AXE SEINE: histoires d'eau...
Alors qu'une médiocre querelle se poursuit entre le Nouveau Maître de Rouen, maire et président de la métropole et le préfet de région sur la question de la pollution des eaux de la Seine, quelques articles de presse récents (Ouest-France et Le Parisien) nous rappellent l'importance stratégique pour la Normandie de la question de la maîtrise des pollutions dans la vallée de la Seine, tant sur le fleuve que sur ses berges, en aval des 12 millions d'habitants de la première région urbaine d'Europe:
La Normandie subit cette géographie de la pollution avec la région parisienne comme principale émettrice de pollution des eaux de la Seine mais le sillon industriel et urbain de la Basse-Seine normande n'est pas en reste quand bien même de nombreux progrès aient été réalisés par les industriels pour réduire au maximum tout rejet dans la Seine.
Cependant, la pollution émise par les rejets accidentels d'eaux usées ou par des eaux traitées mais qui comportent un certain nombre de polluants (pensons aux molécules issues de certains médicaments) demeure une question lancinante comme celle de la pollution des berges par le plastique et toute sorte de "macro-déchets"...
Alors avant qu'un fils d'Hidalgo ne se jette à la Seine pour démontrer comme feu Jacques Chirac que la Seine est baignable à Paris-Plage et qu'elle le sera en 2024 pour les Jeux Olympiques, l'urgence serait à traiter de la réalité de la pollution de la Seine entre Paris et Le Havre:
S'il devait y avoir une justification, sinon une seule, à l'Axe Seine, ce serait d'en faire un axe de travail et de coopération pour réduire et supprimer toute géographie subie de la pollution...
Ouest-France:
Le Parisien: