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4 février 2014

MUNICIPALES: ROUEN combien de divisions ?

Dans l'ombre portée du G.A. (le Grand Absent, alias Fabius) un microcosme d'acariens s'agite pour le premier tour des municipales de la ville centre de la première agglomération normande qui prétend, à juste titre, à être la métropole qui manquait dans le Nord-Ouest de la France: ça grouille donc ! De partout... On dirait un vivarium!

Quant à l'électeur rouennais, il lui faudra la patience ou la passion d'un entomologiste pour ne pas être, finalement, écoeuré par toutes ces petites bêtes...

Bref ! au premier tour des municipales à Rouen c'est tout le monde contre tout le monde !


Rouen divisée à gauche et à droite
Publié le 02/02/2014 à 23:56

Les deux camps partiront en ordre dispersé dans la métrople normande le 23 mars prochain.

Peu enclin, depuis sa démission de la mairie du Havre en octobre 2010, à se mêler des affaires de politique régionale,Antoine Rufenacht est sorti de son silence. Faut-il que la situation le nécessite… Très attendu, l'avis du patron de l'UMP en Seine-Maritime a signé la fin des conjectures en tout genre. Le parti de Jean-François Copé ira donc seul à la conquête de la ville de Rouen. Ce qui fait les affaires de Jean-François Bures, le candidat maison. Ambitieux, il vise, à 46 ans, la mairie de la capitale haute-normande. Mais à l'UMP, l'objectif est, avant tout, de faire les comptes au premier tour et de parvenir à imposer, enfin, dans cette ville marquée par des décennies de centrisme un homme fort d'une UMP rouennaise pendant longtemps en déconfiture. «L'UMP joue le coup suivant, c'est-à-dire 2020», souligne un observateur local.

Ce scénario-là n'était pourtant pas écrit. Initialement en effet, la droite locale, avec l'accord de Jean-François Copé, d'un côté, de Jean-Louis Borloo et Hervé Morin, de l'autre, avait prévu de partir unie derrière la candidate UDI, la sénatriceCatherine Morin-Desailly. Pour des raisons personnelles, l'ancienne élue municipale a finalement été contrainte de renoncer, laissant sa place à un avocat de 58 ans, Patrick Chabert, jamais élu et encore peu connu du grand public.

Depuis le retrait de Morin-Desailly, l'UMP est bien décidée à prendre l'avantage sur le centre dans cette ville où Jean Lecanuet fut maire sans discontinuer de 1968 à 1993. Que ce soit du côté de l'UMP ou de l'UDI, l'enjeu est important: virer en tête des formations de droite au premier tour afin de préparer le futur. «Jean-François Copé était d'accord pour que nous fassions l'union dès le premier tour, mais Antoine Rufenacht y a mis son veto», explique Hervé Morin, député UDI de l'Eure et patron du centre en Haute-Normandie.

À gauche, Yvon Robert, le maire sortant, se dit plutôt confiant même s'il a dû affronter, ces dernières semaines, l'agacement des commerçants du centre-ville qui lui reprochent, entre autres, de ne pas faire suffisamment pour l'attractivité de Rouen.

Maire de la ville de 1995 à 2001 avec comme première adjointe Valérie Fourneyron, il est battu en 2001 par Pierre Albertini, proche de François Bayrou. Sept ans plus tard, Robert devient à son tour le premier adjoint de Valérie Fourneyron. Il redevient le maire à la faveur de la nomination de Fourneyron au gouvernement en 2012. Il s'estime aujourd'hui légitime pour mener la bataille. Pour l'aider dans sa campagne, le maire sortant aura sur sa liste, en position éligible, le président du conseil régional de Haute-Normandie, Nicolas Mayer-Rossignol.

Cependant, Robert n'a pas su rééditer ce que Fourneyron était parvenue à faire en 2008: l'union de la gauche. Aujourd'hui, cinq listes de gauche sont engagées dans la bataille des municipales. Au PCF, les militants avaient décidé de ne pas s'engager au côté du maire sortant mais, revirement de situation, les états-majors ont trouvé des accords «programmatiques» et l'assurance de décrocher des places d'adjoints. Ce qui provoque une vraie fissure au Front de gauche. Les «mélenchonistes» continuent leur route en solitaire. Jean-Michel Bérégovoy, le neveu de l'ancien premier ministre, a donc décidé, dès 2012, qu'Europe Écologie-Les Verts ferait cavalier seul avec la ferme intention de virer devant le PS au premier tour. Ce que semble d'ailleurs montrer un sondage confidentiel que le PS vient de faire réaliser…

Le FN espère jouer les trouble-fête, mais guère plus, Rouen n'étant pas une ville à la sociologie contestataire (Marine Le Pen y avait obtenu moins de 11 % en 2012 contre 17,90 % au plan national). Le FN préfère s'investir à Elbeuf, une ville ouvrière sinistrée où le chômage dépasse 28 %.

 

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