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L'ETOILE de NORMANDIE, le webzine de l'unité normande
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17 février 2015

Une saga normande: le cirque d'Arlette GRUSS fête ses TRENTE ANS !

Beaucoup de filles de chez nous s'appellent Marie... Les autres s'appellent Arlette ! Et les Arlette normandes que nous avons le plaisir de connaître ont un sacré tempérament !

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LE CIRQUE d'Arlette GRUSS fête ses TRENTE ANS !

COUP DE COEUR DE L'ETOILE DE NORMANDIE 

Ci-après le bel hommage rendu sur le site de Paris-Normandie:

http://www.paris-normandie.fr/detail_article/articles/2544498/newsletters/le-chiffre-11-millions-de-spectateurs-en-trente-ans-depuis-la-creation-du-cirque-arlette-gruss-ce-sont-onze-millions-de-spectateurs-qui-se-sont-a#.VOMtQyxZJCQ

Anniversaire : la saga normande du cirque Arlette-Gruss

Dynastie. Le cirque Arlette-Gruss fête ses trente ans. Son histoire est étroitement liéeà la région dans laquelle il revient chaque année depuis vingt-cinq ans.

Quand en 1985, Arlette Gruss fonde son propre cirque, son père Alexis, très malade, la met en garde : «Gruss, ce n’est pas un nom commercial». Pourtant, alors que le Grand Cirque de France tente de survivre à Bolbec en ce mois de décembre après une tournée désastreuse en Irlande, la fille du grand écuyer décide d’appeler son établissement cirque Arlette-Gruss.

Trente ans après, neuf ans après le décès de sa fondatrice, le nom en lettres rouges brille toujours au fronton d’un des plus grands chapiteaux d’Europe. Et brillera encore dès la semaine prochaine à Rouen.

Un facteur prête 40000francs au cirque

Une aventure hors du commun liée à tout jamais avec la ville et la région. Dans une biographie écrite par Jacques Godot, Arlette raconte que cette même année, le facteur de Fauville-en-Caux, conscient des difficultés de la troupe, alla trouver sa mère pour lui emprunter 40 000 francs. Une somme qu’il remet discrètement à Arlette, dans l’attente de jours meilleurs. L’argent a été bien évidemment remboursé, quand les gradins, enfin, se sont emplis.

«Gruss fait partie des trois grandes familles du cirque qui ont compté à Rouen», souligne Éric Gravier, ancien adjoint au maire de Rouen et grand amateur de cirque, au point de travailler aujourd’hui avec le cirque Sabrina Fratellini. «Il y a eu les Franconi au XIXesiècle, les Rancy au siècle dernier, et les Gruss à la fin du XXe et toujours aujourd’hui. Gruss fait partie du patrimoine rouennais parce que sa venue, toujours en février, est un rendez-vous pour les Rouennais, et pas seulement pour les amateurs de cirque. Gruss a toujours eu une exigence de qualité, avec un spectacle qui se renouvelle chaque année, mais aussi avec son orchestre, son accueil...».

Avec son cirque en dur installé sur la place du Boulingrin, Rouen a vu défiler nombre d’artistes de cirque. À commencer par Alexis et Lucienne Gruss, les parents d’Arlette. À l’époque, les artistes n’ont pas de caravanes, et logent dans des meublés, ou chez l’habitant.

La famille Gruss trouve ainsi refuge dans le quartier du Boulingrin, mais aussi parfois au manège Brasseur, aujourd’hui disparu, pour les répétitions. «C’est aussi pour ces raisons que le monde du cirque est étroitement lié à Rouen».

«Hélène deVernon»

À la naissance d’Arlette, ses parents travaillent pour Albert Raphaël, héritier de la banque du même nom, qui a créé son cirque à Saint-Pierre-la-Garenne, un village situé entre Vernon et Gaillon, dans l’Eure. La ferme des Farguettes abrite le cirque Caucasien, qui deviendra plus tard le cirque Maladolli. Il compte une vingtaine d’employés, une énorme ménagerie avec chevaux, lamas, zébus et zèbres. C’est à l’hôpital de Vernon que naît Arlette le 17 novembre 1930. Son père n’a que vingt ans, sa mère seize. Au début de sa carrière, en 1951, jeune danseuse, Arlette prend Hélène de Vernon comme nom de scène. En souvenir.

C’est à quelques kilomètres, à Dangu, qu’elle épouse 45 ans plus tard Georges Kobann. Les Gruss songent même à installer la base arrière du cirque, l’hivernage, dans ce village de l’Eure. Finalement, ce sera la Fontaine-Saint-Martin, près du Mans.

En 1990, le cirque Arlette-Gruss installe pour la première fois son chapiteau sur la place du Boulingrin, à l’emplacement du cirque en dur démoli. L’année suivante, la caravane Gruss est bloquée au Havre. L’hiver est terrible. Il fait - 15 °C et les routes sont recouvertes de 20 cm de neige. Le convoi ne parvient pas à rallier Rouen avant le mois de mars.

Le spectacle sera assuré, et le show continue toujours.

Olivier Cassiau

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