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Revue de presse normande au 23 décembre 2020: La Normandie remporte le concours national de... MISS BETON!
Revue de presse normande au 23 décembre 2020... Pour l'esprit de Noël, on repassera!
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https://www.ouest-france.fr/normandie/epr-a-penly-incomprehensible-pour-eelv-en-normandie-7097094
Mais à Flamanville, la centrale sert surtout à donner de l'énergie aux... Ecologistes!
Un projet d'énergie renouvelable intelligent qui ne consomme pas d'espace et qui ne détruit pas nos paysages comme les éoliennes:
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L'Heure des Pros du 15/12/2020 | CNEWS
Un dépistage pas si massif que cela au Havre...
Fromages et desserts du Cotentin médaillés à l'occasion d'un concours international:
Un robot pédagogique pour apprendre le métier de maraîcher...
Grâce au volontarisme de la région Normandie, le plan de sauvetage des races animales normandes commence à donner ses premiers résultats:
En Normandie, la renaissance de 22 races menacées (ouest-france.fr)
Grâce à six lycées agricoles, qui établissent des tests et référentiels techniques, des éleveurs relancent les races normandes : poulets de Gournay, cochon de Bayeux ou mouton de La Hague… Qui ont failli disparaître.
Hervé Morin, président de la Région, voit dans la poule de Gournay noire aux taches blanches, les qualités gustatives et la tendreté de la volaille de Bresse emmaillotée de tissu pour les fêtes de fin d’année. Prestigieuses volailles qui sont vendues pendant trois jours, « les trois glorieuses », notamment aux grands chefs cuisiniers. Le président de la Normandie se prend à rêver d’une même vente sous les halles de la région.
On en est pourtant encore loin : le poulet de Bresse, ce sont 100 000 têtes ; la poule de Gournay, dix fois moins. Mais le volatile revient de loin : la Gournay a bien failli disparaître. Elle est l’une des 22 races normandes menacées qui renaissent, avec des cheptels en augmentation, qu’il s’agisse du mouton roussin de La Hague, du canard de Duclair, de la poule de Pavilly, de l’âne du Cotentin, du cochon de Bayeux, du lapin d’Hotot, de la chèvre des fossés ou encore de l’abeille noire.
Structurer une filière
Six lycées agricoles normands d’Yvetot (76), Vire (14), Sées (61), Saint-Lô Thère, Saint-Hilaire-du-Harcouet et Coutances (50) ont répondu à l’appel de la Région, qui consacre à la sauvegarde de ces races 500 000 € par an, pour prendre une ou plusieurs races sous leur aile et en devenir les ambassadeurs. Ainsi, Yvetot a reçu 200 poussins de Gournay en août 2020, aujourd’hui de beaux coqs et poules de quinze semaines promis à l’abattage et 80 roussins.
« Il ne s’agit pas d’être nostalgique et de relancer ces races anciennes pour le seul plaisir. Il s’agit de structurer une filière et de voir si un élevage, encore un marché de niche aujourd’hui, peut être viable », souhaite Hervé Morin. Le président de la Normandie parle tout de même de « fierté de sauver nos races normandes. La Normandie est la région qui compte le plus de races patrimoniales. L’enjeu est de conserver et valoriser un patrimoine vivant lié à notre histoire, notre culture, notre identité normande, tout en s’adaptant aux changements de notre environnement ».
Relais technique
À Yvetot, le poulet de Gournay et les moutons roussins et avranchins ; à Sées, le canard de Duclair et les poulets de Gournay et du Merlerault ; à Vire, le cochon taché de noir de Bayeux ; à Saint-Lô Thère, Saint-Hilaire du Harcouët et Coutances les agneaux du Cotentin et roussins de La Hague… Chaque établissement a adopté une ou plusieurs races. Les lycées sont des relais techniques et d’information pour de futurs éleveurs qui disposent ainsi d’un outil régional d’approvisionnement leur permettant d’investir dans l’élevage et la commercialisation.
Le lycée agricole d’Yvetot établit par exemple des référentiels techniques en bâtiment et en plein air dans le cadre de son projet « Gournexcel », pour élaborer un cahier des charges sur la volaille avec une finition haut de gamme au lait et un bien-être animal comme… le poulet de Bresse.
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En 2020, la Normandie a remporté aussi le concours national de la région qui bétonne le plus son territoire!
Selon l'agence régionale de la biodiversité, chaque année l'équivalent de la superficie de la ville de Rouen est bétonnée en Normandie!
Chaque année, l'équivalent de la ville de Rouen est bétonné en Normandie ! | 76actu
Une dernière étude de l'Agence normande de la biodiversité et du développement durable démontre que chaque année, l'équivalent de la ville de Rouen est bétonné en Normandie.
2 133. C’est le nombre moyen d’hectares grignotés chaque année en Normandie pour construire de nouveaux bâtiments, soit l’équivalent de la ville de Rouen (Seine-Maritime) !
Ce chiffre est issu d’une étude en cours d’élaboration de l’Agence normande de la biodiversité et du développement durable, dont la sortie est prévue pour le premier semestre 2021.
La Normandie, l’une des régions qui artificialise le plus ses sols
« La Normandie est la quatrième région de France qui artificialise le plus ses sols, derrière l’Ile-de-France, les Pays-de-la-Loire et la Bretagne, indique Iuna Thomas, chargée de mission scientifique à l’agence normande. On peut remarquer que les régions littorales et près des grandes métropoles sont souvent celles qui artificialisent le plus. »
Effectivement, quand on regarde les chiffres par département, le Calvados est le département qui bétonne le plus selon les dernières données disponibles (2017), suivie par la Seine-Maritime, la Manche, puis l’Eure et l’Orne (voir infographie).
Le Calvados, le département qui construit le plus
« Les zones les plus touchées par l’artificialisation de nouvelles terres sont principalement situées sur le littoral entre Caen et Le Havre, autour de Caen et le long de l’axe Seine autour de Rouen », commente Iuna Thomas.
Cependant, depuis 2009, le nombre d’hectares grignotés chaque année en Normandie ne fait que de baisser. « 2 113, c’est une moyenne entre 2009 et 2017. Mais depuis quelques années, on observe tout de même des choses positives. On est passé 2 606 hectares supplémentaires artificialisés en 2009 à 1 661 en 2017 », constate Iuna Thomas.
Même si l’objectif du plan Biodiversité de juillet 2018 est de réduire ce chiffre à… zéro ! « Nous en sommes encore loin mais c’est une tendance au recul que nous observons », positive la chargée de mission scientifique.
« Artificialisation n’est pas synonyme de dynamisme »
Ces nouveaux bâtiments construits sont destinés à 75% pour l’habitat et 19% pour l’activité. Le reste étant destiné à un usage mixte ou inconnu. Iuna Thomas déplore que ces nouvelles constructions soient mises en place sur des communes qui perdent des ménages :
36,8 % des communes, soit 1002 communes, artificialisent alors même que le nombre de ménages ajouté au nombre d’emplois a diminué sur leur territoire.
Luna Thomas chargée de mission scientifique à l'Agence normande de la biodiversité et du développement durable
La chargée de mission scientifique tient à rappeler aux élus que l’artificialisation n’est pas forcément synonyme de dynamisme. « Ce n’est pas parce que l’on va construire une nouvelle zone commerciale, une nouvelle zone d’activités, que de nouveaux habitants vont s’installer, souligne-t-elle. Ce n’est pas si simple. »
À cela s’ajoute la vacance de nombreux logements, selon une étude du Conseil économique social et environnemental régional (Ceser), publiée en septembre 2018. « C’est en Normandie que cette hausse est la plus forte parmi les régions de France, la moyenne étant de 3,4 % pour la France métropolitaine », peut-on lire dans le rapport.
Les centres-villes se vident au profit de nouvelles constructions en périphérie, que ce soit pour l’habitat, le commerce ou les activités économiques. Mais la vacance ne concerne pas seulement les centres : les trop nombreuses cellules commerciales au sein des zones périphériques sont également concernées, précise l’étude.
Des conséquences environnementales et sociétales
La progression des espaces artificialisés s’opère « aux dépens des terres agricoles, souvent de grande qualité » précise le Ceser, et dans une moindre mesure au détriment des zones naturelles ou boisées.
Les conséquences environnementales et sociétales sont nombreuses selon le rapport, notamment du fait de « l’imperméabilisation des sols avec l’aggravation des risques d’inondation dont l’utilisation à des fins de production alimentaire ou non alimentaire est définitivement compromise ».
Face à ces constats, l’Agence normande de la biodiversité et du développement durable veut, avec cette nouvelle étude, qui sera publiée en 2021, informer les collectivités, les professionnels, les décideurs… « pour les emmener vers des solutions plus durables », conclut Adrien Guillemette, chargé de communication à l’Agence normande de la biodiversité et du développement durable.
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