Bataille politique lancée pour la conquête de la région
Sur son site de campagne pour les Régionales de mars 2010, Alain Le Vern (Président PS de la "Haute") réplique à la Droite Normande (déclaration commune des têtes de liste à Honfleur le 12 janvier en faveur de la réunification normande) et s'en prend à la réunification normande.
Voici le début de la déclaration.
Lors d’une conférence de presse le 12 janvier à Honfleur, MM. Le Maire et Le Grand ont prôné la réunification des deux Normandie d’ici 2014 et proposé cinq projets de coopération.
Rappelons que la droite, lorsqu’elle était aux responsabilités (il fut un temps où elle dirigeait l’ensemble des Régions et Départements), n’a rien fait sur ce dossier. Alors que la réunification nécessite une loi, l’UMP n’en a jamais déposée au Parlement.
Alain Le Vern a été le premier à engager, avec Philippe Duron puis Laurent Beauvais, Présidents PS de Basse Normandie, des projets interrégionaux concrets et utiles à tous les Normands : ferroviaire, aéroport, tourisme, enseignement supérieur, recherche… Jamais les liens entre les deux territoires n’avaient été aussi forts auparavant.
«Réunifions d’abord, nous choisirons ensuite la capitale» déclarent les candidats sarkozystes. Curieuse démarche que celle de bâtir une maison commune sans savoir où se trouve la porte d’entrée ! Les Haut-Normands attendent la vérité : les personnels de la fonction publique territoriale doivent par exemple savoir où, demain, ils iront travailler. La Ville qui perdrait son statut de capitale verrait en effet plusieurs milliers d’emplois disparaître d’après les études réalisées sur le sujet. Une paille!
Pour nous, c’est clair : seule Rouen, au cœur de la Communauté Rouen-Elbeuf-Austreberthe (CREA), peut prétendre au statut de capitale de la Normandie. "