Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
L'ETOILE de NORMANDIE, le webzine de l'unité normande
Visiteurs
Depuis la création 4 674 175
Archives
19 mars 2007

Le candidat de la province quitte la France

etoile   
"La France tu l'aimes ou tu la quittes" disent certains... Philippe Allenbach, "candidat de la province" aux élections présidentielles (mais qui a du jeté l'éponge, n'ayant pu obtenir les 500 parrainages) a décidé de la quitter...

Le communiqué de presse de Philippe Allenbach, le "candidat de la province" :

Préambule : Le candidat fédéraliste, Jean-Philippe ALLENBACH, ne sera pas présent au premier tour de l’élection présidentielle et tiens à remercier vivement toutes celles et tous ceux qui ont soutenu sa candidature et plus particulièrement la «Ligue Savoisienne», le «Mouvement Franche-Comté», la «Cigogne enchaînée», la «Ligue pour la Restauration des Libertés Niçoises», «BREIZH 2004» et le «Réveil des Marmottes».

          J’ai dit et répété durant ma campagne que nous n’avions pas en France un problème «droite / gauche» mais un problème de système qui ne marche pas et qui a sécrété laminage du pouvoir d’achat, déficits publics et irresponsabilité généralisée. Depuis des décennies, droite et gauche ont été au pouvoir, ils ont tout essayé et ont dépensé des sommes colossales. En vain. Les piètres résultats obtenus aujourd’hui sont sans appel quant à l’inefficacité du «système à la française», où tout est décidé d’en haut par une nomenklatura politique, économique, financière, culturelle et médiatique rassemblée dans un rayon de 50 km autour de la place de la Concorde et complètement déconnectée des réalités. Tous les experts en conviennent: à l’heure de la mondialisation, ce sont les structures les plus décentralisées qui réagissent le mieux. Ainsi, par exemple, du chômage dont les taux les plus bas se trouvent dans les petits pays comme l’Irlande, le Danemark, les Pays-Bas, la Suisse ou l’Autriche ou dans les régions à forte identité comme la Catalogne, là où il est géré au plus près du terrain. Or aucun des trois grands candidats (Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal et François Bayrou) n’a fait dans sa campagne de la régionalisation l’une de ses principales priorités. J’ai également dit et répété que face aux menaces extérieures qui s’accumulaient et qui ont pour noms prolifération nucléaire, terrorisme et menaces proférées contre la civilisation occidentale par certains pays, il fallait faire au plus vite les «États-Unis d’Europe» entre les pays fondateurs de l’Europe plus l’Espagne et le Portugal. En effet, seuls de vrais «États-Unis d’Europe» seront capables de défendre politiquement, économiquement et militairement nos intérêts et notre identité d’européen dans le monde notamment face aux pressions américaines, arabes et asiatiques... Or aucun des trois grands candidats n’a fait de la situation internationale et en particulier de la construction européenne l’un de ses principaux thèmes de campagne, alors que ce sont là des questions fondamentales qui rentrent en plein dans les compétences du Président. En revanche, ils ont utilisé l’essentiel de leur temps de parole à abuser des électeurs en leur faisant des promesses solennelles notamment en matière économique et sociale aussi fallacieuses les unes que les autres puisque s’appliquant à des domaines qui ne seront pas de la compétence du Président mais de celle du gouvernement !

livre_jpa_la_province_capit

           J’ai enfin dit répété que ce dont les Français ont besoin, ce n’est pas d'un «papa» qui commande ni d'une «maman» qui console mais de jobs, de pouvoir d’achat et de liberté. Que ce dont les régions françaises ont besoin ce n’est pas d’un État-dominateur qui décide tout seul de tout et gaspille l’argent du ménage mais d’un État-partenaire qui les respecte, leur fasse confiance et leur laisse plus argent. Or tous les trois grands candidats font partie de ces «sachant» qui d’en haut veulent imposer à tout le pays une manière de vivre qui soit parfaitement uniforme et égalitaire quand bien même ce serait pour avoir au bout du compte l’égalité dans la pauvreté. Ne rêvons pas... J’ai étudié tous les programmes et toutes les hypothèses politiques possibles. Aucune des propositions concrètes des trois candidats n’aboutit à un changement fondamental du système. Or, les mêmes causes produisant les mêmes effets, cela veut malheureusement dire que les problèmes concrets des Français ont peu de chances d’être vraiment résolus demain, notamment celui de leur pouvoir d’achat scandaleusement bas par rapport aux autres pays européens.

         
Dès lors, j’ai pris la décision de rejoindre la région particulièrement jeune et dynamique des plus de deux millions de Français qui vivent à l’étranger et dont le nombre ne cesse d’augmenter. Plus précisément, je vais m’installer à Genève car étant double national français et suisse, j’ai la chance de pouvoir choisir de vivre dans un système fédéraliste qui marche, plutôt que dans un système centraliste qui ne marche pas.

montage_slogan
le (l'ancien) slogan de sa campagne

             Je n’arrête pas pour autant mon combat fédéraliste. Je le mènerai désormais de Genève, un ancien département français devenu canton suisse et qui aujourd’hui ne demande pas à revenir. C’est, à mon sens, sans tabou qu’il convient d’engager au plus vite un vaste «débat participatif» notamment en Franche-Comté, en Alsace et en Savoie sur le point de savoir s’il ne serait pas préférable pour ces trois régions d’aller chercher ailleurs l’autonomie, l’argent et le respect que le système jacobin français ne veut pas leur donner. J’en appelle aux Franc-Comtois pour qu’à partir d’aujourd’hui ils relèvent la tête afin de défendre haut et fort leur identité et leurs intérêts propres au sein de l’hexagone. Il faut maintenant que la Franche-Comté fasse savoir qu’elle n’a pas l’intention de continuer à mourir à petit feu pour que puisse vivre l’état jacobin, sa noblesse de cour et tous ses profiteurs. Quant à tous ceux qui malheureusement ne peuvent pas envisager de partir, je les appelle, pour le premier tour, à ne pas voter pour les "extrêmes", ni pour Nicolas Sarkozy ou Ségolène Royal car ils incarnent des partis politiques qui sont pleinement et solidairement responsables de la situation économique et sociale délétère dans laquelle nous nous trouvons ainsi que du complet verrouillage de la vie politique française.

Jean-Philippe Allenbach - Contacts presse: 03 81 50 75 13 - 06 73 09 28 05 - lecandidatdelaprovince@orange.fr

Jean-Philippe Allenbach - http://www.allenbachpresident.org - (ancien) Candidat à la présidentielle de 2007       

Publicité
Publicité
Commentaires
L
Le rapport à 1204, vaste programme!<br /> Légitimisme aux Plantagenêts, c'est avec eux pourtant qu'arrive la déconfiture. D'un point de vue continental, les luttes familliales, la volonté d'unir des territoires disparates avec ceux qui déboursent (Normandie/Angleterre) pour essayer d'achever la conquête des autres souvent versatiles (Bretagne, Anjou, Aquitaine et autre de l'Empire Plantagnenêt continental), les fils d'Henri II ont servi 1204 sur un plateau à Philippe Auguste (avec les Plantagenêts, c'est la fin de l'hommage en marche qui perdurait depuis Rollon). Quelques promesses lui ont suffit pour s'attirer la fidelité de l'aristocratie normande continentale. En 1204 la Normandie est exangue, lasse des guerres et lachée par JST. En 1259 le traité de Paris installe les normands dans une paix et une sécurité qui va faire de notre aristocratie guerrière, une aristocratie fermière, rentière. Environ un siècle après (c'est à dire plusieurs générations pour une époque ou vivre vieux c'était passer la trentaine), le réveil sera dur et les cousins normands d'Angleterre qui eux n'auront rien perdu de leur vigueur, de leur esprit de conquête, ne feront pas de détail en débarquant dans la Hougue et en traversant la terre de leurs ancêtres, redevenue riche par 100 ans de paix. En un siècle, de chaque côté de la Manche, on a oublié qu'on été cousins. Ils ne sont plus que français ou anglais et vont apprendre à se detester pendant 100 ans et plus. <br /> 1204, moi je préfère dire 1259. JST, Philippe V, le problème du légitimisme commence avec eux, un Plantagenêt et un Capetien Valois. Je préfère la Normandie de Rollon à Henri Ier.
Répondre
Y
Merci pour ce témoignage Francis (of the bay) que quelques Normands d'ailleurs partagent.<br /> L'Etoile est là pour recueillir différents témoignages de Normands afin d'échanger, de voir les possibles pour la Normandie de demain, une Normandie que l'on défend Becs et Ongles Unie (et à coup de griffes aussi !)<br /> <br /> Ce n'est pas quelques récalcitrants à droite ou à gauche qui doivent nous freiner dans notre élan.<br /> <br /> Amitiés normandes<br /> Yuca de Taillefer.
Répondre
F
Il est assez amusant de parler pour les Normands de légitimisme en Normandie quand il en existe deux en Normandie.<br /> Car j' entend par Normandie, la Normandie continentale, évidemment, mais aussi les iles anglo-normandes (la vraie réunification ne serait elle pas d'ailleurs celle-ci, en brisant un mur de Berlin maritime vieux de plusieurs siècles).<br /> Celles-ci malgré un silence coupable de parts et d'autres n'ont jamais cessés d'être normande, hors, dans ces iles, la légitimité vas à une seule dynastie, celle des Rolonides dont les Windsors actuels sont les descendants (il est vrai qu' Elizabeth n'évoque pas tout de suite un Viking mais son caractère bien trempé ne démérite pas).<br /> La question de la légitimité en fait, ne va absolument pas de soi, car tout dépend de la relation personnel que l'on a à 1204 et à la culture normande.<br /> Personnellement ma famille est issue de la Côte Ouest du Cotentin, et malgré mes 27 ans, la première langue ,à part égale avec le français, que j'ai entendue dans mon enfance fut le Normand de mes grands-parents qui m' élevèrent .<br /> Depuis mes 15 ans j'ai fréquenté les îles anglo-normandes où le normand se parlait encore chez les anciens et je suis donc imprégné d'une réalité :<br /> La Normanité n'a rien à voir avec le fait d' être français où pas.<br /> Ces îles m'ont révélé des trésor de culture normande, une musique, une littérature, une fierté qui nous fut ,à nous, interdite.<br /> Avant de parler de légitimité à un gouvernement, regardons plutôt dans le secret de nos coeurs, et interrogeons nous, oui posons nous la question de la loyauté à notre héritage, cette loyauté qui rend nul et non avenu tout autre serment ou obligation.<br /> Qu 'avons nous fait d'autre en voulant jouer les courtisans de Paris que de brader notre héritage, laisser mourir notre musique, notre langue, notre histoire. Combien de normands savent encore aujourd'hui ce qu'est une loure, notre cornemuse nationale ?<br /> J'avoue que parfois j'ai honte.<br /> Honte de voir que des jersiais né anglophones apprennent le Normand et que l'on laisse sur le continent insulter notre langue en l'appelant patois, quand c'est dans cette langue que furent écris les premiers récits de la table ronde sur la commande des rois normands d'Angleterre. <br /> Honte de voir des écossais, des irlandais, et des siciliens être fiers de descendre de normands quand nous avons encore un complexe d'infériorité façe a une identité française qui ne fut jamais qu'une construction intellectuelle artificielle aujourd'hui réduite à une coquille vide.<br /> De quel droit critiquons nous l'attitude des bretons ? on les dit arrogants, et alors ? c'est nous qui ne le somment pas assez. Je ne pense pas que se laisser cracher au visage par des parisiens sans culture, sans racine, sans honneur n'a rien de normand, à force de prêcher la raison, d'éviter les vagues, nous nous livrons a notre suicide culturel avec un enthousiasme confondant.<br /> Je revendique l'arrogance, je revendique le mépris envers les parisiens en paiement de ce qu'ils nous ont fait subir, je revendique d'étre normand avant tout et que mes liens de coeurs et de sang sont plus profond avec un Fitzpatrick d'Irlande, un Sinclair d' Ecosse qu'avec un provençale ou un Alsacien. <br /> J'ai ainsi créé mon petit blog en anglais, il est sans prétention, mais tout les témoignages d'amitiés et de gentillesse reçus de par le monde ne font que renforcer mon amour pour ma terre et ma culture, pour les mélodies au violon qu'on nous a volé, pour les parties de sioule ou les normands montraient qu'ils étaient encore forts et qu'on nous a interdit, pour nos mots à nous, et nos pudeurs à nous. pour tout ce qu'on veut nous prendre et qui nous tuent quand on nous les vole.<br /> <br /> Voilà donc mon petit billet d'humeur, mêlé d'amour et d'amertume.<br /> Je remercie Yuca de Taillefer pour la tribune qu'il offre au normands et pour l'amitié qu'il m'a faite en m'ajoutant dans ses liens en m'excusant de ne pas lui avoir encore rendu la politesse ce qui ne saurait tarder.<br /> <br /> Amitié <br /> <br /> Francis of the Bay.
Répondre
F
Et bien, et bien, il semble que certaines idées jadis tabous commencent à germer dans l'esprit de nos braves normands... <br /> "séparatisme", un mot qui avant vous valait force sarcasme, voir intérogation sur votre santé mentale , est aujourd'hui mure pour étre évoqué sans honte, <br /> dans un pays où l'île de France est devenue une monstruosité géopolitique qui vampirise tout ce qui l'entoure, où la culture normande risque de mourrir avant qu'une generation ne passe, peut étre faut il enfin réfléchir sur notre avenir en se liberant des carcans mentaux que l'ecole républicaine nous a fait ingurgiter.<br /> La question du séparatisme est peut étre méme la suivante :<br /> Acceptons nous sereinement le fait que nous n'appartiendras bientôt plus qu'a l'histoire ? les normands rejoignant ainsi les hittites et les incas (et oui car nous n'aurons méme pas de reserves comme les sioux et les apaches), ou, avons nous envie de nous battre pour continuer a exister en tant que culture distincte ?<br /> Les deux point de vue sont défendables mais les positions médianes ne sont le plus souvent que de bonnes excuses pour l'inaction et le refus de choisir un camp. celui de la vie où celui des ténébres de l'oublie et la disparition.
Répondre
L
Pour répondre à Leiðólfr, sans volonté de prosélytisme, <br /> <br /> le christianisme déclare l'homme égal en dignité à tous les autres hommes, et libre de choisir entre bien et mal à chaque moment de sa vie.<br /> <br /> Ne pas confondre Christianisme avec autre chose; elle n'est ni l'Eglise (catholique ou autre, institution) ni la religion (protestante ou autre, chemin proposé par l'institution) ni la foi (orthodoxe ou autre, histoire d'amour concrète et quotidienne entre Dieu et l'Homme).<br /> <br /> Maintenant, je pense que l'Etoile n'est pas trop la place de ce genre de conversations !!
Répondre
Publicité
L'ETOILE de NORMANDIE, le webzine de l'unité normande
  • Le webzine des Normands pour contribuer à la renaissance concrète de la Normandie après la fin, au 1er janvier 2016, d'une division administrative funeste décidée par l'Etat central jacobin en 1956, sans l'avis de nos concitoyens!
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Derniers commentaires
L'ETOILE de NORMANDIE, le webzine de l'unité normande
Publicité