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L'ETOILE de NORMANDIE, le webzine de l'unité normande
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8 février 2018

La jeunesse normande en perdition faute de se savoir... normande!

C'est le pari normand que nous faisons: face au Grand Paris, il nous faut un pari normand et au coeur de ce pari normand il faut mettre un pari sur la jeunesse.

Une jeunesse qui méconnait la Normandie, qui la méprise quand elle ne se déteste pas elle-même car personne ne vient lui raconter la belle histoire des aventures normandes du passé mais aussi du présent et de l'avenir. Le pire résultat d'une gestion localiste, médiocre, mesquine, sans perspective ni objectif du présent normand durant ces décennies perdues dans la division normande c'est la fuite des jeunes Normands qui fuient une région "pourrie", une région faite "pour les vieux", "ringarde" ou "rien ne serait fait pour eux"...

Et quand les plus talentueux et les plus ambitieux peuvent fuir, les autres, les plus malmenés par le désespoir résultant d'un enfermement dans des difficultés "socio-scolaires" associées à un enclavement géographique comme un double tour d'écrou sur la porte d'une prison, font la tentative de suicide: selon de récentes statistiques réalisées à l'occasion des journées de présentation de la défense nationale par l'Armée, la Normandie (notamment dans l'Eure et la Seine-Maritime) serait la région de France où les "T.S." des jeunes seraient les plus nombreuses.

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Nous assumons totalement l'affirmation qui suit:

Avec cette crise de la jeunesse normande, le passif de la dvision normande confine au TRAGIQUE !

IL FAUT AGIR...

VITE !!

L'Etoile de Normandie propose un PLAN D'URGENCE NORMAND pour sauver la JEUNESSE NORMANDE dont la première action serait d'informer les jeunes normands sur la Normandie qu'ils ne connaissent pas et qu'ils méprisent alors qu'il y a la possibilité de s'y épanouir et d'y préparer son avenir.

  • Nous proposons que chaque lycéen normand entrant en classe de seconde reçoive une information complète sur la Normandie sur un support numérique adapté: un film de présentation géographique et historique sur la Normandie, la place de notre région en France et dans le Monde entier, une présentation des magnifiques potentiels professionnels de notre région, un guide des formations professionnelles et supérieuses dispensées en Normandie. La remise d'un beau livre et d'un drapeau normand lors de la réussite aux examens (CAP Baccalauréat professionnel et général, BTS...)
  • Nous proposons un PLAN MOBILITE JEUNE NORMAND  multimode avec la gratuité des transports en commun pour se rendre au lycée ou à l'université
  • Nous proposons un PASSEPORT CULTUREL NORMAND avec la gratuité de la visite dans tous les grands sites et monuments de l'histoire normande pour les lycéens et étudiants Normands
  • Nous proposons une prise en charge par la région des projets pédagogiques faisant découvrir aux lycéens le potentiel économique et culturel normand
  • Nous proposons que la région prenne en charge la diffusion dans les lycées de l'information sur les formations professionnelles et supérieures au lieu de laisser ce service public normand aux mains des Bretons de Ouest-France.
  • Nous proposons la mise en place d'équipes pluridisciplinaires et multi-institutionnelles coordonnées par la région et par les services de l'Etat pour traiter les urgences socio-scolaires qui affectent la partie la plus fragile de la jeunesse normande (illettrisme, décrochage scolaire, mobilité, formation professionnelle, accès à l'emploi...)
  • Nous proposons que la future métropole normande en réseau Caen / Rouen / Le Havre se mette enfin en place en mettant l'avenir de la jeunesse normande en tête des priorités: il faut garder nos jeunes et attirer les jeunes Normands et ceux venant d'ailleurs dans nos villes! Il faut une politique de l'attractivité de la jeunesse à CAEN ROUEN et Le HAVRE

 

PARCE QUE LE CLOCHEMERLE EST UN SPORT DE VIEUX CONS !

Exemple:

https://www.ouest-france.fr/normandie/universite-les-portes-ouvertes-de-caen-et-rouen-le-meme-jour-5551314


Tristes exemples...

https://www.ouest-france.fr/normandie/lisieux-14100/lisieux-tentative-de-suicide-d-un-eleve-au-lycee-gambier-5449590
https://www.tendanceouest.com/actualite-218187-suicide-en-normandie-d-une-ado-de-13-ans-un-nouveau-cas-de-harcelement-scolaire.html

https://www.ouest-france.fr/normandie/plus-de-tentatives-de-suicide-chez-les-jeunes-2157114

https://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/seine-maritime/londe-seine-maritime-jeune-homme-se-suicide-1367729.html

http://www.paris-normandie.fr/breves/normandie/tentative-de-suicide-sur-la-voie-publique-a-brionne-KL9397059

https://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/calvados/pays-auge/lisieux-apres-suicide-juliette-ses-proches-reclament-justice-947155.html

 L'Etoile de Normandie tient à saluer le travail des journalistes de Normandie Actu ( Publihebdos, filiale du groupe Ouest-France ) pour leur vigilance médiatique sur ce sujet si sensible, si essentiel...

Voir les articles qui suivent:

https://actu.fr/normandie/rouen_76540/pour-lutter-contre-tentatives-suicide-dispositif-est-experimente-normandie_11456063.html
Pour lutter contre les tentatives de suicide, un dispositif est expérimenté en Normandie

Pour lutter contre les récidives de tentative de suicide, un dispositif, piloté depuis Rouen (Seine-Maritime), est expérimenté depuis mars 2017. Présentation.

Publié le 7 Août 17 à 7:09

La Normandie est la troisième région de France la plus touchée par les suicides. Pour remédier à ce terrible phénomène, un dispositif nommé VigilanS, piloté depuis Rouen (Seine-Maritime), est expérimenté dans la région. 

La Normandie durement touchée par les suicides. La région est la troisième plus touchée en France par ce phénomène, derrière les Hauts-de-France et la Bretagne. En Normandie, on compte 19,3 décès par suicide pour 100 000 habitants (contre 15,3 à l’échelle nationale)*. La population la plus touchée est celle des hommes âgés, vivant seuls en zone rurale. En Seine-Maritime et dans l’Eure, on compte environ 370 décès par suicide chaque année et environ 4 500 tentatives. Dans l’Orne et le Calvados, le taux de décès par suicide est plus inquiétant : respectivement 26,4 et 20,5 pour 100 000 habitants. Mais c’est la Manche qui est la plus touchée avec un terrible chiffre de 27,7 morts par suicide pour 100 000 habitants.
*chiffres pour l’année 2012 de l’Insee

Un dispositif né à Lille

À Rouen, VigilanS est chapeauté par le psychiatre Gaël Fouldrin. Il explique à Normandie-actu la genèse du dispositif. « VigilanS est né à Lille en 2015 », relate-t-il. L’idée est partie d’un constat simple :

En général, après une tentative de suicide, les patients quittent l’hôpital dans les trois jours qui suivent. On s’est aperçu que seulement 10 % de ces personnes se rendent en consultation après. Le risque, sans suivi, est évidemment d’arriver à une nouvelle tentative.

Depuis plusieurs années, les psychiatres de Normandie tentent déjà de remédier à ce problème. « On s’est aperçu que lorsqu’on prend les rendez-vous directement pour les patients avant leur sortie de l’hôpital, on passe de 10 à 35 % de gens qui se rendent en consultation », note le Dr Fouldrin qui nuance tout de même : « C’est mieux mais pas encore suffisant. »

LIRE AUSSI : Les suicides se multiplient en Normandie depuis le début d’année : comment l’expliquer ?

Accompagner les patients après une tentative de suicide

C’est là que VigilanS intervient. Le principe est simple, il s’agit d’accompagner les patients, « sans jamais imposer quoique ce soit », après leur sortie de l’hôpital. Ainsi, le dispositif mis en place dans les Hauts-de-France, puis en Bretagne et en Normandie, a pour vocation de prendre en charge le maximum de ces patients.

« À leur sortie de l’hôpital, on remplit un petit formulaire où on indique les démarches qu’ils doivent suivre. On leur fournit une carte avec un numéro vert qu’ils peuvent appeler à tout moment en cas de crise ou pour répondre à leur question », détaille le Dr Fouldrin. Mais l’équipe de VigilanS n’en reste pas là. « Avec l’accord du patient, on désigne également un médecin ou un référent médical qui est mis au courant de l’inclusion de la personne dans VigilanS. Ainsi, le professionnel de santé a lui aussi accès à une ligne téléphonique directe avec notre équipe pour assurer le suivi du patient. »

LIRE AUSSI : Son père, agriculteur en Seine-Maritime, s’est suicidé : son émouvante lettre à Emmanuel Macron

Des appels après la tentative

Mais ce n’est pas tout. Si le patient n’en est pas à sa première tentative de suicide, il est rappelé par un infirmier ou un médecin de VigilanS dix à 21 jours après sa sortie de l’hôpital. « Il s’agit de faire le point sur ses démarches de soin, de voir où il en est, de répondre à ses questions. En Normandie, sur dix appels, deux nous informent que le patient n’a pas fait le nécessaire », constate le Dr Fouldrin. 

Parfois il arrive que le patient joint par téléphone soit en pleine crise suicidaire. Là, la cellule VigilanS est en lien avec le Samu et peut rapidement envoyer une équipe pour lui venir en aide. « Depuis mars 2017, ça nous est arrivé trente fois, dont cinq où nous avons fait intervenir le Samu », note le Dr Gaël Fouldrin.

LIRE AUSSI : Suicide d’une collégienne au Grand-Quevilly : une élève de la classe d’Orlane en garde à vue

Des cartes postales personnalisées

Dans d’autres cas, le patient ne répond jamais aux appels. « Cela représente environ un appel sur 10 », estime le psychiatre. Lorsque cela arrive, l’équipe de VigilanS envoie une carte postale par mois pendant quatre mois au patient. Et le résultat est là. Dans les bureaux de VigilanS, au CHU de Rouen, on peut voir afficher certaines des cartes reçues en réponse. « La plupart du temps, ils nous remercient, nous disent qu’ils vont bien, qu’ils n’ont plus d’idées noires », se réjouit le Dr Fouldrin. 166 cartes ont déjà été envoyées à des patients normands.

Un dispositif qui fait ses preuves

Pour l’heure, il est encore trop tôt pour établir un bilan global du dispositif en Normandie, d’autant qu’il reste encore des zones à couvrir. Mais dans les Hauts-de-France, il semble qu’il y ait déjà de bons résultats, comme l’explique le Dr Fouldrin :

Dans les zones de santé où plus de 45 % des patients sont pris en charge par VigilanS, ils ont constaté une baisse de 30 % du taux de récidive.

Un chiffre qui ne sera « probablement pas le même » en Normandie puisque, « rien que sur le secteur Rouen-Elbeuf, on doit prendre en charge au moins 90% des patients ».

En tout, ce sont déjà un peu moins de 600 personnes qui ont pu être incluses dans VigilanS en Normandie. Et ce n’est que le début. VigilanS s’est récemment étendu à l’hôpital de Dieppe et devrait, en septembre 2017, couvrir les zones d’Évreux et Vernon. 

Le dispositif VigilanS est entièrement financé par l’Agence régionale de santé et emploie, à Rouen, une équipe de six personnes.


https://actu.fr/societe/observatoire-sur-suicide-normandie-deuxieme-region-plus-touchee_15399491.html
Observatoire sur le suicide : la Normandie, deuxième région la plus touchée

 

L'Observatoire national du suicide (ONS) a rendu lundi 5 février 2018 son troisième rapport sur ce triste sujet. La Normandie est la deuxième région la plus touchée de France.

L’Observatoire national du suicide, créé en 2013, a publié ce lundi les résultats de sa dernière étude nationale. Voici plusieurs éléments à retenir qui concerne spécifiquement le territoire normand et manchois.

1- Le nombre de suicides est en baisse

Le premier élément mis en avant par cette étude reste la baisse sur tout le territoire français du nombre de suicides entre 2003 et 2014. A l’échelle nationale, la diminution est de 26 %. En Normandie, la mortalité par suicide a baissé de 20, 7 % sur la même période. En 2014, année sur laquelle repose cette étude, 8 885 décès par suicide ont été enregistrés, soit près de 24 décès par jour.

2- La Normandie, deuxième région la plus touchée

Si on observe l’échelle régionale, la Normandie est la deuxième région de France la plus concernée par ce sujet, avec un taux de 20.9 suicides pour 100 000 habitants. Seule la Bretagne a un nombre supérieur de décès (25,2). Les Hauts-de-France et les Pays de la Loire sont aussi particulièrement touchés (20,7 suicides pour 100 000 habitants). En France métropolitaine, la moyenne est de 17.

En 2016 déjà, la situation de la Normandie avait été évoquée.

A lire aussi : En Normandie, un routier se pend dans son camion : la justice reclasse son suicide en accident du travail

3 – La Manche, 2e département français le plus touché

Cette étude ne donne pas les chiffres départementaux. En revanche, la 2e publication de l’Observatoire, réalisée en 2016, présentait les chiffres par département. Il en résultait que les Côtes d’Armor était le principal département touché, suivi par la Manche. En 2014, un peu plus de 130 décès suite à des suicides ont été recensés dans le département.

A lire aussi : Un étudiant chute du 5e étage d’une résidence universitaire au Havre

4 – Les agriculteurs, une population à risques

Autre élément mis en avant dans cette étude : l’exposition plus particulière des agriculteurs au suicide. Dans ce domaine, il existe déjà beaucoup de prévention, en lien avec la MSA qui propose un numéro d’écoute (09 69 39 29 19) pour les agriculteurs qui se sentiraient en situation de détresse. 

5 – VigilanS, un dispositif en action dans la Manche

La Manche fait partie des départements français ayant mis en place le dispositif VigilanS : après une hospitalisation, des prises de contacts sont établies avec les patients pour garder un lien et s’assurer que tout va bien. Les personnes ont également la possibilité d’appeler directement un numéro d’écoute. Une équipe est basé à Pontorson, en lien avec le centre hospitalier de l’Estran. Gérard Boittiaux y voit déjà des effets positifs :

Nous avons mis en place ce dispositif en 2016 mais déjà, on ressent qu’il y a moins d’interventions. On sait que l’isolement subit joue un rôle dans la mortalité par suicide. Avec ce dispositif, on se soucie de l’autre et on s’inquiète de ce qu’ils deviennent après leur sortie.

A lire aussi : Santé mentale : Pontorson, ville pilote dans la prévention du suicide


 

https://actu.fr/societe/suicide-27-deces-par-jour-en-france-la-normandie-une-des-regions-les-plus-touchees_641890.html

Suicide. 27 décès par jour en France. La Normandie, une des régions les plus touchées

Le nouveau rapport de l'Observatoire national du suicide a été remis à Marisol Touraine, ministre de la Santé. En Normandie, 646 décès par suicide ont été enregistrés en 2012.

En 2012, le suicide a causé la mort de 9 175 personnes en France métropolitaine, soit près de 27 décès par jour, loin devant la mortalité routière qui s’est élevée, cette même année, à 3 426 victimes. 75 % des décès par suicide sont masculins. Le deuxième rapport de l’Observatoire national du suicide, remis à Marisol Touraine, ministre de la Santé, mardi 2 février 2016, dresse un état des lieux de la mortalité par suicide, région par région, en s’appuyant sur des données locales. En Normandie (Haute et Basse confondues), 646 décès par suicide ont été enregistrés en 2012. Dans la Région, la pendaison est le mode de suicide le plus souvent utilisé. Les chiffres par département.

> Lire aussi : En Normandie, à Caen, Rouen et Le Havre, ces milliers d’appels à SOS Amitié

La Normandie, 3e région la plus touchée

C’est dans les régions de l’Ouest et du Nord que l’on observe traditionnellement les taux de suicide les plus élevés, proches ou dépassant 18 pour 100 000 habitants dans cinq régions : la Bretagne (24,8), la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie (20,4), la Normandie (19,3), les Pays de la Loire (18,9) et la région Centre-Val de Loire (18,3). En Normandie, 646 décès ont été enregistrés en 2012. En Haute-Normandie, 278 décès par suicide de personnes résidant en Haute-Normandie et 378 en Basse-Normandie ont été rapportés. Si l’on affine ce panorama, le rapport note des spécificités départementales qui ressortent au sein des grandes régions. Derrière les Côtes-d’Armor, le département le plus touché, avec un taux de 30,5 pour 100 000 habitants en 2012 , six départements se démarquent des autres avec des taux compris entre 25 et 28 pour 100 000 habitants, parmi eux deux départements normands : la Manche (27,7) et l’Orne (26,4).

Si la cartographie régionale des taux de suicide masculins et féminins tend à se superposer, d’importantes disparités régionales apparaissent également quant aux deux principaux modes opératoires de suicide en France que sont la pendaison et les armes à feu. La part des suicides par pendaison parmi les décès par suicide en 2012 varie en France métropolitaine de 30,6 % en Corse à 63,9 % en Normandie et de 43,5 % à La Réunion jusqu’à 68,2 % en Martinique pour ce qui est des départements d’outre-mer. Les suicides par pendaison touchent principalement les régions du Nord-Ouest de la France pour lesquelles les pourcentages avoisinent, voire dépassent, 60 %, précise le rapport.

Le taux brut de mortalité par suicide en Haute-Normandie est de 15 pour 100 000 habitants et de 24,9 pour 100 000 habitants.

> Lire aussi : Suicide. La Haute-Normandie, une des régions les plus touchées

Un taux supérieur au taux national dans l’Eure : + 11%

En Haute, comme en Basse, les hommes ont davantage recours au suicide que les femmes. En Haute-Normandie, les suicides concernent 208 hommes et 70 femmes, soit un sex-ratio de 3 hommes pour une femme, identique au sex-ratio national. C’est dans les classes d’âges des 45-49 et 50-54 ans que le nombre de décès par suicide est le plus important, soit environ une trentaine dans chacune de ces deux classes d’âges. Le taux dans le département de l’Eure est supérieur de 11% au taux national :

Au sein de la région, le taux standardisé du département de Seine-Maritime (14,8 pour 100 000 habitants) est très proche du taux national, alors que le taux de mortalité par suicide dans l’Eure (16,8 pour 100 000) est de 11 % supérieur au taux national (+15,1 % chez les hommes et +9,4 % chez les femmes).

En Haute-Normandie, la mortalité par suicide est plus élevée chez les hommes que chez les femmes dans toutes les classes d’âges et est en moyenne 3,6 fois plus importante chez les hommes. Elle augmente avec l’âge, surtout chez les hommes pour qui elle passe de 5 pour 100 000 à 15-19 ans à 40 pour 100 000 à 45-49 ans. Entre 50 et 69 ans le taux évolue autour de 25 pour 100 000 pour ensuite augmenter au-delà de 70 ans, atteignant un taux supérieur à 140 pour 100 000 chez les hommes de 85 ans et plus. Chez les femmes, la mortalité par suicide évolue peu avec l’âge.

La Manche au-dessus du taux national : + 15%

En Basse-Normandie, ces décès concernent 284 hommes et 84 femmes, soit un sex-ratio de 3,4 hommes pour une femme, plus élevé que le sex-ratio national qui est de 3. La mortalité par suicide est plus élevée chez les hommes que chez les femmes dans toutes les classes d’âges, elle est en moyenne 4 fois plus importante chez les hommes que chez les femmes. C’est dans les classes d’âges des 45-54 ans que le nombre de décès par suicide est le plus important, soit environ une quarantaine de cas dans chacune de ces deux classes d’âges. Il est aussi à noter que 30 décès par suicide de personnes de 85 ans et plus ont été constatés en 2012. Deux départements sont fortement touchés : la Manche et l’Orne, marquant ainsi une forte disparité sur le territoire bas-normand :

Comparés à la mortalité par suicide dans l’ensemble du territoire français, les taux standardisés de la région Basse-Normandie et des départements qui la composent sont plus élevés que le taux national chez les femmes et chez les hommes. Chez ces derniers, la mortalité par suicide est de 63 % supérieure au taux national masculin et chez les femmes, la mortalité par suicide est de 44 % supérieure au taux national féminin. Au sein de la région Basse-Normandie, le Calvados présente une mortalité par suicide de 15 % inférieure au taux régional, tandis que la Manche a une mortalité par suicide de 15 % supérieure au taux régional. Dans l’Orne, chez les hommes, le taux de décès par suicide est proche du taux régional mais chez les femmes, il lui est supérieur de 25 %, précise l’Observatoire.

Hommes et femmes choisissent différents modes opératoires pour se donner la mort : pendaison, arme à feu, noyade ou intoxication médicamenteuse. En Normandie, la pendaison est le mode de suicide le plus souvent utilisé.

Suicide par pendaison : un taux supérieur à la moyenne nationale en Normandie

La mort par pendaison concerne les deux tiers des hommes décédés par suicide en Haute et les trois quarts en Basse, 40 % des femmes, en Haute-Normandie, et plus de la moitié des femmes en Basse. Les femmes ont aussi recours à l’auto-intoxication médicamenteuse et la noyade dans respectivement 20 % et 13 % des suicides, en Haute-Normandie, et 20,2% et 8,3% en Bass-Normandie. Chez les hommes, le deuxième mode de suicide est l’utilisation d’arme à feu dans 12,5 % des cas en Haute et 13,7% en Basse.

> Lire aussi : Cinq suicides en deux mois sur le pont de Normandie. Des filets pour éviter les drames ?

Vendredi 5 février 2016, aura lieu la 20e journée nationale de prévention du suicide. Au Havre (Seine-Maritime), une projection du film Cake, avec Jennifer Aniston, suivie d’une débat avec le docteur Limare, est organisée vendredi 5 février 2016, à 20h45, au Sirius.

 

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Commentaires
D
Un voisin qui vivait juste à côté de chez ma fille à sept vents prés de Caumont l'éventé m'avait aidé à fixer une batterie dans ma voiture. La semaine suivante , j'ai appris qu'il s'était pendu sans que j'en puisse savoir la raison.. C'est étrange ce sentiment d'impuissance.On a jamais su pourquoi il est parti.<br /> <br /> Aure histoire de suicide , Un ami qui m'a fait passer mon examen de secourisme dont j'étais très fier en 2006 ( AFPS) ne prenait pas de vacances depuis quinze ans.Un jour il est tombé en dépression et ne sachant entrer dans les soins et sans doute par orgueil mal placé il n' a pas voulu se faire aider par un psychologue.J'ai prévenu sa femme par téléphone pour l'aider à le persuader de décompresser car je pressentais qu'il allait au suicide par son comportement extrême..Malheureusement il s'est pendu à quarante ans.
Répondre
C
Hélas, le suicide reste une dure réalité en Normandie: selon un classement récent, nous serions la seconde région française, la première étant la... Bretagne!<br /> <br /> <br /> <br /> https://actu.fr/societe/680-suicides-par-an-pourquoi-normandie-est-deuxieme-region-france-plus-touchee_31256751.html
Répondre
D
Il faut lire de Durkheim, le suicide. Ce sociologue (1858-1917) pose bien le problème<br /> <br /> Le livre est d'actualité.On cherche toujours à cacher les suicides , le seul moyen de les prévenir et ce n'est pas facile c'est d'en parler.Comme ill disait:"sur le chemin spirituel il ne faut rien chercher qui serait extraordinaire.L'extraordinaire est dans la profondeur de l'ordinaire".
Répondre
A
trop de Marommix en Normandie, leur présence décuple le chanvre et pousse à la noyade compulsive!
Répondre
N
je crois qu'il y a plus matière à se suicider en Haute Marne ou dans les Ardennes...la matière est compliquée voire en fait totalement inconnue. Le suicide a toujours été très fréquent dans l'Ouest. Est ce culturel? Familial? Je en pense pas que ce soit une conséquence particulière des faits énoncés mais plus un état d'esprit de base qu'il conviendrait de gommer (mais est ce possible).
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