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L'ETOILE de NORMANDIE, le webzine de l'unité normande
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22 novembre 2020

"Entre Normandie et Bretagne" (sic...) dans un manoir, l'expérience payante et totalement régressive d'un confinement tribal!

Billet de Florestan:

Ras-le-bol de votre trotinette parisienne?

Découvrez à l'occasion du confinement la... branlette entre amis choisis dans un manoir du bocage normand!

Offre exclusive!

Nous vivons une drôle d'époque... Une époque "post" tout!

Post-démocratique et post-républicaine, voire... post-française si l'on considère "l'archipel" diagnostiqué récemment par Jérôme Fourquet dans un livre événement avec la montée de tous les séparatismes et de tous les tribalismes qui sont en train de faire de notre communauté nationale de citoyens un syndic de co-propriétaires mitoyens vivant du mieux qu'ils peuvent, chacun dans sa... bulle.

Si cette archipélisation tribale est désormais possible c'est que le bien commun, autrement dit "la chose publique" n'est plus une évidence partagée par tous. Et comme le pensait André Malraux, derrière toute civilisation se dresse l'évidence du rapport à la Mort et donc du sens donné à la vie humaine. Bref! derrière chaque civilisation humaine, il y a une religion...

Force est de constater avec Marcel Gauchet qui l'avait perçu dès les années 1970/1980 avec son essai majeur sur le "désenchantement du monde" (1985) que l'Europe occidentale et, tout particulièrement la France dite "laïque", sont sorties du Christianisme puisque cette religion, d'après ce grand philosophe normand, est "la religion de la sortie de la religion" en raison d'une foi religieuse chrétienne d'abord fondée sur la liberté de conscience individuelle.

Une époque post-tout donc!  Notamment post-chrétienne qui fait que, chaque année, Noël se fait sans Noël: d'un point de vue chrétien, en 2020, cela sent tout particulièrement le sapin puisque la frénésie de consommation commerciale tout comme la liberté de culte, sont frappées d'interdit par l'actuelle crise sanitaire du Covid, une crise historique et "apocalyptique" (au sens grec du mot) c'est-à-dire, qui révèle les vérités profondes de notre époque qui témoignent d'une crise profonde.

Probablement, comme le pense l'autre grand philosophe normand, Michel Onfray, nous vivons le remplacement d'une civilisation (2000 ans de judéo-christianisme) par une autre... Dumoins, on ne sait pas encore trop par quoi!

En attendant, nous voici plongé dans un intermède, un entre-deux où tout risque d'être à nouveau possible en raison de la disparition, chez une partie de plus en plus importante de nos concitoyens, des grands repères spirituels, philosophiques, moraux, politiques ou idéologiques qui faisaient, il n'y a pas si longtemps soit l'objet d'un profond consensus, soit l'objet de grandes oppositions politiques...

Dans cette brume automnale gagnée par des ténèbres de plus en plus épaisses, tous les chats sont gris et certains peuvent être des monstres...

Il y a, d'une part, la tentation nihiliste, du tout qui se vaut, de l'inversion des valeurs, de leur instrumentalisation opportuniste au profit d'un ensauvagement individuel: c'est le grand retour du "combat pour la vie" darwinien pour la plus grande place possible sous le soleil quitte à utiliser la violence. On a déjà connu cette régression avec le totalitarisme fasciste, notamment avec le nazisme qui ne respectait que la vie de ceux qui n'avaient pas peur de la perdre.

Mais il y a, d'autre part, la régression narcissique, égo-centrique, ludique, festive, jouisseuse, infantile de tribus d'adultes urbains pourtant socialement favorisés qui refusent de... grandir pour redevenir des enfants! 

Ces expériences régressives qui mélangent opportunément les techniques de développement personnel en faveur dans certaines sectes, avec de prétendues sagesses généralement orientales et autres pratiques suffisamment originales pour épater le gogo, fleurissent sur le marché de la fatigue de soi et s'adressent en priorité non pas au plouc portant gilet-jaune mais à notre soi-disant élite urbaine: une fois de plus, le pouvoir d'achat des bobos aiguisent la créativité de certains promoteurs d'un néo-paganisme doux: le sexe et la fête sans les sacrifices humains...

Dans notre revue de presse normande quotidienne nous sommes donc tombé sur cette réalité pour le moins surprenante:

Dans le cadre préservé d'un manoir datant du XVIe siècle, entouré de douves et situé, nous dit-on, "entre Normandie et Bretagne" (le lieu est tenu secret, mais la version anglaise du site nous apprend que ce manoir se trouve dans les environs de Saint-Hilaire du Harcouët), une bulle totalement régressive est proposée à une clientèle de bobos triée sur le volet désireuse d'échapper, grâce à une expérience de luxure poétique, à la dureté du confinement parisien...

Nous avons d'abord hésité à vous en parler. Mais cette "chose" fait partie de la réalité qui se passe chez nous ou pas très loin. Cela nous concerne donc car, au delà de l'aspect finalement dérisoire, ridicule voire pathétique de cette proposition commerciale, il s'agit, pour nous, de réfléchir à l'identité de notre Normandie qui a été vendue par son comité régional de tourisme comme la destination "à vivre pour revivre" où les corps et les âmes fatigués peuvent trouver une expérience existentielle pour se recréer dans la contemplation de la beauté et de la vérité d'un patrimoine culturel (en un seul mot) et naturel exceptionnel.

En 2010 lorsqu'il s'était agi de définir le "portrait identitaire" de la Normandie à la demande du CRT, nous avions défendu, au titre du collectif "Bienvenue en Normandie", l'idée d'une identité régionale existentielle pour la Normandie qui s'adresse autant au corps qu'à l'âme humaine.

1

Rien donc à voir avec l'improbable mascarade proposée ci-dessous!

Capture d’écran du 2020-11-22 18-16-04

Bulle régressive tribale pour un confinement loin de Paris, mode d'emploi:

https://www.havredeperche.com/infos

https://www.havredeperche.com/accueil

Citation extraite de la prose visible sur le site... Nous avons sélectionné celle qui est la plus lisible pour un francophone normal. Car dans cette bulle pour bobos parisiens déboussolés, le globiche règne en maître...

"Situé entre la Normandie et la Bretagne, le château sera le cocon idéal des retraites perchées. Petites jauges pour extraordinaires expériences, le camp scandinave installé au sein du parc aura une capacité maximum de 60 personnes. Cet espace bienveillant et confortable sera habillé de tipis chauffés au poêle à bois en hiver, dont les tapis caresseront les pieds délicats. Les bains nordiques détendront les esprits qui tendront vers le Hygge danois ou le Kos norvégien."
Captures d'écran suggestives...

Capture d’écran du 2020-11-22 17-53-47

Capture d’écran du 2020-11-22 17-56-23

La langue française dans cette bulle soi-disant enchantée réservée à une caste supérieure est, bien entendue,  proscrite!

Capture d’écran du 2020-11-22 17-57-38

La clientèle de cette douce partouze est ciblée comme nous l'apprend l'article suivant:

Lieu en France

Capture d’écran du 2020-11-22 18-14-33

22 novembre 2020 11:44; Act: 22.11.2020 12:03

Une «bulle» surréaliste où on peut tout oublier
Une bâtisse fortifiée du XVIe siècle, en Normandie, a été transformée en un lieu de confinement pour une trentaine de personnes. Manoir, sorcière et jacuzzi...
Face aux vieilles pierres d'un manoir normand, une silhouette dénudée émerge des douves. «Bienvenue au Havre de Perche», lance «Ziggy Lou» la «sorcière». Ici, masques et gestes barrières ont disparu: le Covid-19 a cédé la place à «l'art, la poésie, l'amour». Comme cette cartomancienne, ils sont une petite trentaine à se confiner depuis trois semaines dans cette bâtisse fortifiée du XVIe siècle, perdue au milieu du bocage et entourée de tipis.

Dans ce refuge loin de la pandémie, les journées passent en musique, au rythme des ateliers de danse, de chamanisme ou de dessin. Avec trois maîtres-mots: le «lâcher prise», la «transcendance» et «l'extase». «On voulait vraiment créer une espèce de bulle, où on oublie un petit peu la merde extérieure», résume Louise Vallex, alias «Ziggy Lou», 30 ans sous sa couronne de fleurs. Pour pénétrer cet univers parallèle et ce lieu tenu secret, les participants ont tous présenté un test PCR négatif, à la demande du collectif Perchépolis, qui supervise cet événement miniature faute de pouvoir organiser son festival électro annuel. Une preuve nécessaire pour reléguer la «distanciation sociale» aux oubliettes.

Un atelier de «danse contact»

«Notre pari, c'est de dire qu'on peut s'amuser comme des gosses en étant responsables comme des adultes», explique son directeur artistique, Samy El Moudni, robe carmin et boucles d'oreilles champignons. Les contacts avec l'extérieur de cette «colonie de vacances» atypique se limitent au ravitaillement. «Sans jugement», chacun est ici encouragé à «être son meilleur humain», à grands renforts de costumes et paillettes biodégradables. De quoi créer une atmosphère mi-«Rocky Horror Picture Show» mi-«Peau d'Âne»: entre les murs épais du manoir, un jeune éphèbe nu sert de modèle à des princesses en robes de lumière.

«C'est un confinement complètement improbable», lâche Thomas Lasserre. Le jeune Basque «baigne dans le bonheur», plongé dans un jacuzzi où ses joyeux convives se prélassent, après un atelier de «danse contact», où chacun a appris à onduler en duo en s'appuyant constamment sur le corps de son partenaire.

Stopper la déliquescence du temps

«Le contact charnel, c'est quand même mieux que d'être en visio derrière ton écran», reprend ce célibataire, pour qui la pandémie, avec son cortège de confinements et de couvre-feux, a «élevé les câlins au rang de besoins essentiels». À 20 ans, l'étudiant concède volontiers «être perdu» face à «un monde en plein bouleversement». «Du coup, plonger dans un univers où l'expérimentation est permise, ça m'a paru idéal pour mieux me connaître et me frayer un chemin au milieu de ce chaos.»

«C'est peut-être une fuite, mais je n'avais pas envie de vivre dans un climat anxiogène», songe «Maya», dans son peignoir rose brodé d'un dragon. Alors que le gouvernement s'inquiète publiquement des risques du deuxième confinement pour la santé mentale, la jeune femme de 27 ans - qui souhaite rester anonyme, comme d'autres participants, «regarde de moins en moins les news».

La forteresse est pourtant loin d'être déconnectée. Sous la canopée artificielle de la salle de «coworking», aménagée au sommet d'une tour, les résidents passent la moitié de leurs journées sur le développement de sites web, de projets immobiliers, donnent des conseils juridiques... Travail, créativité: l'équilibre semble stopper la déliquescence du temps provoquée par la pandémie.


 Voir aussi cet autre article:

https://www.lepoint.fr/societe/manoir-sorciere-et-jacuzzi-en-normandie-une-bulle-surrealiste-loin-de-la-pandemie-22-11-2020-2402126_23.php?fbclid=IwAR2XMJWLUJG2tU8flW1R4vYW7_hXkQ-ALGZzN1nu0jhBsVyaP7sQbGK03Ow#

On pourra toujours nous objecter, non sans raison, que ces zélateurs urbains et branchouilles d'un Sodome et Gomorrhe post-moderne ont le droit de penser ce qu'ils veulent et de faire ce qu'ils veulent de ce qu'ils ont entre les jambes vu qu'ils payent assez cher pour jouir de cette liberté-là.

Mais le problème d'intérêt général que pose ce genre de proposition régressive qui fait davantage branler la boussole morale que tout le reste c'est qu'une partie de nos élites managériales, de l'encadrement d'entreprise sont fascinées par l'idée d'une liberté individuelle absolue, sans tabou, sans surmoi, totalement désinhibée qui permettrait d'avoir le pouvoir de tout se permettre et de tout oser notamment dans le cadre de responsabiltés professionnelles: voilà qui n'est pas sans conséquences inquiétantes pour les salariés et les employés qui auraient, par exemple, à subir les lubies d'un directeur ou d'une directrice des ressources humaines s'adonnant à sa toute puissance régressive après avoir participé à un stage de plusieurs jours dans un manoir normand ayant pour objet de se rouler tout nu dans la boue avec des inconnus...

https://www.havredeperche.com/belles-sauvages

Capture

Autrefois, à Sparte, les jeunes hommes subissaient l'épreuve initiatique de la "cryptie" qui devaient les transformer en braves guerriers n'ayant peu de rien et on n'insistera pas sur les épreuves initiatiques infligées à tout jeune impétrant dans la SS dans l'Allemagne hitlérienne ou sur les traditions féroces de bizutage qui sévissent clandestinement dans toutes nos grandes écoles.

On pourrait admettre que l'initiation à toute puissance régressive par le sexe semble plus douce que l'initiation à la violence... Les écrits pervers du marquis de Sade nous démontrent le contraire et on ne rappelera pas l'aura du "divin marquis" (en réalité un horrible hobereau provençal de la fin de l'Ancien régime qui terrorisait toutes les jeunes filles de sa contrée) dans une certaine intelligentsia française des années 1960/1980...

Il n'en reste pas moins que ce néo-chamanisme post-moderne pratiqué dans le bocage normand en plein XXIe siècle qui nous ramène à l'époque pré-historique n'est pas sans conséquences puisqu'il est pratiqué par des gens qui ont, souvent,  un pouvoir social sur les autres.

En préparant ce billet, nous avons découvert que derrière cette improbable proposition "normande", se cache un projet pour le moins original de réhabilitation et de ré-emploi de notre patrimoine historique architectural national, à savoir: acheter un château dans une province reculée pour une fête et une... partouze quasi permanente!

https://electro-news.eu/chateau-perche-festival-acheter-chateau-ouvrir-annee-2020/?related_post_from=36152

http://durevie.paris/chateau-perche-retraites-havre-de-perche-prequelle/

Pas sûr que Stéphane Bern appréciera!

Commentaire de Stéphane Mallarmé:

"La chair est triste, hélas! et j'ai lu tous les livres."

(Brise marine, 1865)


Pendant que des bobos parisiens s'adonnent secrètement à la branlette dans un manoir du bocage normand, le confinement est nettement moins sexy dans les quartiers populaires des villes normandes...

https://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/inegalites-repli-communautaire-quartiers-inquietude-maires-normandie-1894924.html

Lu sur le site de France 3 Normandie:

Inégalités et repli communautaire dans les quartiers : l'inquiétude de maires en Normandie

Dans plusieurs départements, des dizaines de maires ont signé une lettre adressée au président de la République pour alerter sur la situation dans les quartiers défavorisés.

Ils ont écrit à Emmanuel Macron (le 13 novembre 2020) pour lancer un appel au secours. Un "SOS" pour alerter sur la situation des quartiers devenus des "territoires en décrochage" où la "détresse sociale et économique" des habitants a été accentuée par la crise sanitaire.

150 élus locaux, de différents bords politiques (représentant les 5 millions d'habitants de 1500 quartiers) demandent une aide d'urgence pour mettre fin au "décrochage à la République" qui se développe "dans nos quartiers et même au-delà", ajoutent les signataires de cette lettre ouverte, pour qui "il serait irresponsable de nier que la haine et le repli sur soi prospèrent à mesure que la rupture sociale et la pauvreté augmentent".

"Un cri d'alerte"
Parmi les élus locaux signataires de cette lettre il y a Nicolas Langlois, le maire de Dieppe, très attentif à la situation difficile vécue par de nombreux habitants de sa commune de Seine-Maritime :

"Le confinement, il n'est pas le même pour tout le monde. La crise sanitaire elle a des conséquences humaines et économiques très fortes  qui aggravent les inégalités et encore plus  fortement dans les quartiers populaires."

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Commentaires
G
Cher Florestan,<br /> <br /> <br /> <br /> Votre joute verbale a le mérite d'être amusante, bien que sarcastique. <br /> <br /> <br /> <br /> Votre description n'est pas exempte de sentiments enfantins, qui doivent encore fleurir en vous, malgré vos sérieux efforts, et qui ne peuvent s'empêcher d'aimer le rire et la caricature. Une pudeur personnelle qui vous a certainement été enseignée et transmise, semble cependant guider vos valeurs d'adulte vers des idéaux empreints d'austérité.<br /> <br /> <br /> <br /> Concernant votre empathie à l'égard de certains quartiers normands défavorisés, je ne peux que vous inciter à canalyser votre énergie créatrice et à concentrer vos efforts en direction des plus démunis. Mais n'oubliez pas l'adage ancestral affirmant que l'union fait la force. Il serait donc intéressant de questionner la créativité des jeunes festifs et inventifs qui vous paraissent nocifs pour la société, mais qui, peut-être, sauraient illuminer des quotidiens douloureux, davantage qu'une prophétisation de la grandeur du passé.<br /> <br /> <br /> <br /> Par ailleurs, grand bien fasse à la société que de jeunes gens professionnellement actifs et investis puissent expérimenter leur sensibilité et leur créativité dans un contexte de partage consensuel. Ils n'auront sans doute pas de pires idées que les auteurs des bizutages que vous mentionnez.<br /> <br /> <br /> <br /> Pour finir, je vous saurais gré, en mon nom bien normand, de faire preuve d'hospitalité vis-à-vis de nos joyeux convives, qui ne vous réclament par l'aumône pour exister.<br /> <br /> <br /> <br /> Guillaume
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S
Salo ou les 120 jours de Sodome...
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G
Quel beau billet, on sent que les dignes représentants des identités normandes sauront maintenir avec force et véhémence ce qui fait qu'aujourd'hui on est si fier et si nombreux, (enfin au moins du côté de Caen et son arrière pays ! ) Non parce que c'est vrai que du côté du Havre l'identité a passé l'arme à gauche depuis 1/3 Delta (Guillaume -Aujourd-hui -20ans ). Pas très pratique pour énoncer les dates mais que voulez-vous la dernière AG des pieux défenseurs normands a été prise d'assaut par un dénommé Jules, qui aurait été vu plusieurs fois au Mac Donald... Triste époque ! Merci Fleaurestan beau billet encore ! Quelle dévotion, et quelle analyse, quelle connaissance de la chose impie !
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S
Ce n'est pas parce que tu n'aimes pas les lasagnes quil faut convaincre les autres de ne pas en manger.<br /> <br /> Ta soit disant culture n'efface pas ton triste manque d'éducation petite biche blessée
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