Sans mots

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[leo le passant]

Bachelot= grand ouest
Borloo = grand nord
entre les deux le néant.
Tout s'explique

[Yuca 2 Taillefer]

Source l'humanité - http://www.humanite.fr/2008-03-06_Politique_Des-relations-privilegiees-qui-ne-paient-plus

Des relations « privilégiées » qui ne paient plus

Il paie cher son étiquette UMP… Antoine Rufenacht peine à obtenir de l’État les aides indispensables pour sa ville.
Sur les deux grands dossiers qui relèvent de la compétence de l’État et qui préoccupent les Havrais : l’hôpital public et les liaisons ferroviaires, les accointances qu’entretient Antoine Rufenacht avec les membres du gouvernement ne semblent plus guère payer. Rencontrée récemment, Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, a bien laissé entendre qu’elle ne « laisserait pas tomber le groupe hospitalier du Havre » mais sans donner la moindre garantie financière ferme alors que l’établissement public connaît un déficit record de 23 millions d’euros.

De l’aveu même du maire, la ministre a conditionné l’éventualité d’une aide à la mise en oeuvre du rapport de Brosse, qui, entre autres préconisations, prévoit la suppression de près de 500 postes sur cinq ans. C’est cher payer l’intervention de l’État lorsque l’on sait que depuis janvier l’hôpital doit se soumettre à 100 % à la tarification à l’activité tout en assurant ses missions de service public pendant que les cliniques privées de la Générale de santé prospèrent à ses dépens.

Jean-Louis Borloo, ministre de l’Aménagement durable, ne semble guère plus disposé à répondre aux attentes du premier magistrat du Havre. Il a même réussi à provoquer « l’exaspération » d’Antoine Rufenacht lorsque celui-ci a découvert, dans le Figaro du 13 février dernier, la carte des nouvelles lignes ferroviaires à grande vitesse. À son grand désespoir, la « Normandie tout entière y est laissée à l’écart », comme il le rappelle au ministre dans un courrier expédié le jour même. Quinze jours plus tard, le ministre n’avait toujours pas daigné répondre à son ami politique. Les Havrais devront quelque temps encore se contenter de liaisons chaotiques avec la capitale et les industries du premier port français de conteneurs d’un fret ferroviaire désuet et insuffisant.