Le JACOBINISME de Macronaparte 1er c'est: "On décide d'en haut et on envoie la facture en bas!"
Nous vous donnons à lire l'intégralité du dossier récemment paru dans la dernière livraison de l'hebdomadaire Marianne (n°1079 du 17 au 23 novembre 2017) pp. 26-32: "La grande colère des territoires".
Cette traversée du plancher des vaches ne fera que confirmer ce que nous ne cessons de dire ici: le prurit néo-jacobin d'Emmanuel Macron est d'autant plus dangereux qu'il restera inefficace. Face à la faiblesse et à la division des oppositions politiques ou sociales institutionnelles "nationales" "parisiennes", le champ est ouvert pour une opposition d'une autre nature: une opposition qui propose une alternative structurelle plus qu'idéologique au nouveau pouvoir central en place qui se croit assis sur une illusion de consensus démocratique.
Cette alternative, c'est le "laissez-nous faire" des Girondins qui ne faut pas confondre avec le "laissez-faire" des Libéraux de la haute finance mondialisée qui ont leur rond de serviette à tous les dîners parisiens d'un état central jacobin finissant.
Politiquement, il devient intéressant pour une personnalité politique d'occuper ce créneau et d'incarner dans le débat public national une position girondine authentique: il se dit, bien sûr, qu'Hervé Morin Le Normand ne serait pas insensible à cette perspective à partir d'une Normandie laboratoire de l'action régionale sur la base d'une authenticité géo-historique incontestable, connu et reconnue dans le Monde entier...
Bonne lecture à toutes et tous!
On prêtera une attention particulière aux analyses lucides du géographe Christophe Guilluy sur le "grand marronage" des classes populaires et sur le constat que l'équivalent géographique de la fameuse "théorie du ruissellement" des richesses (des métropoles vers les périphéries rurales) ne fonctionne pas: une leçon à méditer pour faire de la géographie humaine et urbaine normande, un cas d'école sinon une solution car l'avenir est, bel et bien, aux villes qui sont à la campagne dans des logiques de réseaux plus équilibrés et plus durables que l'hypercentralisation ou l'hyper-concentration métropolitaine pour atteindre on ne sait quelle masse critique avant que le changement climatique et ses redoutables conséquences n'en décide avant et autrement...