Je me souhaite une politique sportive et je me livre à vous

Le sport, c'est mon second métier même si j'ai toujours refusé une rémunération.  J'ai donc pensé vous livrer ma pensée. A vous de n'être pas d'accord avec mon rêve...

Je suis sportif et dans le sport il faut savoir prendre des risques (allez les bleu ce soir en rugby et demain en soccer, le football c'est uniquement pour moi le football américain). L'arbitre je le choisis en la personne de Yuca de Taillefer le seul arbitre que je sais neutre et fidèle à notre cause. (Yuca, c'est du cirage de pompe là mais utile à sauver ma tête).

Le malaise de la politique n'est pas pour moi le délit de sale gueule ni d'avantage l'atout de belle gueule mais le fait qu'une fois en place on essaie par tous les moyens de s'y maintenir avec pour résultat que les vieux sont toujours là, et les prothèses aidant, qu'ils aient encore les dents longues. Cela ne laisse pas de place pour les jeunes ni pour les ambitions réelles. Les plus âgés bénéficiant de l'appui de gens qui les connaissent sont presque certains de leur re-élection "c'est qu'on le connaît, on a vieilli ensemble..."  Alors que la jeunesse on la ressent comme un trouble fête.

La Normandie ayant une population électorale normande vieillissante ou horsaine il faudrait un miracle pour que l'ordre établi change. A mon avis il faudrait revoir le mode de sélection du candidat tête de liste et cette solution pourrait être le sport.

NON pas un sport brutal dont la jeunesse sortirait victorieuse mais un sport comme les échecs, la pétanque, le bridge... Quoique ma préférence irait à la boxe, un art noble donnant sa chance à l'outsider à condition de respecter les usage,s femme contre femme, homme contre homme.

Il n'y aurait alors plus de tractations en dessous de table au sein des partis mais bel et bien un match dont nous, les pauvres analphabètes (non initiés) de la politique, pourrions être les spectateurs attentifs. Mon voeu ne serait pas que le  plus fort gagne mais que le meilleur gagne (celui qui sait affronter son adversaire avec une bonne tactique et ce même au sein d'une même écurie).

On aurait alors en finale les Champions de tous les partis en lice pour les élections... Ah que ce serait beau de voir par exemple Monseigneur Le Vern affronter le chevalier Beauvais en finale pour la Normandie...

Mais ceci n'est que le fruit de mon imagination. La politique est perfide et nullement sportive. C'est peut-être cela qui est à l'origine de mon amertume envers cette profession et mon refus de l'embrasser.

Bien sûr ce billet n'engage que moi. Je sais néanmoins que le sport peut soulever plus de masse populaire... (regrets amers).

Michel H. A. Patin
PS: dans l'espoir que je sois encore prochainement co-rédacteur de ce magnifique blog.