Le CESER... à rien car il n'est pas assez... normand!
La crise sanitaire exceptionnelle du coronavirus sert de révélateur de toutes nos défaillances, de toutes nos mutations... Un monde s'en va tandis qu'un nouveau se présente sans trop savoir à quoi il pourrait ressembler. Nous sommes donc dans cet intermède trouble duquel, nous a prévenu le philosophe italien Gramsci, peuvent surgir des monstres mais la confirmation de certitudes indiscutables dont l'évidence peut rassurer.
La Normandie fait partie de ces certitudes qui devrait donner du courage et de la volonté à celles et ceux qui doivent en avoir surtout lorsqu'il s'agit d'être connu et reconnu comme un "acteur" ou un "décideur" de la société civile régionale avec la responsabilité d'avoir des idées pour barrer un navire dans la brume...
C'est le rôle, a priori, dévolu aux "corps intermédiaires" de la société civile "organisée" que de proposer des réflexions, des solutions à soumettre aux élus du conseil régional ainsi qu'à l'exécutif régional.
Mais force est de constater que les corps en question sont vraiment... intermédiaires, flottant entre deux ignorances sinon deux mépris: la société civile régionale proprement dite par en- dessous, l'exécutif régional par au-dessus.
La réforme des Céser (Conseil Economique Social et Environnemental Régional) est plus que jamais indispensable: nous avons ici fait des propositions pour que le CESER de Normandie soit vraiment... Normand!
Archive de l'Etoile de Normandie:
http://normandie.canalblog.com/archives/2015/12/21/33101734.html
A priori, nous ne sommes pas les seuls à penser que le bilan des activités du CESER de Normandie est quelque peu... léger!
On lira l'analyse ci-après du troubadour Bertrand Tierce dans la dernière édition de sa "Chronique de Normandie" (n°652)
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