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L'ETOILE de NORMANDIE, le webzine de l'unité normande
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20 décembre 2006

L’ARF demande une véritable régionalisation

etoile   
L'ARF, c'est
l'Association des Régions de France : cette Association a tenu congrès dernièrement avec 900 congressistes présents. Les discours de clôture eurent lieu le 15 décembre 2006 dernier.

Télécharger le discours du Président de l'ARF,
au congrès de Dijon, le 15/12/2006


Et voici l'article de synthèse de la Gazette des Communes.

«La nouvelle décentralisation doit s’appeler régionalisation». C’est sur ces propos d’Alain Rousset, président du conseil régional d’Aquitaine et président de l’association des régions de France (ARF), que se sont achevés, le 15 décembre à Dijon, les travaux du congrès de l’ARF.

Dénonçant unanimement les travers de la loi du 13 août 2004, les élus régionaux ont instamment demandé un nouveau transfert de responsabilité de la part de l’Etat, notamment en matière économique. «Les régions ont acquis une expérience et une créativité extraordinaires dans le domaine de la modernisation industrielle. Elles attendent qu’on leur donne les moyens de jouer le rôle de chef de file», soulignait Alain Rousset.

Une régionalisation également défendue par Ségolène Royal, présente devant les congressistes en tant que présidente de la région Poitou Charente et porte-parole de l’ARF. Elle a appelé à entrer dans une nouvelle phase de la décentralisation, permettant de «réconcilier l'Etat avec le fait régional». Elle a également proposé que les expériences réussies des régions soient généralisées, évitant ainsi «une nouvelle loi théorique». Quant aux futurs transferts de compétences de l’Etat vers les régions, la candidate socialiste a suggéré que les régions disposent d’un droit de veto.

Cette régionalisation devra selon l’ARF s’appuyer sur une clarification des compétences et une refonte de la fiscalité locale. Les responsabilités des régions devront, selon l’ARF, être centrées sur la formation (lycée, formation professionnelle, apprentissage et enseignement supérieur), l’action économique et le développement durable. Le président de l’association a également souligné la nécessité d’un «allègement radical de la structure administrative de l’Etat qui double inutilement celui des collectivités».

Quant au chapitre sur la fiscalité locale, l’ARF a demandé à ce que les régions retrouvent une véritable autonomie fiscale et disposent de recettes fiscales cohérentes. S’inspirant du rapport Valletoux remis au Conseil économique et social en début de semaine, Alain Rousset a proposé que les régions puissent bénéficier d’une taxe professionnelle rénovée, d’un impôt sur la valeur ajoutée, d’un impôt sur les communications téléphoniques, d’un impôt sur le foncier d’entreprise ou encore d’une part de l’impôt sur les sociétés.

Sondage Fil Ipsos pour l'ARF (1881 questionnaires d'élus des 26 Régions et DOM-TOM de France) :
68% des élus – droite et gauche confondues – estiment que la démocratie française ne fonctionne pas bien ; une proportion qui passe à 78% chez les élus de moins de 40 ans mais bien plus faible (50%) chez les conseillers régionaux également maire.
Parmi les changements institutionnels, une forte proportion est favorable à la réforme du Sénat. En revanche, une faible proportion est favorable à la suppression des préfets de départements (37%) et du préfet de région (18,8%).
Par ailleurs, 82% des élus estiment que la répartition des compétences entre la région, l'Etat et les autres collectivités est "insatisfaisante", souhaitant une plus forte régionalisation. Ils demandent à 76,7% la gestion de la totalité des aides économiques aux entreprises. Ils sont en revanche bien moins enclins à prendre en charge la construction et l'entretien des bâtiments universitaires.

Totalité du sondage : http://www.lagazettedescommunes.com/actualite/pdf/sondageARF.pdf


Note de Yuca de Taillefer
: Il serait temps d'accélérer la réunification normande à tous niveaux, sinon le risque est de rester spectateur et immobile et de ne pouvoir que constater une régionalisation de fait de deux demi-régions non viables à l'échelle de l'Europe... ce serait un comble, et ce serait ballot. On ne peut plus se permettre de jouer la montre, comme savent si bien le faire les "Maître du Temps", car le temps est venu de se presser et de devenir "Maître Conquérant" surtout si on a des responsabilités et qu'on les assume, surtout si on ne veut pas rater le train et ne pas rester benêt à quai !!

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Commentaires
L
Tel est le titre aperçu en kiosque (Manche Libre ou OF).<br /> Legrand et sa bande risquent d'être les cocus du tout nucléaire. SNCF, AREVA, EPR, THT, tout va mal sous le ciel normand. Nos fiers à bras sont vraiment des manchots!
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Y
Si on en est au "Mur des Lamentations", c'est justement parce que en Bretagne, les discours sont suivis d'actes.<br /> <br /> En Normandie, il y a les discours mais presque pas d'actes.. c'est là où le bât blesse, et c'est pourquoi les Normands doivent se mobiliser plus et dénoncer les double discours.<br /> <br /> Salutations<br /> Yuca de Taillefer.
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P
Les trains, c'est comme le gwen ha du on en a déjà parlé et reparlé (j'ai déjà expliqué la fin lamentable du TGV Normandie)! On sait que la SNCF, tout comme l'état n'ont rien à faire de la Normandie, unifiée ou pas (les Normands n'ont plus d'ailleurs, voir leur capacité de mobilisation pour défendre leur(s) région(s))! Aussi, trop tard, alors inutile de se lamenter et de nous resservir l'exemple breton, tant mieux pour eux et tant pis pour nous! A parier que dans vingt ans, on en sera au même point: toujours deux Normandies et les mêmes lamentations.
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Y
Et sur le ferroviaire...<br /> En Bretagne ils annoncent des lignes rapides à tour de bras, très confortables, high-tech, ils se projettent de 5 à 6 ans en avant ( http://nicolasmorvan.typepad.fr/le_blog_de_nicolas_morvan/2006/12/bretagne_grande.html )<br /> <br /> En Normandie, que cela soit en "haute" ou en "basse", c'est a dèche, le moyen-âge, les lignes sont complètement dégradées et obsolètes, même les politiques sont consternés... ( http://www.capidees.net/blog/index.php/2006/12/21/144-si-si-c-est-possible ). <br /> Y'a du boulot, y'a beaucoup de boulot !!!!<br /> <br /> Yuca de Taillefer
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F
Nos compères normands de "haute" et de "basse" se veulent maîtres du calendrier qui consiste à ne point vouloir abandonner trop vite les bras de leurs fauteuils respectifs: ne leur faisons pas néanmoins un mauvais procès. Plus de 40 ans de mépris ou de méfiances réciproques ne s'effacent pas d'un coup d'un seul: la phase de "rééducation normande" que constitue l'actuelle politique de coopération inter-normande est nécessaire... Notamment pour expérimenter quelques domaines clefs de l'aménagement du territoire: le récent sondage du magazine "Reflets" du conseil régional de "basse" Normandie montre bien la sensibilité du public normand et éclairé sur ces questions: la problématique de la "Réunification" s'impose donc d'elle même à moyen terme, on dira... Mais justement, tout le problème est: quand? Et de dénoncer une fois de plus sur ce point comme sur tant d'autre que la classe politique (pour ne pas dire la clique...) qui règne sur ce pays est en parfait décalage avec les aspirations réelles de la société civile: en Normandie, de plus en plus d'institutions sociales, économiques, culturelles, de plus en plus de citoyens réclament cette réunification avec cette idée simple et forte que dans l'incertitude de l'avenir, l'union fait la force...<br /> <br /> On le voit aussi sur les questions économiques, sociales ou écologiques, ce sont bien souvent les idées évidentes et les plus simples qui ont le plus de mal à s'imposer: il y aura toujours un cynique "réaliste" rat en son fromage qui dira: "idée généreuse mais fausse- bonne idée!"<br /> <br /> Où est donc le Nicolas HULOT de la Normandie?<br /> <br /> Ca urge en effet: la maison normande brûle depuis trop longtemps...<br /> <br /> Nos deux compères veulent donc prendre leur temps alors qu'ils prennent le temps des Normands: à nous et à d'autres par diverses mobilisations de leur dire que le sky noir de leurs fauteuils respectifs risque de leur chauffer aux fesses...<br /> A nous enfin, lors des prochains scrutins notamment législatifs et municipaux de mettre la question normande à sa juste place: à savoir la première. Nous avons la responsabilité, en tant que citoyens, notamment en "basse" Normandie de faire le ménage pour lever les derniers obstacles que la féodalité localiste s'acharne à maintenir sur la voie nécessaire et indispensable qui mène à la réunification de la Normandie: ils diront alors, argument ultime de leur mauvaise foi, que la Réunification n'est pas la panacée... pour en finir avec la place de bon dernier en matière de chômage; de sous emploi des cadres; de désertification médicale; de "ploukistanisation" ferroviaire; de fuite des jeunes; de désindustrialisation; de pression ficale ou de délocalisation institutionnelle ou administrative...<br /> <br /> Après 2007 ou 2008, le maintien de la situation actuelle pourrait s'avérer à terme ... criminelle pour l'avenir même des populations des territoires normands...<br /> <br /> Alors, ce référendum? En 2008? En 2011?<br /> <br /> Florestan d'Hudimesnil
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