Le candidat de la province quitte la France
"La France tu l'aimes ou tu la quittes" disent certains... Philippe Allenbach, "candidat de la province" aux élections présidentielles (mais qui a du jeté l'éponge, n'ayant pu obtenir les 500 parrainages) a décidé de la quitter...
Le communiqué de presse de Philippe Allenbach, le "candidat de la province" :
Préambule : Le candidat fédéraliste, Jean-Philippe ALLENBACH, ne sera pas présent au premier tour de l’élection présidentielle et tiens à remercier vivement toutes celles et tous ceux qui ont soutenu sa candidature et plus particulièrement la «Ligue Savoisienne», le «Mouvement Franche-Comté», la «Cigogne enchaînée», la «Ligue pour la Restauration des Libertés Niçoises», «BREIZH 2004» et le «Réveil des Marmottes».
J’ai dit et répété durant ma campagne que nous n’avions pas en France un problème «droite / gauche» mais un problème de système qui ne marche pas et qui a sécrété laminage du pouvoir d’achat, déficits publics et irresponsabilité généralisée. Depuis des décennies, droite et gauche ont été au pouvoir, ils ont tout essayé et ont dépensé des sommes colossales. En vain. Les piètres résultats obtenus aujourd’hui sont sans appel quant à l’inefficacité du «système à la française», où tout est décidé d’en haut par une nomenklatura politique, économique, financière, culturelle et médiatique rassemblée dans un rayon de 50 km autour de la place de la Concorde et complètement déconnectée des réalités. Tous les experts en conviennent: à l’heure de la mondialisation, ce sont les structures les plus décentralisées qui réagissent le mieux. Ainsi, par exemple, du chômage dont les taux les plus bas se trouvent dans les petits pays comme l’Irlande, le Danemark, les Pays-Bas, la Suisse ou l’Autriche ou dans les régions à forte identité comme la Catalogne, là où il est géré au plus près du terrain. Or aucun des trois grands candidats (Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal et François Bayrou) n’a fait dans sa campagne de la régionalisation l’une de ses principales priorités. J’ai également dit et répété que face aux menaces extérieures qui s’accumulaient et qui ont pour noms prolifération nucléaire, terrorisme et menaces proférées contre la civilisation occidentale par certains pays, il fallait faire au plus vite les «États-Unis d’Europe» entre les pays fondateurs de l’Europe plus l’Espagne et le Portugal. En effet, seuls de vrais «États-Unis d’Europe» seront capables de défendre politiquement, économiquement et militairement nos intérêts et notre identité d’européen dans le monde notamment face aux pressions américaines, arabes et asiatiques... Or aucun des trois grands candidats n’a fait de la situation internationale et en particulier de la construction européenne l’un de ses principaux thèmes de campagne, alors que ce sont là des questions fondamentales qui rentrent en plein dans les compétences du Président. En revanche, ils ont utilisé l’essentiel de leur temps de parole à abuser des électeurs en leur faisant des promesses solennelles notamment en matière économique et sociale aussi fallacieuses les unes que les autres puisque s’appliquant à des domaines qui ne seront pas de la compétence du Président mais de celle du gouvernement !
J’ai enfin dit répété que ce dont les Français ont besoin, ce n’est pas d'un «papa» qui commande ni d'une «maman» qui console mais de jobs, de pouvoir d’achat et de liberté. Que ce dont les régions françaises ont besoin ce n’est pas d’un État-dominateur qui décide tout seul de tout et gaspille l’argent du ménage mais d’un État-partenaire qui les respecte, leur fasse confiance et leur laisse plus argent. Or tous les trois grands candidats font partie de ces «sachant» qui d’en haut veulent imposer à tout le pays une manière de vivre qui soit parfaitement uniforme et égalitaire quand bien même ce serait pour avoir au bout du compte l’égalité dans la pauvreté. Ne rêvons pas... J’ai étudié tous les programmes et toutes les hypothèses politiques possibles. Aucune des propositions concrètes des trois candidats n’aboutit à un changement fondamental du système. Or, les mêmes causes produisant les mêmes effets, cela veut malheureusement dire que les problèmes concrets des Français ont peu de chances d’être vraiment résolus demain, notamment celui de leur pouvoir d’achat scandaleusement bas par rapport aux autres pays européens.
Dès lors, j’ai pris la décision de rejoindre la région particulièrement jeune et dynamique des plus de deux millions de Français qui vivent à l’étranger et dont le nombre ne cesse d’augmenter. Plus précisément, je vais m’installer à Genève car étant double national français et suisse, j’ai la chance de pouvoir choisir de vivre dans un système fédéraliste qui marche, plutôt que dans un système centraliste qui ne marche pas.
le (l'ancien) slogan de sa campagne
Je n’arrête pas pour autant mon combat fédéraliste. Je le mènerai désormais de Genève, un ancien département français devenu canton suisse et qui aujourd’hui ne demande pas à revenir. C’est, à mon sens, sans tabou qu’il convient d’engager au plus vite un vaste «débat participatif» notamment en Franche-Comté, en Alsace et en Savoie sur le point de savoir s’il ne serait pas préférable pour ces trois régions d’aller chercher ailleurs l’autonomie, l’argent et le respect que le système jacobin français ne veut pas leur donner. J’en appelle aux Franc-Comtois pour qu’à partir d’aujourd’hui ils relèvent la tête afin de défendre haut et fort leur identité et leurs intérêts propres au sein de l’hexagone. Il faut maintenant que la Franche-Comté fasse savoir qu’elle n’a pas l’intention de continuer à mourir à petit feu pour que puisse vivre l’état jacobin, sa noblesse de cour et tous ses profiteurs. Quant à tous ceux qui malheureusement ne peuvent pas envisager de partir, je les appelle, pour le premier tour, à ne pas voter pour les "extrêmes", ni pour Nicolas Sarkozy ou Ségolène Royal car ils incarnent des partis politiques qui sont pleinement et solidairement responsables de la situation économique et sociale délétère dans laquelle nous nous trouvons ainsi que du complet verrouillage de la vie politique française.
Jean-Philippe Allenbach - Contacts presse: 03 81 50 75 13 - 06 73 09 28 05 - lecandidatdelaprovince@orange.fr
Jean-Philippe Allenbach - http://www.allenbachpresident.org - (ancien) Candidat à la présidentielle de 2007