Découvrez l'Atlas des études sur le littoral normand

Connaître et surveiller pour gérer et protéger le littoral normand et les eaux de la Manche...


Site source : Agence de l'eau Seine-Normandie

La protection et la préservation du littoral normand, riche mais fragilisé, relèvent des missions de l'Agence de l'Eau Seine-Normandie et de l'Ifremer (convention signée récemment pour 2005-2009).
Ses missions :
- l'amélioration des connaissances, la compréhension du fonctionnement et de l'évolution du littoral normand ;
- la surveillance, le Schéma Directeur des Données sur l'Eau et le Système d'Information sur l'Eau ;
- l'élaboration des plans de gestion et l'accompagnement des politiques territoriales du bassin Seine-Normandie.

Du Tréport au Mont St Michel, les 620 km de côtes du littoral Normand offrent une très grande richesse tant géographique que biologique ou économique essentielles pour les deux régions de Normandie.: des falaises, des plages de sable ou de galets, des estuaires, des îles, des zones humides ; 6 zones de protection spéciale pour l’avifaune, les sites Natura 2000, les Zones d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique : les ressources halieutiques, la conchyliculture, la pêche à pied et le tourisme.

                               

Ce littoral subit des pollutions, engendrées par les activités agricoles, industrielles, urbaines... situées sur le bassin de la Seine et sur les bassins versants côtiers. Ces pollutions génèrent des nuisances qui pénalisent certaines activités, comme le secteur des loisirs et la conchyliculture. Elles ont également des impacts sur un milieu naturel dont l'intérêt patrimonial est avéré notamment dans l'estuaire de la Seine, de ses affluents et des rivières normandes.

L'atlas des études sur le littoral normand, disponible en ligne, recense déjà près de 4200 études et près de 30 réseaux de mesures. (Pour utiliser cet Atlas, il est indispensable d'avoir sur son ordinateur l'outil SVG viewer)

Comments

[Florestan]

Depuis quelques années, tous les professionnels de la pêche et de la mer sur Granville, observent l'accélération du phénomène des marées vertes: après les "crépidules forniqueuses" voici venir maintenant les algues vertes pourrissant sur la laisse de mer...
A qui devons nous cette performance?

Aux artistes de la FNSEA qui ont l'oreille du conseil général de la Manche
Aux créatifs du lisier de porc et aux designers de l'épandage massif et discret
Aux spéculateurs et autres promoteurs de la "vue sur la mer" (avec les odeurs?): la pression immobilière s'accroit de plus en plus. Le littoral est un territoire très convoité et les réseaux d'égoût et autres stations d'épuration ont du mal à suivre (augmentation des impôts locaux). Il y a quelques années, le CG50 voulait développer la filière porcine dans le département: les conchyliculteurs et les ostreïculteurs vinrent faire le siège de "Versailles" (le siège monumental du CG 50 à la périphérie de St Lô). La Manche, il y a 30ans n'avait pas eu les moyens de copier le modèle breton: faudrait peut-être pas la même chose aujourd'hui alors que nous connaissons tous les conséquences désastreuses en matière environnementale et sociale de l'agriculture intensive industrialisée bretonne...

Florestan d 'Hudimesnil