Urgence climatique : Défense du fret ferroviaire dans un mouchoir de poche à Caen
Dans la presse du Grand Ouest il y a quelques jours :
Caen. Une voie ferrée débroussaillée par la CGT et les Verts
Ouest-France Jean-Luc LOURY. Publié le 28/09/2019 à 17h34
Défense du fret ferroviaire et urgence climatique ont amené une quarantaine de personnes, ce samedi 28 septembre 2019, à remettre à vue une ancienne voie ferrée à Cormelles-le-Royal.
Militants CGT, mais aussi écologistes, ont remis à jour la ligne ferroviaire de fret à Cormelles-le-Royal. | OUEST-FRANCE
À quelques pas du périphérique Sud et de la sortie Vallée sèche, une quarantaine de personnes jouent de la scie, du coupe-coupe et du sécateur. Sous ce qui n’était encore, il y a quelques heures, qu’une vaste étendue de broussailles réapparaissent des rails.
« Ils sont inutilisés depuis 2008 », rappelle Allan Bertu, secrétaire général CGT des Cheminots de Caen, du vert sur son bleu de travail et sa chasuble rouge. « La question de l’urgence climatique et de l’environnement nous a rattrapés depuis un moment, elle rejoint parfaitement nos revendications sur l’abandon du fret. »
À ses côtés, des militants d’EELV ou encore des membres de l’association Crepan (Comité régional d’étude pour la protection et l’aménagement de la nature en Normandie) donnent la main. « On construit une desserte ferroviaire à 11 millions d’euros pour quelques centaines de mètres de route mais des entreprises de Blainville qui souhaitent réutiliser les rails doivent se débrouiller pour trouver les deux millions nécessaires à la remise en état », indique Francis Joly, candidat EELV à la mairie de Caen.
Marc Le Rochais, Crepan et cheminot CGT, dossier en main, ressort les entreprises qui utilisaient cette ligne de fret. « Ça ne sert pas à grand-chose d’inviter Greta Thunberg le matin, pour privilégier le tout route l’après-midi… »
Commentaire :
Fort bien, mais qu'est-ce que les militants CGT et les écologistes, pourtant sollicités par votre serviteur et à plusieurs reprises, ont fait de concret et d'efficace depuis 22 ans quand il a été question de sauver la desserte ferroviaire de Honfleur en la raccordant au réseau desservant la zone industrialo-portuaire du Havre par un franchissement ferroviaire de l'estuaire aval de la Seine ?!