IMAGE REGIONALE: Mais qui va enfin réveiller les HIBERNATUS BAS-NORMANDS qui roupillent encore à FR3 "Normandie"?
Réponse: les télespectateurs normands, juges de paix des audiences qui peuvent, grâce à Internet ou aux réseaux sociaux dire à la rédaction de France 3 "Normandie" que certains journalistes plus animateurs que présentateurs devraient, peut-être, se réveiller...
Bref! qu'ils se mettent enfin à bosser (avec le salaire qu'ils ont...) pour actualiser leurs connaissances sur le dossier régional normand.
Nous sommes très agacés ici sur l'Etoile de Normandie où, de façon strictement bénévole, nous proposons une veille quotidienne critique et militante (nous assumons) de l'actualité régionale normande qui vous intéresse de plus en plus (nous avons, dorénavant, une moyenne établie de 2000 visites par jour: merci à vous tous!) d'avoir à constater que les informations et analyses que nous sommes capables d'avoir sur les sujets les plus pointus et stratégiques pour l'avenir de notre région, sujets qui, visiblement vous intéressent, ne passent pas l'écran de verre cathodique destiné à ce grand public qu'ils croient constitués de grands enfants débiles ("faisons un peu de pédagogie! pour que nos télespectateurs comprennent")
Sauf exception, la vision normande qu'on nous sert, notamment dans l'émission politique du dimanche matin de FR3 "Normandie" (sic!), tout particulièrement lorsqu'elle est animée par le médiocre Franck Besnier, cet hibernatus qui s'est endormi à l'époque de Michel d'Ornano et qui se vautre, dès que l'occasion s'en présente, dans le très ringard et très hasbeen clochemerle Caen VS Rouen, pour en faire LA question capitale, est une insulte à tout télespectateur normand normalement constitué...
Dernier exemple en date: l'émission "dimanche en politique" diffusée le 26 novembre 2017. Monsieur Besnier nous a refait le coup de la Basse Normandie et de la capitale régionale face à un Joël Bruneau maire de Caen, piètre orateur mais qui avait d'autres choses à dire et plutôt intéressantes...
Désolé pour cette outrance à l'encontre de Monsieur Franck Besnier cet "objet gentil" de notre télé régionale (dumoins ce qu'il en reste quand on songe aux projets inquiétants de l'actuel gouvernement), toutes nos excuses pour ce coup de gueule aussi peu nuancé qu'une caricature d'Emmanuel Chaunu, mais nous en avons RAS-LE-BOL de voir notre travail patient, critique, précis et engagé d'éducation populaire sur la question régionale normande se faire ainsi piétiner et massacrer par de tels malotrus champions d'une paresse intellectuelle normande portée en sautoir!
Mais il y a pire...
A côté de Franck Besnier, pitoyable commentateur du match à la con entre Caen et Rouen alors que la "GRAAANDE" Normandie est réunifiée, il y a le cas Francis Letelier qui est plus discret mais qui n'en est pas moins pernicieux: On va dire que ces deux-là font, symboliquement, la paire d'un jeu anti-normand d'autant plus redoutable qu'ils ne s'en rendent même pas compte. Car, bien sûr, il n'y a pas de complot avec un cerveau "anti-unité normande" à la rédaction caennaise de France 3 "Normandie" c'est inutile...
Il suffit, en effet, d'avoir été trempé depuis sa tendre enfance comme Achille dans les eaux tranquilles et dolentes d'une Basse-Normandie sous région carpette de la Bretagne voisine par la lecture régulière d'un quotidien régional bien connu!
Car à côté de ceux qui ont encore besoin du schéma dépassé de la division normande pour raviver leur manque de curiosité intellectuelle pour notre région, il y a ceux qui nous disent, qui nous répètent, ressassent comme des perroquets de Ouest-France que nous, Normands, nous ne sommes pas assez bons dans l'ordre de l'affirmation d'une fierté régionale ou d'une identité régionale, qui est, comme nous devrions le savoir, la chasse gardée des Bretons:
Au pire: nous serions moins bons qu'eux, introvertis, complexés par eux...
Au mieux: nous devrions faire comme eux...
Même Hervé Morin, au début de son mandat toute à son impatience enthousiaste de remettre en marche tous les moteurs normands, s'est fait avoir par cette domination symbolique médiatique des Bretons sur l'idée régionale, son affirmation et son identité... à l'ouest de Paris. Heureusement, il a depuis corrigé le tir!
Le piège s'est refermé des années durant sur les Normands de l'Ouest habitant la ci-devant "Basse-Normandie": devenir des Normous complexés face aux Bretons, professionnels d'eux-mêmes dans l'ordre de l'affirmation régionale. Avec, en stéréo, la sornette du mépris des Haut-Normands pour des Bas-Normands priés de voir leurs voisins normands "d'outre l'eau" comme des quasi Parisiens alors qu'ils ont plus sûrement été des Sévéso-banlieusards eux-mêmes méprisés par les Parisiens.
Sur ces mépris et ces méprises entre Normands, la haine de soi a prospéré comme les orties dans des ruines pour le plus grand profit des Bretons à l'Ouest et des Parisiens à l'Est...
On nous a ainsi raconté, récemment, cette anecdote: un couple de Normands de la Manche, retraite venue, décide de s'installer définitivement au bord de la mer dans le Morbihan. Très bien accueillis par nos amis Bretons et fascinés par l'ambiance (le fest noz c'est efficace pour intégrer les nouveaux venus), ils déchantèrent avec amertume lorsque certaines portes bretonnes pourtant si chaleureuses se fermèrent brutalement quand ils finirent par avouer à leurs nouveaux amis qu'ils venaient de... "Baasse-Normandie".
On évitera de généraliser. En revanche, nous sommes obligés d'être en colère, une colère normande, lorsque des irresponsables paresseux se permettent de causer (plutôt mal) de notre Normandie dans le poste, en notre nom et avec nos impôts qui plus est!
Car ce "lavage de cerveau" donne le résultat observé, hier-soir, lors de la soirée "Caen Cause Normand", seconde édition, le 30 novembre 2017 de 19h30 à 23 heures, rassemblant quelques 800 personnes dans le grand hall du Mémorial (Nous reviendrons sur cette soirée plutôt sympathique dans un prochain billet):
Alors qu'il s'agissait de mettre en valeur les qualités positives du territoire caennais en Normandie, Stéphane Hamelin, le grand patron des papeteries du même nom, leader européen du papier scolaire et du recyclage du papier (marques Oxford, Le conquérant, Elba avec 4 cahiers sur 100 vendus en Europe) crut bon de pouvoir dire ceci: "En Basse Normandie (sic!) on a les mêmes valeurs que les Bretons. Il faut faire comme eux."
Encore un Hibernatus qui se réveille en se trompant d'époque car je peux vous dire que cette déclaration a été diversement appréciée (et plutôt mal) dans les conciliabules d'après la réunion. La réponse a fusé d'un autre chef d'entreprise de la place caennaise: "on n'a pas besoin des Bretons pour savoir ce que nous sommes et pour savoir ce que nous avons à faire". Voilà qui est encourageant et qui montre que la dynamique d'unité normande porte un vrai projet régional avec une ambition mondiale rappelée par Michael Dodds, le président de l'agence pour l'attractivité, à la fin d'une réunion co-organisée par Ouest-France et le Crédit Agricole (Basse) Normandie: les derniers Normous Bas-Bretons présents dans la salle ont enfin pu ressentir entre les oreilles, l'air frais de la fierté normande, l'air du grand large...
Autre exemple un peu piteux d'une expression "normou" finissante dans une ex Basse-Normandie qui doit se penser comme la Normandie de l'Ouest dans le cadre d'une unité normande retrouvée: Joël Bruneau, le maire de Caen se trouve bien fâché avec la géographie si l'on en croit cet article de Ouest-France paru le 21 novembre 2017 pour annoncer la soirée "Caen cause normand".
Néanmoins, le maire de Caen a quand même eu la présence d'esprit suffisante pour rappeler à Franck Besnier, lors de la navrante émission du dimanche 26 novembre dernier, que la baie de la Seine allait jusqu'à Cherbourg.
Arc Manche! Monsieur Bruneau, l'arc Manche. A moins de prendre l'Angleterre pour l'Amérique. Mais tout vrai Normand qui connait l'histoire de sa région sait que nous avons de solides amitiés outre manche et outre atlantique. Rennes, Nantes ou Brest n'y pourront rien...
Et signe qui ne trompe pas, lors du grand raout au Mémorial "Caen cause normand" (toute seule d'ailleurs), la vidéo d'un entretien réalisé avec le journaliste présentateur Francis Letelier, promoteur inconscient (car c'est plus efficace ainsi) du complexe baaaaah-Normand à l'égard des Bretons a planté au début de son lancement au point qu'elle fut supprimée du programme de la soirée: le fantôme breton bas-normand qui planait encore sur le début de la soirée n'a pas eu... Thor!