Revue de presse au 18 décembre 2019: Vers un clochemerle portuaire? Grèves, G. Lefrand à la tête de la SHEMA... ETC
- Il ne faudrait pas que le Breton qui dirige le port fluvial de Paris ait... raison!
(source: Paris-Normandie, 16/12/19)
- Forte mobilisation syndicale dans les cortèges normands à Rouen, Le Havre et Caen le 17 décembre 2019 contre la réforme du gouvernement sur les retraites:
L’objectif était de « faire beaucoup plus fort que le 5 décembre », clame Pascal Morel, secrétaire de l’union départementale CGT de Seine-Maritime. « C’est une réussite ! Nous étions plus de 35 000 dans les rues de Rouen. » Le chiffre, accueilli par les vivats, a été depuis relativisé par la préfecture, qui annonce pour sa part 10 000 manifestants dans la capitale régionale mardi 17 décembre 2019. Ce qui, en soi, surpasse déjà bon nombre de scores enregistrés ces dernières années, lors de précédentes mobilisations.
Difficile, donc, de nier le succès de cette nouvelle manifestation orchestrée contre la réforme des retraites, dans toute la région (lire encadré). Comme prévu, à Rouen, le défilé a pu compter sur les renforts des militants CFDT et Unsa. Certes, avec près de 200 marcheurs réunis sous les couleurs orange et bleu, il n’y avait pas de quoi bouleverser la donne. D’autant plus que les deux organisations syndicales ont veillé, tout comme au Havre, à se maintenir en fin de cortège, quelque peu à l’écart, en raison du désaccord fondamental qui les poussait à adopter cet équilibre délicat : grossir les rangs d’une manifestation, dont elles ne partageaient pas la principale revendication. À savoir le retrait pur et simple du projet gouvernemental. À Évreux, cette situation a été sujette à tensions. L’intersyndicale CGT-FO-FSU-Solidaires a en effet refusé que l’union CFDT-Unsa-CFTC rejoigne le cortège, les forces de l’ordre ayant été contraintes de faire tampon entre les deux groupes.
« Ici, on ne s’est pas posé de question », indique pour sa part Romuald Fontaine. À Rouen, personne n’a cherché à contredire la présence du militant CFDT et de ses camarades. Même si« depuis 2006, nous sommes favorables à une réforme systémique des retraites », rappelle ainsi le secrétaire général pour le syndicat chimie-énergie Haute-Normandie. En revanche, ce dernier, comme tous les autres cédétistes, dénonce l’instauration de l’âge pivot à 64 ans et l’insuffisance des mesures proposées en matière de pénibilité, sujets ô combien essentiels dans la branche qu’il représente.
Sujets primordiaux également dans la construction et le bâtiment, souligne Thierry, lui aussi arborant les couleurs de la CFDT. « Depuis que Macron est au pouvoir, on n’avance pas sur cette question », glisse le militant, désireux de voir son syndicat durcir le ton sur cette thématique. « Au-delà de 55 ans, les entreprises ne sont pas en mesure d’adapter les postes de travail. » Il n’en demeure pas moins que « la retraite à points est une bonne idée, ose Thierry. Cela nous donnera du poids lorsqu’il s’agira de négocier avec le patronat sur le salaire minimum. »
Élu CFDT dans le secteur de l’Éducation – particulièrement mobilisé et présent dans le cortège rouennais hier –, Pascal Bossuyt revendique « un système par points géré par les partenaires sociaux et non par l’État ». Surtout, si jamais le gouvernement devait capituler devant la rue, « au niveau de l’Éducation nationale, on pourra s’asseoir longtemps sur les augmentations de salaires », redoute le délégué syndical. Mais en attendant, pas question de lâcher face à « l’âge pivot, l’âge idiot », selon le slogan cédétiste. « Les gens sont prêts à continuer en janvier », affirme Pascal Bossuyt.
Éducation toujours, mais côté Unsa : pour le secrétaire académique du syndicat, Thierry Patinaux, « des avancées » ont été obtenues pour les enseignants, mais il reste encore beaucoup à faire, selon lui, pour les autres personnels de l’Éducation nationale. « Et il y a encore de grosses attentes quant à la mise en œuvre de la fin des régimes spéciaux. »
- A Caen: 18000 personnes dans les rues de la ville de Guillaume Le Conquérant...
https://www.google.com/search?q=grève+caen+17+decembre&ie=utf-8&oe=utf-8&client=firefox-b-e
- A Newhaven, le ferry de Dieppe en difficulté dans le coup de vent du 14 décembre 2019:
- Philippe Duron, l'ancien député-maire de Caen, quitte le conseil municipal:
- Inquiétudes à la papeterie UPM près de ROUEN:
- Fermeture de lits programmée à l'hôptial psychiatrique de Rouen:
- La région Normandie acquiert les nouveaux matériels roulants ferroviaires:
https://actu.fr/societe/la-region-normandie-va-acquerir-27-nouveaux-trains-omneo-2022_30198431.html
- LUBRIZOL: il faut revoir totalement le système d'alerte SEVESO sur le territoire de la métropole de ROUEN!
- La Société Hérouvillaise d'Aménagement (SHEMA) qui joue un rôle important en Normandie dans le portage foncier et financier des projets du développement économique local, a un nouveau président: Guy LEFRAND, le maire LR d'EVREUX.
https://www.ouest-france.fr/normandie/normandie-un-nouveau-president-pour-la-shema-6656915
Guy Lefrand, maire LR d’Évreux et vice-président de la Région chargé des territoires, succède à Xavier Charles, conseiller département du Calvados à la présidence de l’aménageur régional. La Région est l’actionnaire majoritaire.
Dans le cadre de la recomposition de son actionnariat, le conseil d’administration de la Shema, portée à 75 % par les collectivités territoriales normandes, a un nouveau président. Guy Lefrand, vice-président de la Normandie, succède à Xavier Charles, conseiller départemental du Calvados, président depuis mars 2017.
Depuis 2002, la présidence était occupée par un élu du Calvados, alors actionnaire de référence. En 2018, la Région est devenue l’actionnaire n° 1 du collège public avec 24,46 % des actions devant le Calvados, 20,81 % ; les Départements de la Manche, 11,05 % et de l’Orne, 10 %. La Caisse des dépôts et consignations reste l’établissement le plus représenté dans le collège privé avec 12,91 %.
42 millions d’euros en 2018
Outil du développement des territoires, l’aménageur régional, qui fêtait cette année ses 30 ans, poursuit sa croissance et développe de nouveaux projets. 110 opérations d’aménagement, de construction ou de réhabilitation sont en cours pour le compte de collectivités ou d’entreprises. La Shema a réalisé en 2018 un chiffre d’affaires de 42 millions d’euros.
Commentaire de Florestan:
Comme l'Etablissement Public Foncier de Normandie, (EPFN) l'autre grand outil d'aménagement actif dans notre région est contrôlé de près ou de loin par Sébastien Lecornu, l'ancien président du conseil départemental de l'Eure, ancien maire de Vernon et passé en Macronie gouvernementale avec armes et bagages, le fait de confier la direction de la SHEMA qui est, désormais, une agence contrôlée par le conseil régional de Normandie (donc Hervé Morin) à Guy Lefrand, le maire d'Evreux, vaillant et courageux fidèle du président de région en pleine "Macronie" normande, est assez signifiant... L'objectif est essentiel: ne pas laisser l'enjeu de l'aménagement de l'axe Seine, l'épine dorsale de la Normandie, aux seules mains des amis d'un certain... Edouard Philippe.