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L'ETOILE de NORMANDIE, le webzine de l'unité normande
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3 juin 2014

Communiqué officiel de l'ELYSEE: LA NORMANDIE réunifiée est la seule vraie région en FRANCE... (pour l'instant !)

A quatre jours des commémorations officielles et internationales du 70ème anniversaire du Débarquement en Normandie pour permettre la Liberté dont nous jouissons encore en Europe (jusqu'à quand ?), le communiqué officiel de la présidence de la République que vous lirez ci dessous confirme la REUNIFICATION de la NORMANDIE dans le cadre de la grande réforme territoriale qui va désormais être présentée devant le Parlement.

Drapeau héraldique normand: dans le domaine public depuis la fin du XIIe siècle...

Si le projet présenté ce soir par la présidence de la République n'est pas totalement bouleversé dans la bataille parlementaire qui s'annonce rude, à quatre jours de l'anniversaire du 6 juin 1944 date à laquelle le sacrifice des hommes sur la terre normande avait débuté pour notre Libération de l'enfer nazi, il faudra désormais dire que, symboliquement, le 6 JUIN 2014 la Normandie sort définitivement de l'Après Guerre et que le stigmate d'une reconstruction faite dans la division est effacé...

Il faudra donc avoir l'honnêteté intellectuelle de rendre hommage au courage politique de l'actuel président de la République, M. François HOLLANDE d'avoir su IMPOSER L'EVIDENCE NORMANDE.

Nous vivons donc une semaine historique dans l'histoire déjà millénaire du MONUMENT NORMAND: en effet, à l'adresse du grand amateur d'art, d'antiquités et de peintures que nous connaissons tous et qui a eu le bonheur de mettre en oeuvre le splendide moment de contemplation du festival "Normandie Impressionniste", permettez-moi, en effet, de comparer la NORMANDIE a un MONUMENT dont le prestige, la grandeur, l'histoire, l'étendue, impose le respect... 

En effet, la Normandie est bien la seule région française que l'on puisse comparer à un monument qui oblige à la contemplation, à la méditation: toute dégradation, destruction d'un monument est généralement comparée à du vandalisme...

Car, dès les années 1820, c'est en Normandie que furent inventées, toute à la fois, notre conception moderne de Monument Historique à préserver et notre conception moderne d'identité régionale.

Alors une question me hante comme un abîme noir:

Pourquoi Laurent FABIUS et les siens sont-ils devenus depuis 1998 les vandales du MONUMENT NORMAND?

Les responsables politiques régionaux de gauche comme de droite qui ont maintenu depuis plus de 40 ans pour des raisons inavouables, la balafre hideuse de la division normande sur le "visage de majesté de la France" (dixit Jules Michelet) doivent être considérés comme les VANDALES du MONUMENT NORMAND  alors qu'ils n'ont jamais cessé d'en sous-tirer l'aura pour de misérables opérations de marketing territorial au bénéfice de leur demi-régions respectives.

Pendant 40 ANS sous les majestueuses voûtes du MONUMENT NORMAND on a vu s'établir des écuries, des étables, des cloaques, des fabriques de ceci ou de cela... On a obstrué les fenêtres, détruit des piliers, construit des planchers parasites et des belles pierres certains ont fait carrière: la beauté première a été défigurée. Aux destructions de la dernière Guerre, au béton d'une reconstruction parfois superbe mais trop souvent médiocre, s'est ajouté le vandalisme politicien qui sévit contre l'esprit des lieux depuis les années 1970... S'en est suivi un déclin avec son cortège de fissures, d'effondrements et d'infiltrations qui firent sauter de magnifiques parements.

L'abbatiale St Georges de Bocherville vue par l'aquarelliste et dessinateur anglais John Sell Cotman (1782 - 1842) 

 

Près de 40 ans plus tard, en dépit de toutes ces avanies, le MONUMENT NORMAND est toujours là car le gros oeuvre tient bon: la Normandie, c'est de la belle ouvrage !

Et dans le champ de ruines où risque de périr désormais l'idée régionale, (voir la carte officielle) le MONUMENT NORMAND, seul se dresse fièrement réunifié: la Normandie est, pour l'instant, la seule vraie région française. La Bretagne demeure amputée et les autres régions disparaissent dans des magmas sans cohérence ni identité...

LE CHANTIER NE FAIT QUE COMMENCER: il a débuté symboliquement par la RESTAURATION du MONUMENT NORMAND


 

COMMUNIQUE OFFICIEL DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

 

 

Depuis deux siècles, la République a cherché à concilier l’unité de l’Etat, avec l’exercice le plus libre possible de la démocratie locale.

Mais il a fallu attendre les grandes lois de décentralisation de 1982 sous la Présidence de François Mitterrand, pour élargir les responsabilités des communes et des départements, et faire des régions des collectivités locales à part entière.

Puis sous la présidence de Jacques Chirac, la République décentralisée a été consacrée dans la Constitution. C’était aussi une façon de reconnaître que nos territoires et les élus qui les représentent, ont incontestablement contribué depuis trente ans à la modernisation du pays et à l’amélioration de la vie quotidienne des Français.

Le temps est venu de donner une forme nouvelle à cette ambition. Parce que notre organisation territoriale a vieilli et que les strates se sont accumulées. Parce que les moyens de communication, les mutations économiques, les modes de vie ont effacé les limites administratives. Parce que nous devons répondre aux inquiétudes des citoyens qui vivent à l’écart des centres les plus dynamiques et qui redoutent d’être délaissés par l’Etat en milieu rural comme dans les quartiers populaires.

Le temps est donc venu de simplifier et clarifier pour que chacun sache qui décide, qui finance et à partir de quelles ressources. Le temps est venu d’offrir une meilleure qualité de service et de moins solliciter le contribuable tout en assurant la solidarité financière entre collectivités selon leur niveau de richesse.

La réforme que j’ai demandée au Premier ministre et au Gouvernement de mettre en œuvre, en y associant toutes les familles politiques, est majeure. Il s’agit de transformer pour plusieurs décennies l’architecture territoriale de la République.

Au plus près des habitants, la commune est l’institution à laquelle chaque Français est le plus attaché. C’est dans ce cadre que se pratiquent chaque jour la solidarité et la citoyenneté. Elle doit demeurer « une petite République dans la grande ». La spécificité de notre pays c’est de compter 36700 communes.

L’ensemble du territoire national est aujourd’hui couvert par des intercommunalités. Mais elles sont de taille différente et avec des moyens trop faibles pour porter des projets.

Ce processus d’intégration doit se poursuivre et s’amplifier. C’est le sens de la réforme proposée. Les intercommunalités changeront d’échelle. Chacune d’entre elles devra regrouper au moins 20 000 habitants à partir du 1er janvier 2017, contre 5000 aujourd’hui. Des adaptations seront prévues pour les zones de montagne et les territoires faiblement peuplés.

L’intercommunalité deviendra donc, dans le respect de l’identité communale, la structure de proximité et d’efficacité de l’action locale. Il faudra en tenir compte pour lui donner le moment venu toute sa légitimité démocratique. Comme il en a été décidé pour les 13 métropoles et le Grand Paris qui ont été créés par la loi du 27 janvier 2014.

Les régions, quant à elles, se sont imposées comme des acteurs majeurs de l’aménagement du territoire. Mais elles sont à l’étroit dans des espaces qui sont hérités de découpages administratifs remontant au milieu des années soixante. Leurs ressources ne correspondent plus à leurs compétences, qui elles-mêmes ne sont plus adaptées au développement de l’économie locale.

Pour les renforcer, je propose donc de ramener leur nombre de 22 à 14. Elles seront ainsi de taille européenne et capables de bâtir des stratégies territoriales. Une carte a été définie. Elle prend en compte les volontés de coopération qui ont été déjà engagées par les élus, dont je veux saluer le sens de l'intérêt général. Elle sera soumise au débat parlementaire. Mais il faut aller vite car il ne nous est pas permis de tergiverser sur un sujet aussi important pour l’avenir du pays.

Demain, ces grandes régions auront davantage de responsabilités. Elles seront la seule collectivité compétente pour soutenir les entreprises et porter les politiques de formation et d’emploi, pour intervenir en matière de transports, des trains régionaux aux bus en passant par les routes, les aéroports et les ports. Elles géreront les lycées et les collèges. Elles auront en charge l’aménagement et les grandes infrastructures.

Pour remplir leur rôle, elles disposeront de moyens financiers propres et dynamiques. Et elles seront gérées par des assemblées de taille raisonnable. Ce qui veut dire moins d’élus.

Dans ce nouveau contexte, le conseil général devra à terme disparaître. La création de grandes régions, et le renforcement des intercommunalités absorberont une large part de ses attributions. Mais cette décision doit être mise en œuvre de façon progressive car le conseil général joue un rôle essentiel dans la solidarité de proximité et la gestion des prestations aux personnes les plus fragiles. Et il ne peut être question de remettre en cause ces politiques. Pas davantage les personnels dévoués qui continueront à les mettre en œuvre. Du temps est nécessaire et de la souplesse est indispensable. Une large initiative sera laissée aux élus pour assurer cette transition. Certaines métropoles pourront reprendre les attributions des conseils généraux et toutes les expérimentations seront encouragées et facilitées.

L’objectif doit être une révision constitutionnelle prévoyant la suppression du conseil général en 2020. Je veux croire qu'une majorité politique nette se dessinera en faveur de ce projet et que s’y associeront les élus qui, dans l'opposition aujourd’hui, souhaitent eux aussi l’aboutissement de cette réforme. D’ici là, les élections pour le conseil départemental seront fixées le même jour que celles pour les futures grandes régions à l’automne 2015. Avec le mode de scrutin qui a été voté par la loi du 17 mai 2013.

Le département en tant que cadre d’action publique restera une circonscription de référence essentielle pour l'Etat, autour des préfets et de l’administration déconcentrée avec les missions qui sont attendues de lui : garantir le respect de la loi et protéger les citoyens en leur permettant d’avoir accès aux services publics où qu’ils se trouvent. Mais il devra renoncer à exercer les compétences reconnues aux collectivités.

Cette grande réforme s’inscrit dans la volonté de moderniser notre pays et de le rendre plus fort. Elle est tournée vers les citoyens car il s’agit de simplifier notre vie publique, de rendre plus efficace nos collectivités et de limiter le recours à l’impôt. Elle repose sur les valeurs qui doivent nous rassembler : le souci constant de la démocratie, de la solidarité et de l’efficacité. Et c’est pourquoi j’appelle tous les citoyens et, en particulier, tous les élus locaux qui par leur engagement quotidien font vivre les institutions de la République, à s’associer à sa réussite.

François Hollande

Tribune publiée dans la presse quotidienne régionale datée du 3 juin 2014

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Commentaires
J
@ Jeanne O. En Normandie ont ne parle pas un patois mais une langue, tout ceux qui disent qu'en Normandie ont parle le patois ce trompe ces le défaut des francais !!
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G
on a la même langue...j'soumes touos dé par ichin! Dans mon groupe de langue normande à Paris il y a des cauchois, des gens du sud Manche et des syins du Cotentin! On se comprend et on a la même histoire petite et grande. Nos légères différence nous enrichissent réciproquement et nous permettent d'avoir une vison large et non pas étriquée de la Normandie. Boujou tertouos!
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C
@Jeanne O: pour avoir une opinion, il faut remplir les deux conditions suivantes:<br /> <br /> <br /> <br /> 1) Affirmer des idées claires ou des faits vérifiés<br /> <br /> 2) Maîtriser la syntaxe<br /> <br /> <br /> <br /> Vous avez usé de votre droit d'expression mais vous n'avez pas encore utilisé votre droit d'opinion...<br /> <br /> <br /> <br /> Dans l'attente de vous revoir sur l'Etoile...
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J
"Vu qu'on a pas vraiment la même histoire ni le même patois à la base je vois pas pourquoi on devrait réunifier la Normandie, la basse est quand même plus proche historiquement des îles anglo-normandes que de la haute, alors si qui que ce soit veux vraiment un territoire qui suis l'histoire, ba! retournons sous la coupe de l'Angleterre!"<br /> <br /> <br /> <br /> Je suis pas mal d'accord avec cette citation qui viens de la plupart de mes proches. (Les autres étant soit bretons soit parisiens, il n'en n'ont rien à faire)
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J
@ Collectif BEN: Pour ce qu'il en reste du monument il est un peut tard d'arrêter les vandales, car cela fait plusieurs siècles que la Normandie est piller par la france et même en ce moment !!
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