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L'ETOILE de NORMANDIE, le webzine de l'unité normande
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5 novembre 2020

COVID: L'académie de Normandie en pleine tourmente! Le coup de gueule d'Hervé Morin...

Crise de nerfs dans les lycées normands (mais aussi ailleurs en France):

Les chefs d'établissements, notamment les proviseurs, sont ulcérés d'apprendre les dernières évolutions du protocole sanitaire et du cadre d'organisation des lycées, par... voie de presse! En consultant, par exemple, dès potron-minet l'application pour smartphone d'un grand quotidien du soir pour connaître la dernière humeur du cabinet d'un ministre de l'Education Nationale qui gère la crise au fil de l'eau et au... doigt mouillé!

Comme toujours, les conséquences sont concrètes. Par exemple, pour diminuer le nombre des élèves présents dans les établissements, faut-il fonctionner en "mode hybride" c'est-à -dire, à la fois, en "présentiel" avec une partie des classes dans les murs du lycée et en "distanciel" avec l'autre restant à la maison (télé-enseignement)? Faut-il faire une rotation des élèves en semaine pair et impair en coupant les effectifs en deux? Sachant que le dilemme consiste à faire respecter un protocole sanitaire renforcé tout en gardant  "en même temps" (sic!) au maximum tous les élèves (crainte de l'absentéisme et du "décrochage" scolaire) tout en les distancant au maximum entre des murs que l'on ne peut pas repousser, dans des classes que l'on ne peut pas démultiplier et un dernier passage à la cantine qui ne peut pas se faire à ... 15heures.

A Paris, tant au ministère que sur les plateaux de télé, la position de M. Blanquer n'arrête pas de valser et la rectrice de Normandie fait, elle aussi de la communication de crise dilatoire dans les médias en attendant des consignes claires et définitives d'une hiérarchie jacobine qui a perdu... la tête!

Pendant ce temps-là, du côté de la région Normandie, Hervé Morin a bien raison de garder son sang froid mais alors qu'un projet régional de dotation de tablettes aux lycéens normands en cas de reconfinement partiel ou total des établissements scolaires est en attente depuis juillet dernier, on peut comprendre que le président de la Normandie finisse par perdre patience lui aussi!

https://actu.fr/normandie/caen_14118/covid-19-en-normandie-dans-les-lycees-nous-ferons-du-cas-par-cas_37291503.html

Covid-19 en Normandie : « Dans les lycées, nous ferons du cas par cas »

Rectrice de l'Académie de Caen (Calvados), Christine Gavini-Chevet évoque la situation sanitaire dans les lycées, où le brassage des jeunes inquiète élèves, enseignants et parents.

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Christine Gavini-Chevet, la Rectrice de l’Académie de Caen (Calvados), assure que les établissements scolaires resteront ouverts. Pour l’instant. (©Nicolas Claich/Liberté – Le Bonhomme libre.)

Actu : La situation sanitaire inquiète nombre de lycéens, mais aussi d'enseignants et de parents d'élèves. Que leur répondez-vous ?

Christine Gavini-Chevet : Le nouveau protocole, publié le 30 octobre, accentue déjà les mesures précédentes. Il sera mis à jour le 9 novembre, avec l'objectif de diminuer le brassage des élèves, notamment au moment de la restauration scolaire, où le respect des distanciations sociales n'est pas évident. Certains établissements pourront ajouter un service à la cantine, par exemple. En primaire et au collège, c'est relativement simple à mettre en place, d'autant que nos établissements ne sont pas bondés.

À lire aussi

« Pas de fermeture, pour l’instant »

C'est dans les lycées que se posent le plus de problèmes...

C. G-C. : Nous avons demandé à tous les établissements de la région Normandie de nous proposer un plan de continuité d'ici au 9 novembre. Nous les étudierons au cas par cas, en fonction de la configuration des locaux et toujours en lien avec la situation épidémique. Certains seront peut-être amenés à faire des cours à distance une partie du temps. Mais l'objectif est de rester le plus possible en présentiel. Il est important de ne pas perdre le lien avec les élèves, pour éviter le décrochage. Une chose est certaine : il est hors de question de passer brutalement à 50% du temps à distance. Pour l'instant, il n'est absolument pas envisagé de fermer les établissements comme au mois de mars. Nous sommes relativement confiants car nous n'avons eu que très peu de contaminations en milieu scolaire.

Et Vigipirate ?

À la crise sanitaire s’est ajoutée, après l’assassinat par un islamiste radical de Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie à Conflans Sainte-Honorine, un contexte sécuritaire anxiogène autour des établissements scolaires. Ceux-ci font l’objet d’une surveillance particulière dans le cadre du plan Vigipirate. « Nous avons deux crises majeures à gérer en même temps, observe Christine Gavini-Chevet. En terme de priorité, Vigipirate devance la crise sanitaire. Protéger les élèves et nos personnels est notre priorité absolue ».

Quelles solutions pourraient être envisagées ?

C. G-C. : Nous avons déjà reçu des projets d'établissements, qui sont très intéressants. Dans l'Eure, un lycée va proposer un rythme sur trois semaines, avec trois groupes différents : deux semaines en présentiel, une semaine à distance. À Caen, un lycée va mettre en place une partie des cours à distance, sauf pour les élèves repérés comme « décrocheurs » lors du premier confinement. L'idée est de faire connaître ces bonnes pratiques aux autres établissements, sans a priori idéologique.

Certains lycées passent à l'hybride

Certains établissements ont déjà activé leur "plan de continuité" de l'enseignement, après avoir reçu l'aval du rectorat. "Nous avons déjà dit "oui" à certains lycées dont les projets étaient très bien construits", indique Christine Gavini-Chevet.
Les lycées Arcisse-de-Caumont de Bayeux et Jean-Rostand de Caen, par exemple, ont franchi le pas et vont passer rapidement à une partie d'enseignement à distance.

« Un effort particulier pour les bacheliers »

Les élèves de Terminale, qui doivent passer le bac en fin d'année, sont particulièrement inquiets...

C. G-C. : Un effort particulier sera fourni en leur direction. Ils ont déjà été affectés l'an dernier, avec trois mois de cours en moins. Nous ne souhaitons pas, autant que possible, réduire les cours en présentiel. Une réflexion est en cours au ministère. Un comité de suivi a soumis l'idée d'annuler les épreuves communes prévues en novembre et janvier, mais ce n'est pas encore acté.

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Qu'en est-il des classes d'enseignement supérieur hébergées au sein des lycées (BTS, prépa...) ?

C. G-C. : Ces élèves sont considérés comme plus autonomes. Le distanciel serait plus simple à mettre en place. Mais, encore une fois, chaque établissement proposera une solution en fonction de sa configuration.


 

Le président de la Normandie, perd patience, on vous l'a dit, face à une administration de l'Education Nationale encline à diluer le réel et à pratiquer l'art dilatoire: cela vaut tant pour le niveau des élèves qui baisse que pour le véritable niveau de circulation du virus dans les lycées avec les risques de contamination qui vont avec!

https://www.lefigaro.fr/politique/covid-herve-morin-ne-croit-pas-aux-chiffres-de-jean-michel-blanquer-sur-les-contaminations-dans-les-lycees-20201106

Covid : Hervé Morin ne croit pas aux chiffres de Jean-Michel Blanquer sur les contaminations dans les lycées

Le président de la région Normandie somme le gouvernement de «desserrer l'étau des effectifs» dans les établissements.

Publié il y a 4 heures

Pour Hervé Morin, le chiffre de «3528» élèves contaminés, estimé par Jean-Michel Blanquer, ne colle pas à la réalité. Le président de la région Normandie, territoire confronté à une deuxième vague du Covid «pire» que la première, est convaincu que le vrai chiffre est au moins deux fois plus élevé, est plus proche de la moyenne nationale de 10%, soit environ 6000 cas.

Au rythme actuel de 50 000 contaminations par jour, soit 350 000 par semaine, l'élu juge en effet impossible que si peu de jeunes soient impactés sur une population de 7 millions d'élèves particulièrement exposée à la circulation du virus.

Face à une poussée de manifestations observées dans plusieurs lycées à Paris comme en province, Blanquer a voulu rassurer en annonçant un déploiement de tests à proximité et au sein des établissements. Vendredi sur RTL, il a annoncé qu'au-delà des 3528 élèves contaminés, 1165 cas étaient également enregistrés chez les personnels. Un chiffre «maîtrisé», selon le ministre, qui juge ces seuils sous les proportions constatées dans le reste de la population.

«Très énigmatique»

«Mais ce chiffre est très énigmatique», juge l'élu normand. Sur la base d'entretiens avec des professionnels de santé, Morin note que si de nombreux jeunes sont asymptomatiques, ils restent néanmoins contagieux, et encore davantage dans des établissements qui n'avaient pas anticipé leur concentration.

«Je ne dis pas que l'équation est facile mais franchement, nous avons péché par excès de confiance. Et je ne parle pas des 14 000 lits promis par Véran... Là, on réagit dans la panique», déplore Hervé Morin, avant d'ajouter: « Un lit représente un coût annuel de fonctionnement et de personnel proche de 500 000 euros par an, donc pour 10 000 lits, il fallait 500 millions d'euros alors que ce reconfinement va nous coûter des dizaines de milliards et des vies brisées ».

L'ancien ministre critique également un «manque d'anticipation» dans de nombreux domaines comme l'achat de matériel informatique portable, la réactivité des tests, l'organisation des classes et des flux ou encore la stratégie en liaison avec les collectivités locales.

Face à l'urgence, Hervé Morin lance un message d'alerte au gouvernement. «Il est urgent de desserrer l'étau des effectifs et réduire les facteurs de contamination en planifiant des demi-classes. Les Français ne peuvent pas comprendre que l'État ferme les commerces quand il se montre incapable d'organiser un distanciel plus important dans nos lycées».

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Commentaires
G
Je conchie virtuellement les contributeurs multi pseudos qui ne respectent pas les noms de leurs interlocuteurs. La remarque de Caennais n'est pas dénuée de pertinence, même si je ne connais pas le sketch de référence, pour être passé récemment à Marseille, c'est pathétique.
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C
Qu 'est - ce qu 'on s'en fiche de Raoult ...<br /> <br /> C 'est pas lui qui va sauver le monde <br /> <br /> Les groupies de ce type sont à mourir de rire, on dirait le sketch des Inconnus de Skippy le grand Gourou
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G
Elle est professeur en quelle spécialité médicale, cette madame Lefebvre qui esy 2 à 3 matins par semaine sur le plateau des GG et régulièrement dans des émissions de débats de fin d'après-midi ?<br /> <br /> <br /> <br /> Je ne suis pas certain de faire plus confiance à cette polémiste qu'au professeur Pialoux, infectiologue à l'hôpital Tenon<br /> <br /> https://jeanyvesnau.com/2020/09/14/chloroquine-le-pr-gilles-pialoux-soupconne-le-pr-raoult-de-ne-pas-avoir-respecte-les-regles-ethiques/<br /> <br /> Ou le professeur Eric Caumes <br /> <br /> https://www.lindependant.fr/2020/10/26/covid-19-le-professeur-eric-caumes-attaque-didier-raoult-il-nous-a-donne-une-bonne-lecon-dutilisation-malfaisante-des-reseaux-sociaux-et-des-medias-9164516.php
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N
Confinement, couvre feu ou masque ne servent à rien. Des pays ont bien plus confiné que nous, d autres pas du tout, avec ou sans masque.....le taux de mortalité est pratiquement toujours le même. Laissons faire , soignons et protégeons ceux qui en ont besoin. <br /> <br /> Notre pays a les plus mauvais résultats économiques de la planète...comme d habitude
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C
Les enseignants au bord de la crise de nerf! (Impréparation face au Covid, décapitation de Samuel Paty...)<br /> <br /> <br /> <br /> https://actu.fr/societe/trois-manifestations-d-enseignants-prevues-en-seine-maritime-les-collegues-sont-a-bout_37356429.html
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