Fabiusie ou Normandie?

Suite à l'annonce suivante publiée dans PN, Florestan nous propose sa réaction :

En 2014 s'agira-t-il de valoriser la Normandie ou de renouveler la Fabiusie?

Patrick HERR a raison de s'inquiéter d'un télescopage événementiel entre Normandie Impressionnisme renouvelé en 2013 (on s'en félicitera) et l'Armada prévue originellement en 2014 mais déprogrammée pour un report  2013 en raison des élections!! (municipales; régionales et sénatoriales...)

En 2014 il y aura les jeux équestres mondiaux en Normandie à l'initiative du CRBN et des élus bas-normands qui ont eux aussi des élections à préparer cette même année!!

J'invite donc Patrick HERR à prendre contact avec la ville de Cherbourg pour garder l'ARMADA en Normandie si à Rouen on n'est toujours pas décidé à choisir entre la Fabiusie ou la Normandie!

Florestan

Collectif Bienvenue en Normandie

Comments

[Florestan]

Malgré les défaitistes, les résignés, ou certains saboteurs, l'idée normande fait encore vibrer notamment la perspective d'organiser plein d'événements festifs et culturels à l'occasion des 1100 ANS de la Normandie (911-2011)

L'appel à projets et gestes d'accueil proposé par le Conseil Régional de Basse Normandie et le Comité régional de tourisme de Normandie (commun aux deux régions administratives)a suscité un grand engouement dépassant ses initiateurs: alors qu'on attendait à peine une petite centaine de projets, vu les conditions plutôt restreintes du calendrier (dépôt des dossiers entre le 21 septembre et le 30 novembre 2010 pour des projets à mettre en oeuvre dès les prochaines vacances de Pâques) et du financement (on ne remerciera jamais assez le CRBN d'avoir débloqué les 500000 euros nécessaires pour "sauver" ce XIe centenaire normand flingué par un certain Alain Levern, ancien "président" du Comité régional de tourisme normand et qui ne veut surtout pas y mettre un sou de plus ...),c'est donc plus de 240 projets qui furent proposés et il en vient, à l'heure actuelle, toujours de tel sorte qu'il faudra organiser une deuxième réunion pour attribuer ou non la labellisation "XIe centenaire de la Normandie"...

Les projets viennent de toute la Normandie et n'en déplaise au grand féodal qui règne sur la caserne Jeanne d'Arc, de nombreuses communes, communautés de communes ou associations de "Haute" Normandie ont proposé des projets!

Les îles anglo-normandes se sont elles aussi mobilisées et ainsi que les étrangers aimant notre région, notamment en Angleterre. De même, un projet humanitaire aura lieu en Afrique avec le label "XIeme centenaire de la Normandie"

La fête de la Normandie s'annonce donc belle et surtout authentique car c'est bel et bien la société civile normande qui se mobilise...

Même si les grandes collectivités normandes refusent de se mobiliser directement à l'exception très notable du Conseil Régional de Basse-Normandie, ce XIeme centenaire de la Normandie pourrait être aussi réussi que "Normandie Impressionniste" en 2010...

D'ores et déjà, c'est donc un complet camouflet pour Alain LEVERN qui a tout fait (en fait il n'a rien fait du tout: tout le problème est là...) pour saboter une nouvelle manifestation de l'évidence normande:

mais de quoi a-t-il peur?

[Florestan]

Encore un mauvais coup contre la Normandie à lire dans Paris-Normandie...

Cyclisme : Le Tour de Normandie 2011 menacé ?



Le Tour de Normandie aura-t-il lieu en 2011 ? Pas sûr. Comme tous les organisateurs de courses cyclistes par étapes, les patrons du TDN sont très inquiets après la publication en octobre d'un décret qui révise sérieusement à la hausse les frais de gendarmerie.

Le président de la FFC ose même parler de "l'assassinat économique" du cyclisme routier en France. En effet, ce décret du Ministère de l'intérieur stipule que les services d'ordre et de sécurité de la gendarmerie (ainsi que les vehicules et les accessoires) mis à disposition des organisateurs d'epreuves sportives seront dorénavant facturés au prix réel. Ce qui fait que: l'heure de gendarme va passer de 2,30 heuros à plus de 12 euros et même à 20 euros en 2014.

Les organisateurs du Tour de Normandie ont vite fait leurs calculs. En 2010, ils avaient réglé une note de 3500 € à la gendarmerie nationale. Si le décret est appliqué à la lettre en 2011, la note s'élèvera à 37 000 €. « Ça sent la fin du Tour de Normandie, confie Arnaud Anquetil, le fils du président-fondateur du TdN, Raymond-Marcel Anquetil, à notre confrère Ouest-France. On a alerté tous les députés normands, certains ont promis de nous aider. Mais ce qui m'inquiète, c'est que nous devons verser 80 % de cette somme avant février. »

La famille Anquetil, basée en Basse-Normandie, a également écrit à David Lappartient, le président de la Fédération. « Si fin janvier nous n'avons pas de réponse et de solution, le Tour de Normandie ne pourra pas être organisé, ajoute Arnaud Anquetil. Nous sommes l'une des premières courses par étapes de la saison, le temps presse. »

commentaire de Florestan:
demandons les sous à celui qui aime tant la petite reine, un certain LEVERN lui qui ne veut surtout pas gaspiller l'argent du con-tribuable hauuut normand! ne serait-ce que pour fêter dignement 1100 années d'histoire géographie normande!

[Florestan]

Lu sur Paris Normandie:

Les Beaux-Arts en fusion
Publié le jeudi 09 décembre 2010 à 07H51

ALLIANCE.

A compter du 1er janvier prochain, les écoles des Beaux-Arts de Rouen et du Havre, réunies au sein d'un établissement public, ne formeront plus qu'un.

A ceux qui prétendent encore que Rouen et sa cousine maritime, Le Havre, ne sauraient se regarder qu'en chiens de faïence, le rapprochement annoncé entre les écoles des Beaux-Arts des deux villes vient apporter un démenti cinglant.
Que les amoureux de l'aître Saint-Maclou se rassurent, l'école rouennaise continuera de former les artistes de demain rue de Martainville, dans cet ancien cimetière charnier du XVIe siècle. Le changement est d'un autre ordre : à compter du 1er janvier 2011, les Beaux-Arts rouennais, jusque-là service municipal, constitueront avec ceux du Havre un établissement public de coopération culturelle (EPCC) rattaché au ministère de l'enseignement supérieur. Une volonté de l'Etat. « Pour que les diplômes délivrés soient reconnus au niveau européen, explique l'adjointe à la culture, Laurence Tison. Sans cette transformation, qui respecte le protocole de Bologne et la réforme dite Licence Master Doctorat, ils ne seraient pas homologués. »
Autant dire que la figure est imposée. Surtout si Rouen veut toujours jouer dans la cour des grands, à l'heure où des alliances entre écoles s'opèrent partout en France. Au petit jeu de l'attractivité, mieux vaut être armé face aux mastodontes bretons, nordistes… voire européens. « Nous voulons attirer davantage car, aujourd'hui, une large majorité d'étudiants des Beaux-Arts de Rouen reste haut-normands », rapporte l'homme qui a piloté le rapprochement avec Le Havre, Richard Turco, le directeur général adjoint de la Ville. Une alliance à l'origine pensée pour également intégrer les écoles de Caen et de Cherbourg, mais l'idée a finalement été abandonnée. Reste le couple rouenno-havrais. « Les deux villes partagent la même ambition, c'est la force du projet », estime Richard Turco quand Laurent Tison, elle, y voit un autre symbole « de l'axe Seine ».
Concrètement, la fusion n'entraînera aucun déménagement. Si le siège de l'EPCC sera situé à Rouen, chaque école (environ 150 élèves chacune) restera dans ses murs. Mais elles seront dirigées par le même directeur, bientôt recruté. Les deux villes siégeront au conseil d'administration, dont la présidence sera tournante : trois ans pour le maire de Rouen, trois ans pour celui du Havre (qui entamera le cycle). Le concours d'entrée, à compter de la rentrée 2011, sera commun aux deux écoles. Et, si des mutualisations sont étudiées, chacune continuera à consolider son point fort : l'option art à Rouen, le design au Havre.
Afin de rentrer dans les esprits, le nouvel ensemble héritera bientôt d'un logo et d'un nom. Celui utilisé en ce moment est provisoire : « Ecole supérieure d'art et de design Le Havre-Rouen ». Qui dit mieux ?

GILLES TRIOLIER



Réaction de Florestan:
09/12/2010 à 13h29

L'axe Seine pour mieux se noyer à terme dans la région parisienne? à l'instar du demi léopard se noyant en regardant vers Paris qui figure de façon prémonitoire sur le logo "haut" normand...

l'échec de la mise en réseau des écoles des Beaux arts normandes préfigure l'échec de la mise en réseau des universités normandes (PRES) qui aura lui des conséquences plus redoutables car pas de PRES pas d'argent pour financer l'avenir des universités normandes...

Le rapprochement entre Le Havre et Rouen est un minimum mais il ne sera pas suffisant pour obtenir l'audience et les financements: il sera difficile d'ignorer l'ESAM de Caen qui est actuellement la plus grande école généraliste des beaux arts en Normandie...
Dici quelques années, on sera ici au pied du mur! Soit on fait enfin un réseau normand soit les écoles des Beaux arts de Rouen, du Havre mais aussi les campus de l'université de Rouen devront accepter les conditions d'une fusion ou d'une coopération avec l'offre de la région parisienne: compte tenu de l'exceptionnelle densité de l'offre du plateau d'enseignement supérieur de la région parisienne, pas sûr que les "Haut" normands soient si "hauts" que cela face à Saclay, le futur campus internationnal des sciences humaines de Gennevilliers ou toutes les grandes écoles supérieures parisiennes...

l'axe Seine sans la Normandie, c'est la noyade assurée pour l'avenir de Rouen et du Havre!

c'était ma réponse à Gilles Triolier qui nous demande: "qui dit mieux?"

[Sadviking]

Le Vern ne veut plus de cette structure "normande", il veut travailler en interne, comprenez: au cr de "haute"-Normandie.

http://www.drakkaronline.com/article100750.html

[franck76]

Si Rouen (ou plutôt ses décideurs) n'en veut plus, pas la peine d'aller en Bretagne. Caen posséde un joli et grand bassin au coeur de la ville et de l'abbaye aux dames. De plus cela pourrez être un joli geste de fraternité entre les deux rivales.