (Seigneurie de Sercq).
Concrètement, il s'agit d'éviter de mettre de l'huile sur le feu notamment au niveau médiatique en évitant le spectre de la bataille navale entre pêcheurs qui pratiquent le même type de pêche: une pêche artisanale et écologiquement respectueuse de la ressource halieutique avec des marins passionnés et amoureux d'un magnifique terroir maritime.
Ce sont nos "travailleurs de la mer" qui ont été magnifiquement chantés par Victor Hugo dans l'un de ses plus célèbres romans écrit alors qu'il était en exil à Guernesey:
D'où cette suggestion faite à tous les acteurs et parties prenantes de ce dossier, à savoir, tous les pêcheurs et les collectivités territoriales concernées par l'avenir de la pêche dans le golfe "normano-breton" ou "anglo-normand":
Ouvrir une grande négociation générale ayant pour objectif d'étendre et de renforcer les clauses des accords de la baie de Granville (2000) des îles Chausey et de la baie du Mont-Saint-Michel au Sud jusqu'aux Casquets au Nord pour englober dans une zone maritime unifiée l'ensemble des usagers, l'ensemble des pêcheurs.
On pourrait appeler cette ambition, cette vision partagée par tous sur les rives de notre Méditerrannée anglo-normande:
LE PLAN HUGO