Revue de presse normande au 6 février 2021
Revue de presse normande à la date du 6 février 2021: l'actualité normande reste dominée par la question de la crise sanitaire mais aussi par la polémique du contournement autoroutier Est de Rouen puisque ce lundi 8 février 2021, le conseil métropolitain de Rouen devra en décider définitivement: les élus de l'actuelle majorité socialiste qui avaient déjà voté en faveur de ce projet oseront-ils persister dans leur vote sachant que le patron de la métropole qui a le pouvoir d'ouvrir et de fermer la bourse a fait savoir qu'il avait changé d'avis sur ce projet essentiel pour l'aménagement du territoire normand...
Retour possible de la neige en Normandie ce week-end du 6 et 7 février 2021:
A Saint-Lô, un magnifique geste de solidarité normande...
Christophe Rachedi, gérant d’une société de nettoyage à Saint-Lô, offre ses services aux patrons de cafés, restaurants et discothèques. Un acte de générosité qui doit se poursuivre jusqu’à leur réouverture.
« Ça me fait du bien d’aider les gens. » C’est l’histoire d’un coup de propre qui met du baume au cœur. Habitant de Saint-Lô, Christophe Rachedi gère la société de nettoyage Rénov & Net’. Il intervient chez des particuliers et des professionnels pour redonner de l’éclat à leurs fenêtres ou leur vitrine. C’est comme cela qu’un déclic lui est venu : « Beaucoup de mes clients saint-lois ont des restaurants ou des cafés dans leur voisinage. En les voyant fermés, je me suis dit qu’ils étaient délaissés. »
« Je veux redonner des couleurs à ces établissements »
Christophe Rachedi décide alors de prendre les choses en main et d’offrir ses services gratuitement à tous les restaurateurs, cafetiers et gérants de discothèques du secteur. « Avec le temps, on pourrait oublier tous ces établissements fermés au public. Mon seul souhait, c’est qu’ils ne soient pas sales. Je veux leur redonner des couleurs. »
Ce vendredi 5 février, c’est au restaurant La Maison, à Saint-Lô, que Christophe Rachedi avait rendez-vous pour redonner de l’éclat à la vitrine. « Ça fait du bien de se sentir soutenu. C’est sympa et ça permet de prendre des contacts pour la suite », apprécie Kévin Fielder-Fouché, le patron, tout en proposant quelque chose à boire à son bienfaiteur.
Un coup de main jusqu’à la réouverture
Un temps, ce grand colosse à la barbe cachée par le masque a même pensé jouer les bons samaritains anonymement. « Je comptais intervenir sans leur autorisation. Mais comme certains ont des contrats avec d’autres sociétés, ça aurait mis le bazar, ce que je ne veux pas du tout. »
Mais comment concilier cette générosité avec son activité professionnelle ? Là encore, Christophe Rachedi épate par son sens du dévouement. « Mon activité est calme pendant l’hiver. J’ai donc envie d’en profiter pour donner mon temps libre à ceux qui en ont besoin et qui n’ont pas forcément les moyens de payer un nettoyage en ce moment. Ça me fait du bien d’aider les gens. »
Et plus qu’un coup de main passager, le patron assure que son aide est amenée à durer. « J’offrirai ce service aux restaurants, cafés et discothèques tant qu’ils seront fermés. Si dans deux mois, une vitrine où je suis déjà passé est à nouveau sale, j’y retournerai. Il faut que les gens osent me contacter. » Pour l’instant, Christophe Rachedi n’est intervenu qu’à Saint-Lô, mais il se dit prêt à se déplacer dans les communes limitrophes d’Agneaux, Torigny-les-Villes, Condé-sur-Vire, Pont-Hébert ou encore Tessy-Bocage.
Contact : Christophe Rachedi, tél. 07 80 36 70 03.
Contournement Est de Rouen: Laurent Bonnaterre appelle au référendum d'initiative locale. Il a bien raison!
On espère qu'il n'est pas trop tard car le conseil métropolitain de Rouen doit voter sur le contournement Est ce lundi 8 février 2021 sachant que ce même conseil métropolitain avait déjà donné son accord sur ce même projet avec le vote d'une enveloppe financière de 66 millions d'euros lorsque la métropole de Rouen était présidée par le socialiste Frédéric Sanchez...
De son côté, les professionnels de l'Union Portuaire de Rouen se mobilisent:
Le temps ou Messieurs Boulocher et Mayer-Rossignol faisaient prose commune semble bien révolu!
La statue de Napoléon 1er déboulonnée par le Nouveau Maître de Rouen révèle ses secrets un peu tardivement: on se demande pourquoi l'actuelle municipalité n'a pas souhaité communiquer plus tôt sur cette belle découverte patrimoniale.
Peut-être parce qu'à la mairie socialiste de Rouen, ils ont été déçus de ne pas pouvoir annoncer la fabuleuse découverte d'un manifeste féministe progressiste décolonial indigeniste racialisé intersectionnel trans-genre de... 1865!
A Isigny-sur-Mer, le petit patrimoine fait l'objet de toutes les attentions:
Cotentin: des archives privées rescapées des bombes de 1944...
A Elbeuf, une réhabilitation du patrimoine industriel exemplaire!
Citation:
Plus long et plus cher mais…
Avec cette appétence pour la rénovation urbaine, Djoudé Merabet, maire PS d’Elbeuf depuis 2008, a été reconduit, après les dernières municipales, délégué de l’association Sites et cités remarquables pour la Normandie. Le maire est fier de la réhabilitation et de la reconversion. « Réhabiliter, requalifier, c’est plus long et plus cher et c’est une prise de risque, reconnait-il. Mais c’est une grande satisfaction de transmettre ce patrimoine. »
Prochaine rénovation : la halle aux poissons de 1884, inspirée des halles Baltard à Paris, devenue un garage automobile puis pour motos. Elle conservera sa charpente et ses colonnes métalliques, ses larges baies de verre mais accueillera un musée des arts numériques. Djoudé Merabet, premier vice-président de la Métropole de Rouen en charge de l’urbanisme, prône « une reconquête des centres anciens et une reconstruction de la ville sur elle-même pour éviter un étalement urbain. Elbeuf est précurseur depuis 1977 ».
Commentaire de Florestan:
On aimerait que ce bel intérêt pour le patrimoine architectural urbain considéré comme une ressource essentielle pour le développement local soit partagé par tous les maires des grandes villes normandes qui ne doivent plus subir la table rase de promoteurs immobiliers bétonneurs médiocres puisque nos villes normandes ont déjà été, pour la plupart d'entre elles, rasées en ... 1944!
Un savoir-faire normand qui fascine bien loin de nos frontières...
Un dock flottant plus grand et moderne pour le port de Rouen en 2021...
https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:6763513914111098880/
Ce genre de cochonnerie de ne devrait pas avoir lieu sur aucune parcelle du territoire de la République française et encore moins sur la terre du sacrifice Normand pour la Liberté en 1942 et 1944!
Les ventes aux enchères d'objets nazis sont dans le viseur de la justice. Mercredi 3 février, à Rodez, le procureur Nicolas Boulot, a fait saisir plusieurs de ces objets, avant une vente aux enchères. Or, un commissaire-priseur en Normandie a décidé de proposer des objets nazis à sa vente aux enchères ce samedi 6 février. Sept insignes nazis et une étoile juive sont mis aux enchères publiquement à Fécamp, à côté du Havre. Le Conseil des institutions juives de France a saisi la justice pour empêcher cette vente. Mais, le procureur du Havre n'a pas encore fait part de sa décision. Contacté par le Figaro, le lanceur d'alerte, prénommé «Axel» qui traque ses ventes d'objets nazis, estime qu'il est «choquant que le procureur du Havre ne saisisse pas les objets nazis à Fécamp, comme le procureur de Rodez.»
La vente intitulée Ordres de chevalerie et décorations militaires, diplômes, médailles et franc-maçonnerie» présente notamment une «rare» étoile juive, initialement non floutée sur le site Interencheres.com. Elle est estimée à 150-200 € et constitue le lot n° 115. Les autres lots nazis sont des médailles du IIIe Reich, un badge, des insignes en tissu de la Luftwaffe. «Il y a une prolifération de ventes aux enchères de ces objets ignominieux. J'en compte deux à trois par semaine», s'agace le lanceur d'alerte.
Mais après l'intervention de ce lanceur d'alerte , certaines photos ont été retirées ou floutées par le commissaire-priseur. La loi interdit l'exhibition d'objets nazis, mais pas sa vente. «Toutes les photos sont apparues auparavant sur Internet», assure au Figaro, ce chasseur d'objets nazis, captures d'écran à l'appuie. Il rappelle que «l'exhibition d'objets ayant fait partie d'un uniforme émanant d'une association criminelle et ayant été reconnue comme telle est interdite par la loi.»
Contacté par le Figaro, le responsable de cette vente aux enchères à Fécamp, est révolté. «Ce n'est pas parce que vous achetez un objet nazi, que vous soutenez l'idéologie nazie. Ce sont des objets historiques, de notre passé. Énormément d'objets allemands ont été conservés. La demande est forte. C'est absolument banal de vendre ce genre d'objets. Le Crif déforme la loi. Je suis outrée par ce qui se passe. Il faut que les commissaires-priseurs se rassemblent pour contrer ces abus.»
Contacté par le Figaro, l'avocat du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), David Kaminski, estime que «cette vente aux enchères va mettre à l'honneur plusieurs objets faisant l'apologie de crimes contre l'humanité et de ceux qui les ont commis. Au-delà d'être exhibés en public, ce qui est déjà pénalement répréhensible, ces objets font une apologie manifeste des atrocités commises pendant la seconde guerre mondiale.»
L'historien et avocat Serge Klarsfeld, qui a été informé de ces ventes, a déclaré au Figaro qu'il condamnait la vente d'emblèmes nazis, tels que la croix gammée et le sigle SS. «Je donne ma bénédiction à ce lanceur d'alerte. Ceux qui achètent ces objets sont en général des personnes jeunes fascinées par le nazisme. Ensuite l'idéologie nazie s'exprime dans les profanations de cimetières juifs.»
Nouveau recul du trait de côte normand, observé à Carolles dans la Manche:
COVID en Normandie: les dernières nouvelles du front...
Au vendredi 5 février 2021, l’Agence régionale de santé comptabilise 1956 décès à l’hôpital dans la région Normandie et 1359 personnes hospitalisées. Le nombre de clusters (154) progresse, tout comme le taux d’incidence.
COVID: enfin un peu de bon sens pratique normand nous fera du bien!
Un accident tragique: les hommes se mobilisent pour sauver le noble animal...
Campagne de recrutement massive pour la future usine de construction d'éoliennes marines sur le port du Havre: de l'art de mettre la charrue avant les boeufs puisqu'aucun des trois ou quatre parcs éoliens marins prévus au large des côtes normandes ne sont en situation juridique d'être réalisés. Et ça fait dix ans ou presque que cela dure...
Après le fiasco industriel de l'EPR nucléaire de Flamanville nous risquons un autre fiasco tout aussi coûteux, celui de l'EPR éolien marin!
Travail. Siemens-Gamesa et Pôle emploi lancent une première vague de 210 contrats à signer en 2021 pour la future usine de production d’éoliennes du Havre. Des embauches selon la Méthode de recrutement par simulation. En tout, 750 emplois doivent être créés.
Depuis le lancement du chantier de construction de la future usine de fabrication d’éoliennes, chaussée Hermann-du-Pasquier au Havre, des centaines de candidatures spontanées ont été déposées auprès de Pôle emploi. Mais cette fois, c’est parti ! Siemens-Gamesa lance sa première phase massive de recrutements d’opérateurs (ceux de l’équipe de management ayant déjà été effectués) à près d’un an du lancement de la production de pales et de nacelles.
Soit 210 postes à pourvoir tout au long de l’année 2021 suivant la Méthode de recrutement par simulation (MRS). Selon Pôle emploi, signataire d’une convention de partenariat pour la mise en place de ce dispositif, la MRS « sort des critères habituels de recrutement que sont l’expérience et le diplôme et permet d’élargir les recherches de candidats en privilégiant le repérage des capacités nécessaires au poste de travail proposé ».
Cette première phase concerne aussi bien des métiers dans le domaine de la fabrication de pales, de l’assemblage des nacelles que du port d’installation. Concrètement, les offres portent sur des postes d’opérateurs de fabrication de pales, d’opérateurs de traitement de surface, de monteurs-assembleurs de nacelles, de monteurs-câbleurs électricité ainsi que d’opérateurs de maintenance, d’opérateurs en logistique, de contrôleurs qualité et de spécialistes de la sécurité.
« La stratégie de recrutement est simple, insiste Arnaud Gomel, directeur des ressources humaines de Siemens-Gamesa France. Peu importe votre passé. Si vous êtes motivés, si vous avez un bon savoir-être et si vous avez les bons réflexes professionnels, vous avez votre chance. La méthode MRS teste la motivation et l’habileté des candidats. Pour nous, c’est un gage d’efficacité de créer une équipe diversifiée avec des hommes, des femmes, des gens qui ont ou qui n’ont pas d’expérience, des gens éloignés de l’emploi. Nous chercherons à attirer le plus possible de femmes dans l’industrie. »
Via son site internet, Siemens-Gamesa invite les personnes intéressées, demandeurs d’emploi, ou non, à se rapprocher de Pôle emploi pour lancer une recherche. « Nous nous mobilisons pour faire connaître largement ces opportunités d’emploi, assure Laurence Charles, directrice régionale adjointe de Pôle emploi. Des réunions d’information, de connaissance des métiers, des sensibilisations par nos conseillers vont permettre de détecter des candidats potentiels. » Au sein de l’agence de la rue Ferrer au Havre, une antenne dédiée au recrutement Siemens-Gamesa sera installée.
« L’éolien en mer est l’un des rares secteurs à pouvoir combiner lutte contre le réchauffement climatique et retombées industrielles et économiques concrètes, se félicite Filippo Cimitan, directeur France de Siemens-Gamesa Énergies Renouvelables. Avec cette première vague de recrutements, nous espérons pouvoir donner l’opportunité à de nombreux Havrais, Normands et Français de combiner une évolution professionnelle et un engagement qui permet de contribuer à la lutte contre le changement climatique. »
Ces 210 postes à pouvoir porteront pour l’essentiel sur des contrats à durée indéterminée. En tout, l’implantation de l’usine – « plus gros projet industriel de l’histoire des énergies renouvelables en France », souligne Jean-Baptiste Gastinne, premier adjoint au maire du Havre – permettra de créer 750 emplois directs et indirects.