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L'ETOILE de NORMANDIE, le webzine de l'unité normande
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27 novembre 2020

La Magna Carta toujours invoquée en Angleterre!

C'est mon dreit et j'y ti!

A la fin du règne de Guillaume le Conquérant comme duc de Normandie et roi d'Angleterre, la coutume de Normandie, droit privé et public fut mise par écrit en latin et compilée au point d'en faire la première grande tentative en Europe occidentale d'un retour à cadre juridique complet de droit écrit après la fin de l'empire romain d'Occident.

Ce droit normand, dans sa dimension publique, disposait de lois qui protégeaient de l'arbitraire. Au niveau individuel, la procédure bien connue de la "clameur de Haro" protégeait contre toutes les voies de fait avec, déjà, le principe d'une sécurité publique fondée sur la responsabilié collective.

Ce que l'on sait moins c'est que ce principe de "clameur" individuelle contre un arbitraire individuel a été doublée par un principe de clameur collective contre l'arbitraire du Prince: c'est la "clamor patriae", la clameur pour la patrie qui aurait été introduite par un Guillaume Le Conquérant toujours aussi méfiant dès qu'il s'agit d'exercer le pouvoir suprême.

Une collectivité locale avait donc le droit de pousser la "clamor patriae" dans le cas où le Prince faisait preuve d'arbitraire illégal par rapport à la coutume dont il avait le devoir de faire respecter car, contrairement, aux rois de France qui depuis Philippe II dit "Auguste" s'inspirèrent du modèle juridique impérial romain qui fait du droit un outil politique et de gouvernement à la main du souverain au nom de l'intérêt général, les souverains anglo-normands sont au service du droit et de son maintien, ce qui change tout: c'est la raison pour laquelle, la devise encore exprimée en français de la monarchie britannique proclame "Dieu ET mon droit" pour bien insister sur une double et égale légitimité pour le pouvoir.

C'est ainsi qu'en 1215, Jean Plantagenêt dit "Sans-Terre", le dernier duc-roi d'Angleterre et de Normandie fut contraint de signer la "grande charte" ou "Magna Carta" après avoir subi une "clameur pour la patrie" pour avoir voulu faire depuis Londres ce que le Capétien a su faire depuis Paris: imposer à la population du royaume de France une fiscalité arbitraire extraordinaire permanente qui dure jusqu'à aujourd'hui...

https://www.courrierinternational.com/article/2013/09/05/la-magna-carta-fierte-anglo-saxonne

Nous corrigeons: fierté anglo-normande!

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https://www.lefigaro.fr/conjoncture/des-commercants-britanniques-invoquent-la-magna-carta-pour-rester-ouverts-20201127

Des commerçants britanniques invoquent la Magna Carta pour rester ouverts

La Magna Carta a été signée le 15 juin 1215 par le roi d'Angleterre Jean Sans Terre.

Opposés aux restrictions imposées contre la pandémie, certains commerçants britanniques invoquent la Magna Carta, texte fondateur de la démocratie moderne, comme justification pour rester ouverts, même si la police n'est pas du même avis.

La Magna Carta a été signée le 15 juin 1215 par le roi d'Angleterre Jean Sans Terre sous la pression de barons rebelles soucieux de limiter l'arbitraire royal. Invoquant ce célèbre texte historique, une coiffeuse près de Bradford, dans le nord de l'Angleterre, est devenue une héroïne chez les adversaires du confinement sur les réseaux sociaux. Elle a cumulé 17.000 livres (environ 19.000 euros) d'amendes pour avoir maintenu son salon ouvert, malgré le confinement de quatre semaines débuté début novembre en Angleterre.

Sinead Quinn publie régulièrement sur Instagram des images de ses confrontations avec des représentants des autorités locales et de la police. «Je ne consens à aucune amende», déclare-t-elle à un policier dans une vidéo publiée récemment. «Je n'enfreins aucune loi. J'exploite mon entreprise en vertu du common law», le système juridique britannique, affirme-t-elle. Dans une autre publication, Mme Quinn cite «l'article 61» de la Magna Carta pour défendre «le droit de s'opposer à la loi si nous sentons que nous sommes injustement gouvernés».

Les autorités locales ont jugé l'attitude de la coiffeuse «égoïste et irresponsable» pendant cette période où toute l'Angleterre subit des restrictions pour freiner l'épidémie de nouveau coronavirus, qui a fait plus de 57.000 morts dans le pays, le plus endeuillé d'Europe.

La coiffeuse n'est pas seule à tenir ce discours. Parmi les autres rebelles invoquant la Magna Carta pour rester ouverts figurent un salon de tatouage à Bristol et une salle de jeux pour enfants à Liverpool. Dans tous les cas, les forces de l'ordre n'ont pas été sensibles à leurs arguments, infligeant des amendes et rappelant que la loi actuelle, et non celle d'il y a 800 ans, est pertinente. Comme l'explique un policier dans une vidéo filmée à la salle de jeux de Liverpool: «La Magna Carta ne connaissait pas le Covid-19.»

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