Dimanche 28 juin prochain aura lieu le deuxième tour des élections municipales. Face aux élus socialistes, communistes et écologistes sortants qui sont aux commandes depuis très, trop longtemps à la ville de Rouen avec les résultats décevants que l’on connaît, en terme de dynamisme et de développement économique (notre Métropole reste désespérément dans le bas du tableau de tous les classements nationaux), en terme de sécurité et de propreté (les résultats restent catastrophiques, pas de quoi être « fier-e-s de Rouen !), je fais le choix de l’alternance. Habitante du 1er canton, je voterai pour Jean-François Bures et Marine Caron, réunis, que j’avais soutenus pour les élections départementales de 2014. La majorité au Département de la Seine-Maritime, devenu depuis la désastreuse gestion de Didier Marie (PS) le département le plus endetté de France, pointé du doigt, avait alors basculé permettant, depuis, à la collectivité de retrouver une gestion saine et rigoureuse des deniers publics tout en remplissant du coup plus efficacement sa mission de solidarité auprès des communes et populations de Seine-Maritime. Si pour ces élections municipales, je regrette qu’un large rassemblement n’ait pas eu lieu, comme nos formations politiques l’avaient préconisé et acté dès le premier tour de scrutin, ce qui aurait permis de faire la course en tête, j’invite les Rouennaises et les Rouennais, à faire le choix du changement pour Rouen mais aussi pour la Métropole. Il s’agit bien en effet d’un double vote : nous élirons nos conseillers municipaux mais également communautaires et quelque soit le résultat dans les 71 communes de l’intercommunalité, y compris Rouen, c’est un nouvel équilibre, une nouvelle gouvernance qui doit se mettre en place. Pour cela il faut que Rouen dispose de conseillers communautaires aux idées et propositions renouvelées suffisamment nombreux. Il faut tourner la page de l'ère fabusienne, d’une gouvernance solitaire et sectariste qu’incarne l’héritier Nicolas Mayer-Rossignol. Il faut retrouver le sens de ce qu’est l’intercommunalité : la coopération de toutes et tous les élus, de toutes les communes qui en font la composante, dans le respect des équilibres géographiques et politiques. En déposant notre bulletin dans l’urne dimanche, non seulement nous désignerons le futur maire de Rouen mais nous pèserons également sur le choix de l’exécutif qui présidera aux destinées d’une aire urbaine de 500.000 habitants, aux compétences très larges impactant fortement notre quotidien que ce soit en matière d’emploi, d’économie, de formation, de mobilité, de culture et de sport ... Ce choix n’est pas anodin.
A cet égard, on rappellera que la gestion régionale sous la présidence de Nicolas Mayer-Rossignol à la région Haute-Normandie succédant à Alain Le Vern s’est illustrée par un immobilisme pénalisant pour la Région et Rouen. Immobilisme sur les trains, sur le contournement est, abandon du Lycée Corneille, aucun projet d’envergure pour la culture et le sport .... Ce scrutin est inédit, ce second tour intervenant plus de trois mois après le premier tour pour cause de covid19, la démobilisation risque d’être forte. Pourtant, il est important de faire en sorte que le processus électoral s’achève pour permettre l’installation des nouveaux conseils municipaux mais aussi des intercommunalités. Et de fait la relance des projets, indispensables en cette période de difficultés économiques liées à la crise sanitaire. Rappelons donc autour de nous l’enjeu de ce double scrutin, mobilisons et mobilisons nous ! |
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