Développement économique du "monde d'après": Les batteries du Nouveau Maître de Rouen sont à plat!

Pas sûr que faire du canotage sur la Seine à Rouen avec Madame Hidalgo et Edouard Philippe sous les flashs de la presse parisienne soit la meilleure façon de relancer... l'Axe Seine!

Les projets concrets avancent concrètement surtout lorsque les gens qui travaillent réellement sur le plancher des vaches se mobilisent dans la réalité pour faire avancer concrètement les dossiers du réel.

En l'occurrence, il s'agit d'implanter en France, la plus grosse usine européenne de fabrication de batteries électriques...

Pour être précis, ce projet était sérieusement engagé du côté du grand port maritime de Dunkerque depuis près d'un an avec Xavier Bertrand, le président de la région "Hauts-de-France" et des industriels chinois dans la boucle:

https://www.lopinion.fr/edition/economie/batteries-dunkerque-site-favori-chinois-envision-installer-gigafactory-234497

D'autant plus que sur le port de Dunkerque, l'environnement industriel était, d'ores-et-déjà préparé pour accueillir un tel projet:

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/transitions-ecologiques/total-va-construire-le-plus-grand-site-de-stockage-electrique-par-batterie-de-france-841815.html

On apprend, ce-jour, (voir l'article de presse à lire ci-dessous) que ce projet est confirmé dans son implantation sur la zone industrialo-portuaire de Dunkerque... Et que Monsieur Mayer-Rossignol avait fait des propositions pour faire venir ce projet à Rouen.

Il faudrait que le Nouveau Maître de Rouen s'informe davantage sur les pratiques du lobbying territorial...

Car la réussite dunkerquoise résulte d'un actif lobbying territorial et, visiblement, le lobby nordiste existe bel et bien: il est opérationnel alors que le lobby normand qui pourrait exister n'existe pas faute d'y croire réellement, notamment, du côté de Rouen, faute d'avoir de vrais capitaines d'industries rouennais et normands ayant conscience de défendre le potentiel d'un territoire comme dans le Nord ou en... Bretagne!

Faute aussi de VOULOIR "chasser en meute" avec efficacité avec la région Normandie, la métropole de Rouen dans toutes ses composantes, le département de la Seine-maritime, l'union portuaire de Rouen et la préfecture régionale!

LA DIVISION EST INEFFICACE!

Les mille emplois de la future usine de batterie iront donc bien à Dunkerque comme prévu depuis près d'un an et le romantisme aussi occasionnel que fusionnel entre Paris et la Normandie de Mme Hidalgo ou de M. Edouard Philippe tous deux en scène pour la prochaine présidentielle, n'y pourra rien!

Quel gâchis pour Rouen et la Normandie!

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https://actu.fr/normandie/rouen_76540/rouen-ambitionnait-accueillir-usine-batteries-electriques-envision-chinois-dunkerque_40063728.html

Rouen ambitionnait d'accueillir une usine de batteries électriques du groupe chinois Envision

INFO 76actu. Le groupe Envision ne devrait pas s'installer à Rouen, mais à Dunkerque, avec 1 000 emplois à la clé. La capitale normande, dans la short list, n'a pas été retenue.

C’est un goût amer qui flotte sur l’agglomération de Rouen (Seine-Maritime). Le groupe chinois spécialisé dans les énergies renouvelables, Envision avait fait savoir en septembre 2020 qu’il avait décidé d’implanter en France une usine de fabrication de batteries de voitures électriques, en partenariat avec Renault. Selon nos informations, Rouen s’est positionnée pour accueillir cette gigafactory, mais le Chinois lui a préféré Dunkerque (Nord). Pourtant, tout le territoire rouennais était mobilisé, des élus aux acteurs économiques. Pour le moment, aucune annonce officielle n’a été faite.

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120 hectares, un milliard d’euros d’investissement

Grâce à cette implantation, Dunkerque devrait profiter d’un gisement d’un millier d’emplois et d’un investissement d’un milliard d’euros. Le président de la Métropole Nicolas Mayer-Rossignol avait effleuré le sujet lors du dernier conseil métropolitain en février, sans donner plus de détail. Jusqu’au dernier moment, les élus rouennais se sont battus avec vigueur, se sachant en concurrence avec d’autres territoires.

Le 8 février, le maire de Rouen révélait avoir été en contact avec l’investisseur — sans dire son  nom, ni la nature du projet —, par visioconférence, le matin même : « On a essayé de « vendre » notre territoire pour implanter une usine de taille considérable. » Envision cherchait jusqu’à 120 hectares pour cette gigafactory. Selon nos informations, la position géographique de Rouen et son bassin d’emplois séduisent, mais cela n’a pas suffi pour faire la différence. La décision officielle devrait être annoncée prochainement.

Une filière batterie

L’idée de voir émerger une gigafactory à Rouen n’est pas nouvelle. En novembre 2019, la Métropole Rouen Normandie, la Région et l’Union des métier des industriels et métier de la métallurgie (UIMM) avaient annoncé la création d’une filière « de référence et d’excellence dans le domaine de la conception, de la fabrication, du réemploi et du recyclage des batteries pour véhicules électriques de niveau national et international ».  L’objectif avec cette filière est « de créer un environnement propice à l’implantation d’une usine de production de batteries et de plusieurs parcs fournisseurs et sous-traitants le long de l’Axe Seine ». Ça ne sera pas pour cette fois.

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Le 11 février, Nicolas Mayer-Rossignol, maire de Rouen, Édouard Philippe, maire du Havre, et Anne Hidalgo, édile de Paris se sont retrouvés pour se mettre d’accord sur la nécessité de mettre « un coup d’accélérateur » pour développer l’axe Seine dans les domaines de l’économie soutenable, notamment. Les trois élus visent notamment le secteur éolien et de l’hydrogène.