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L'ETOILE de NORMANDIE, le webzine de l'unité normande
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13 janvier 2006

Renforcer les Régions pour renouveller la démocratie en France

etoile2007 risque d'être une foire d'empoigne entre enjeux des pouvoirs et l'on fera semblant de s'y passionner...

Pourtant la désaffection grandissante des Français pour les partis politiques traditionnels, la déception des électeurs face aux promesses non tenues et aux réformes annoncées et repoussées devrait pousser à la réflexion, surtout si on ajoute à cela des décennies de corruption et de largesse des décideurs politiques avec l'argent public.
De plus il y a tellement d'échellon que le citoyen même les élus ne s'y retrouvent pas et ne comprennent pas, car ce défaut de clairvoyance et de prise de responsabilité assumée conduit à la démission, même, disons-le à embrouiller les prises de décisions : encore une fois le département apparaît obsolète!

Des dernières reculs de la démocratie en France, de l'abtentionnisme, de la démission des parlementaires à représenter la France, où des prochains 16 mois de vacances du pouvoir, on ne parle peu!!! Et pourtant une réforme urgente structurelle de notre démocratie semble inévitable pour ceux qui y voient clair! 


Voici quelques articles lus et que je reprend ici : Les articles ne viennent pas de Normandie, sont repris de diverses sources mais dans d'autres régions (Zeller, Président UMP d'Alsace, Vauzelles, Président PS Provence-côte d'Azur) A lire et à chacun ensuite de se faire son opinion et de débattre.

C'est aussi pour bien montrer qu'au delà du clivage gauche-droite, il y a aussi un très net clivage désirant l'Unité de la France, une Europe Unie et Solidaire, mais aussi pour une démocratie, une liberté locale et Régionale assumée.
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6/01/2005

Adrian Zeller (Président de l'Alsace, UMP) ne critique pas systématiquement le gouvernement de droite forcément (comme peuvent le faire les autres président de régions socialistes), mais il a l'impression que son plaidoyer en faveur d'«une France forte de ses régions» n'est pas entendu.

Et de répéter à l'envie «Les régions sont le bon échelon pour dynamiser la France, créer de la cohésion, simuler l'innovation», assure-t-il.
Un crédo défendu par le Comité de Rédaction de L'Etoile de Normandie.

Adrian Zeller est même plutôt pessimiste : «Le mouvement de décentralisation régionale est autant dans le fossé que l'Europe. Je ne vois pas comment en sortir...»

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28/11/2005 - un déjà vieil article mais ô combien intéressant !


le gouvernement de la République s'emploie à étouffer le fait régional en France

Le gouvernement, en 2005, semble ne pas avoir entendu les messages des présidents de la Ve République : le général de Gaulle, en 1969, et François Mitterrand, en 1981. Nombre de dirigeants politiques nationaux, de droite et de gauche, soutenus par les grands corps de l'Etat, refusent au peuple français les libertés locales que nos voisins italiens, espagnols, britanniques, belges, sans parler des Etats fédéraux comme l'Allemagne ou la Suisse, ont obtenu depuis longtemps.

Si les gouvernements Mauroy et Raffarin ont "su bstitué au préfet de région un nouveau chef de l'exécutif", comme le dit l'article publié par Le Monde, il est assez compréhensible que les citoyens et les médias appellent "président de région" l'élu du peuple qui remplace le "préfet de région".

Jamais le fossé entre Paris et la province n'a été aussi profond. Le dire est déjà risqué, parce que l'on est aussitôt jugé par ceux-là mêmes qui gouvernent la province depuis Paris et qui détiennent le monopole de l'expression télévisée.

Le système parisien de communication leur permet d'écraser aisément sous l'injure de "populisme" toute forme de protestation provinciale. Et ce sont les mêmes qui étouffent, dans le même temps, la démocratie participative de proximité. La droite ultralibérale et la gauche jacobine travaillent dans le même sens.

La province est encore traitée en 2005 comme une colonie qui paie son dû à la métropole et en reçoit les ordres par les préfets.

Si la démocratie est malade en France, c'est peut-être d'abord la faute de la politique "people" qui occupe la scène médiatique tandis que, dans la discrétion des "déjeuners de travail", la souveraineté est passée des mains du peuple et de ses représentants à celle des multinationales et de leurs serviteurs.

Pourtant, comme chez nos voisins, seules les régions offrent aujourd'hui à la fois l'espace et la proximité nécessaires à la démocratie participative et à un aménagement humain du territoire.

Les régions protègent l'identité culturelle populaire et créent le sentiment d'une communauté de destin pour des populations qui ne discernent pas encore les contours de la future République européenne et ne distinguent plus ceux de la République française.

Grâce au gouvernement de monsieur Raffarin, les régions sont maintenant "constitutionnelles" et les conseillers régionaux, dont celui qui deviendra le président de la région, sont élus au suffrage universel.

Le gouvernement a donné ainsi une forte légitimité démocratique aux présidents de région qui, désormais, peuvent parler au nom de millions de citoyens. Pourtant, dans le même temps, ce même gouvernement ne respecte pas les engagements pris par l'Etat dans les contrats de plan Etat-régions. Bien plus, il contraint les régions, comme les autres collectivités locales, à participer lourdement à des financements qui n'ont plus rien à voir avec les lycées.

Des pans entiers des services publics, comme l'éducation nationale ou les transports publics et les politiques de solidarité nationale, que la République confiait à l'Etat, sont aujourd'hui abandonnés au nom du libéralisme. Enfin, l'Etat réduit l'impôt, obligeant avec une rare malhonnêteté les collectivités locales à l'augmenter.

Ainsi, le président de région doit trouver des financements pour de grands équipements mondiaux comme ITER ou nationaux comme les pôles de compétitivité, mais les ordres viennent de Paris sans concertation ni discussion. Il doit encore trouver des financements quand les grandes entreprises multinationales "délocalisent" et laissent les régions régler la situation humaine, sociale et économique de centaines de salariés délocalisés.

Le président de région verse-t-il dans le populisme ou l'antiparisianisme s'il défend dans ces conditions la population de sa région ? M. Buttery a raison, il n'y a que de modestes présidents de conseil régional, dotés de bien peu de pouvoir et d'un ridicule budget.

Les "people" peuvent donc dormir tranquilles à Paris. Le calme règne en province.

Michel Vauzelle est président (PS) de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

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