Un des deux réacteurs de la centrale nucléaire EDF de Flamanville, dans la Manche, s'est arrêté automatiquement de façon inopinée dans la nuit de samedi 13 au dimanche 14 septembre. « Toutes les fonctions de sûreté sont assurées. Il n'y a aucun impact sur l'environnement », a assuré la direction de la centrale.
Des équipes techniques procédaient dimanche à des analyses pour déterminer les causes de cet arrêt automatique du réacteur, qui a entraîné la déconnexion de l'unité de production du réseau électrique, et le redémarrer.
En juillet, le réacteur numéro un a été à l'arrêt pendant dix jours à cause d'une panne. La centrale n'avait pas produit d'électricité pendant ces dix jours, son second réacteur ayant cessé de fonctionner pour maintenance pendant environ un mois. Début février, les deux réacteurs de Flamanville s'étaient par ailleurs arrêtés après un coup de foudre sur une ligne à très haute tension les reliant au réseau.
La centrale de Flamanville fournit environ 4 % de la production électrique française. Ses deux réacteurs, d'une capacité de production de 1 330 mégawatts chacun, ont été mis en service en 1986 et 1987. Un troisième réacteur y est en construction (EPR de 1800 mégawatts)