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L'ETOILE de NORMANDIE, le webzine de l'unité normande
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29 avril 2021

L'éclatante renaissance du camembert à... Camembert!

Preuve supplémentaire que la réunification de la Normandie est une dynamique positive:

L'éclatante renaissance du camembert à Camembert avec des projets de fromageries respectant scrupuleusement le cahier des charges du vrai camembert de Normandie AOC. C'est une réponse plus que symbolique apportée à la position absurde du géant Lactalis.

Mais ces initiatives heureuses et courageuses seraient encore plus encouragées si elles pouvaient aussi s'appuyer sur une AOC Lait de Normandie.

https://www.ouest-france.fr/normandie/camembert-61120/reportage-a-camembert-en-normandie-le-fromage-a-retrouve-son-rang-c99a0a92-a34b-11eb-b196-49a3371759cb?utm_source=neolane_of_newsletter-EDDVC&utm_medium=email&utm_campaign=of_EDDVC-caen-14&utm_content=20210428&vid=1009722

Capture d’écran du 2021-04-28 12-43-34

REPORTAGE. À Camembert en Normandie, comment le fromage a retrouvé son rang

Une fromagerie, le Clos de Beaumoncel, va ouvrir en juillet à Camembert (Orne). La commune de 187 habitants devrait bientôt compter quatre fromageries... Après avoir craint leur disparition en 2014.

Le bâtiment à colombages de 900 mètres carrés s’est niché en contrebas du manoir de Beaumoncel où, en 1792, un prêtre réfractaire et une fermière augeronne, Marie Harel, s’associaient pour fabriquer le premier camembert. « Notre fromagerie doit démarrer en juillet après un an de travaux » , annonce Xavier Cassigneul.

L’ingénieur agronome et ancien cadre de Graindorge à Saint-Loup-de-Fribois (Calvados) où il dirigea la fromagerie, participe à la relance de la production de camemberts dans son berceau historique. En 2014, Camembert a craint de voir disparaître sa dernière fromagerie, faute de repreneur. Sept ans plus tard, la commune ornaise aux 187 habitants et… 300 vaches laitières, se réjouit de compter bientôt quatre ateliers de production dont le dernier mené par le créateur de la Laiterie de Paris, Pierre Coulon, crémier dans le 18e arrondissement de Paris. « La bagarre autour de l’appellation d’origine protégée (AOP) a réveillé les esprits » , dit en souriant Michel Cousin, le maire de Camembert.

Le camembert de Normandie, au lait cru, moulé manuellement à la louche (cinq louches à une heure d’intervalle) règne ici en maître. Le « Clos de Beaumoncel » s’inscrit dans cette tradition. « Avec quatre salariés, on part sur une production journalière de 1 000 camemberts AOP et fermiers » , détaille Xavier Cassigneul qui a investi un million d’euros dans ce projet mené avec Lactalis (la Fromagerie de Normandie), le propriétaire du bâtiment. « Les premiers tests de fabrication seront effectués à partir de la mi-mai à Saint-Loup-de-Fribois, dans la fromagerie Graindorge (groupe Lactalis). »

Environ 2 500 litres de lait par jour

Les fromages seront fabriqués à partir du lait de la ferme de Vimer (Earl Trèfle d’Auge), à Guerquesalles, une commune voisine. Stéphanie François, ingénieure agronome de formation, y conduit avec deux salariés le troupeau de 120 vaches laitières. « Avec Stéphanie, nous avons repris l’exploitation agricole en 2018, indique Xavier. Le lait sera certifié bio en 2022. » Les animaux reçoivent une ration essentiellement herbagère et pâturent huit mois de l’année.

La ferme laitière dispose de 200 ha dont 90 ha de pâturage autour des bâtiments d’élevage. « Environ 2 500 litres seront apportés tous les matins à la fromagerie. » Riche de sa flore native, ce lait laisse espérer « un camembert qualitatif ». Le marché du camembert « haut de gamme » est aujourd’hui le seul à voir ses ventes progresser.

Mais c’est un fromage difficile à produire. « Entre les deux guerres, les paysans de Camembert fabriquaient du fromage blanc, du beurre. Du pont-l’évêque ou du livarot aussi car moins compliqués à produire que le camembert , raconte Michel Cousin. Toutes ces productions partaient ensuite vers Paris par le train de Lisieux. »

L’histoire associe pourtant la commune au roi des fromages. Un véritable atout. Entre 13 000 et 15 000 visiteurs passent, chaque année, la porte du musée du camembert, situé à quelques pas de la fromagerie de Xavier Cassigneul et Stéphanie François. « Nous avons prévu un couloir vitré de 120 mètres pour permettre d’assister à la production de nos camemberts. » La dégustation fait aussi partie du programme.

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Commentaires
S
Vous avez remarqué ? L'atrabilaire, à l'enfance perturbée, cause exactement comme le marommix (chiasse jaune, pour désigner les G. J.) <br /> <br /> <br /> <br /> Et comme c'est un lâche, qu'il a peur de s'en prendre plein la face s'il vient chez nous, il préfère déféquer chez vous : il sait bien que le Modérateur ne nous laissera aucune chance.<br /> <br /> <br /> <br /> Au passage, Drakkar, il y a deux K (qui se prononce comme "cas")
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J
Bonjour.<br /> <br /> En effet, comme le dis si bien "Barreau", c'est le groupe "LACTALIS" qui détient l'ensemble des marchés et parts de marché, non seulement concernant le lait, et le prix du lait, mais également pour une très grande partie des fromages "industriels" de nos grandes surfaces, et donc pas.."vrais" fromages, comme "vrais" camemberts..désolé..<br /> <br /> (C'est le groupe "Lactalis" qui décide du prix du lait, chaque année !..)<br /> <br /> Je viens de la campagne, vraie ruralité, et d'un tout petit village de 80 habitants.<br /> <br /> J'ai connu, durant ma jeunesse et jusqu'à l'âge adulte, la "vraie" paysannerie d'autrefois (d'antan..), traditionnelle et plus que raisonnée, et pas.."mécanisée", puis mécanisée à outrance, sans oublier, ajouté à cela, la monoculture intensive et maïsiculture qui s'est installée peu à peu, dès le début des années 70 et qui nous pollue l'ensemble des nappes phréatiques, cours d'eau et rivières pour les trois quart de la France, sans oublier tous ces épandages de "ROUNDUP" et "Glyphosate" durant plus de 35 ans, alors !..<br /> <br /> [Tout cela avait déjà commencé bien avant, et juste après la seconde guerre mondiale et par le biais et au travers du fameux "Plan Marshall", ne l'oublions pas. Puis, c'est le remembrement, voulu par un certain Edgar Pisani (sous Valéry Giscard d'Estaing, qui a sonné le glas pour tous les paysans et petits paysans d'avant..un point c'est tout !..]<br /> <br /> Il ne faut pas oublier non plus, le problème des algues sur les plages en Bretagne (comme en Normandie pour certaines..), lié en cela aux élevages intensifs de porcs domestiques, et du vrai problème du "Lisier" !!!..même problème concernant l'eau et la qualité de l'eau !..)<br /> <br /> Ma grand-mère maternelle possédait 50 champs et 35 vergers, pas rien..<br /> <br /> Elle avait, au début, des vaches, des veaux, des porcs domestiques, des lapins et des poules, et de plus, un fumoir pour le jambon, les saucisses et autres..<br /> <br /> Puis, elle avait, tout d'abord, un premier petit tracteur, pour remplacer les chevaux, puis, un peu après, un autre tracteur de taille moyenne..sans plus..<br /> <br /> Mes parents à la suite avaient encore 6-7 champs (largement suffisant..) et également 4 porcs domestiques, chaque année, 80 lapins et 40 poules, une dizaine de canards tout comme pintades, sans oublier le vrai jardin potager comme ma grand-mère maternelle.<br /> <br /> Mes parents ont "gardé" 4 porcs domestiques jusque environ cinq ans après mon service militaire, puis 2, puis..plus rien (charge de travail au regard de l'âge..sans plus..).<br /> <br /> Ma grand-mère maternelle possédait également un vrai four à pain traditionnel et faisait du pain pour le village et les villages autour jusqu'après la seconde guerre mondiale, puis, pour le village seul, et enfin, plus que pour une consommation familiale et pour certains en fonction.<br /> <br /> Elle avait également un alambic (comme pour les bouilleurs de cru..) et faisait l'alcool de fruits (dont fruits à noyaux..) jusqu'après la seconde guerre mondiale.<br /> <br /> Puis, l'Etat s'en étant mêlé, pour interdire progressivement cela, et donc obliger les gens à aller au bistrot, café, pour la consommation d'alcool, au regard des taxes et de la "T.V.A.", elle n'avait plus le droit de bouillir - cuire et faire de l'alcool, elle-même, et a donc du restituer tout le matériel à l'Etat, contrôlé par le fisc (mes parents avaient d'ailleurs, fort heureusement, gardé tous les papiers, car, ils avaient été eux-même contrôlés dans ce sens après par trois fois..pas rien..du réel vécu !..)..Donc, ma grand-mère devait récolter les fruits, les mettre dans des tonneaux en bois (que l'on allait, au préalable, tremper dans l'eau de la fontaine, pour faire gonfler le bois et les douelles, pour renforcer le cerclage et éviter les fuites..), puis après fermentation, les mettre sur une charrette à roues gonflables, et enfin, à l'aide du tracteur, les amener chez un bouilleur attitré à dix kilomètres du village.. <br /> <br /> (l'alcool produit par tous ces gens, dont du village, en fait, servait de "troc" en échange, contre du sucre en morceaux, en poudre, de l'huile, de la farine, etc..sans plus.. mes grands-parents, tout comme parents n'étaient absolument pas..alcooliques, loin de là..)<br /> <br /> CAMEMBERT..<br /> <br /> Pour le "camembert", et non pas sapeur camembert, comme sous Napoléon..<br /> <br /> Le village de Camembert possédait deux laiteries fromageries traditionnelles.<br /> <br /> Lorsque le groupe "Lactalis" s'en est mêlé, il y a déjà 30 ans, peu après avoir racheté "Le Petit" (pour Le Petit, la famille, en successeurs, n'arrivant pas à se mettre d'accord, ils, le père, a préféré revendre à..Lactalis, voilà tout !..) et "Lanquetot"(idem que pour Le Petit..), il s'en est suivi une guerre âpre, à camembert même, avec le maire, qui possédait l'une des deux fromageries pour le camembert et qui souhaitait faire de l'ombre à l'autre fromagerie, pour pouvoir obtenir seul l'appellation et le droit de "Camembert" et vrai camembert, moulé à la louche (pas avec "Lactalis"..industriel..)..<br /> <br /> Voilà la vraie histoire pour le camembert et le village de l'origine !!!<br /> <br /> Tout le monde se jette (pour certains et sinon beaucoup..) sur le fromage appelé "Saint-Agur". Or, ce n'est absolument pas un fromage de chèvre fait avec du lait de chèvre, mais avec du lait de vache "Primholstein" !<br /> <br /> Il en va de même pour le cantal et ou "Lactalis" a le droit de produire du fromage, non pas avec du lait de vaches "Salers" comme indiqué et préconisé au cahier des charges, mais là-aussi avec du lait de vache, comme évoqué peu avant..<br /> <br /> Mais, le drame dans tout ça, est qu'il a le droit d'avoir une "A.O.P" sur son fromage, où vas-t-on ???..<br /> <br /> Je pourrais encore longtemps énumérer un tas de cas identiques et tout autant inadmissible, car bon nombre d'appellations ont été galvaudées au nom du profit, de la rentabilité et de l'argent..no comment !<br /> <br /> Bonne journée à vous, respectueusement..Denis.
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S
Graindorge, triste sire, qui a vendu son âme au diable !
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B
Vous avez du lire trop vite l'article: Le projet est mené AVEC Lactalis.<br /> <br /> Lactalis n'a ni fierté ni conviction: capable de faire de l'industriel et du traditionnel en même temps. Le but est de prendre toutes les parts (de camembert ! ) du marché. L'asticot est dans le camembert. Comment faire pour rénover l'appellation dans ces conditions ?
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