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L'ETOILE de NORMANDIE, le webzine de l'unité normande
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3 octobre 2020

Personne n'en parle ou presque: la détresse sociale des marins coincés au large sur leurs navires...

La crise sanitaire du Covid est mondiale d'où une perturbation inédite des circuits habituels du transport maritime international avec la fermeture de nombreux ports et la mise en place de mesures de quarantaine diverses et variées qui compliquent singulièrement les escales, la rotation des navires et des équipages: bref! depuis la fin de l'hiver 2019, le quotidien des marins hauturiers est devenu un enfer...

L'Etoile de Normandie publie donc cet article indispensable à lire publié dans le numéro d'octobre 2020 d'"Ensemble", la feuille mensuelle d'information de la CGT:

mayday

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S
Leur sort ne doit pas être si terrible que ça, puisque la Ligue des Droits de l'Homme ne moufte mot. J'ai une dent toute personnelle avec la LDH, particulièrement celle de Paris. <br /> <br /> <br /> <br /> Moralité, "aide-toi, le ciel t'aidera". Et surtout pas la LDH<br /> <br /> <br /> <br /> Mon courriel :<br /> <br /> <br /> <br /> Mesdames, Messieurs,<br /> <br /> <br /> <br /> Comment pouvez-vous être aussi cons ?!<br /> <br /> <br /> <br /> C'est une réflexion qui m'est venue, suite à l'entretien/propagande du bobo Patrice Spinosi sur France-Inter, ce jour, fier et redondant, pour sa victoire sur les Maires qui "imposent" les masques à leurs administrés.<br /> <br /> <br /> <br /> Et ça, vous en pensez quoi les uns les autres, vous allez faire quoi ?<br /> <br /> <br /> <br /> https://www.lefigaro.fr/actualite-france/confinement-verbalisations-abusives-et-forces-de-l-ordre-a-la-peine-20200416<br /> <br /> <br /> <br /> Je ne vous salue pas.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Leur réponse. On voit que le mec a désespérément cherché à justifier son salaire (de la peur ? ) :<br /> <br /> <br /> <br /> Bonjour,<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> C'est avec attention que nous avons pris connaissance de votre courriel. Votre étonnement est compréhensible dès lors que notre démarche n'a sans doute pas assez été explicitée. La LDH souligne fermement combien il est indispensable de lutter pleinement et efficacement contre l’épidémie de covid-19, laquelle peut affecter gravement la santé, voire la vie, de tous et frapper plus durement encore les personnes les plus vulnérables.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Dans ce contexte, nul ne saurait contester que le recours à des masques figure parmi les mesures sanitaires qui, selon les circonstances, peuvent être utiles pour lutter contre la diffusion du virus et ainsi juguler l’épidémie. Tel est d’ailleurs le sens du récent avis de l’Académie de médecine publié le 2 avril 2020. Cet avis souligne l’utilité d’un tel masque, en particulier lorsque le confinement sera levé.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Cependant, compte tenu de l’ampleur de la crise épidémique et de la nécessité vitale de ne pas déstabiliser le dispositif sanitaire français – en particulier en évitant que les soignants au contact des malades soient privés des trop rares moyens de protection –, la stratégie de lutte contre le virus ne peut être définie qu’au niveau national et, à ce stade, dans le cadre du régime de l’état d’urgence sanitaire.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> En clair, si on laisse chaque maire prendre sa propre réglementation, qui fait peser une obligation sur ses administrés alors que cela concerne le pays entier, on entre dans la voie d’une inégalité de traitement et, potentiellement, à de solides atteintes aux libertés, au travers de l’imagination des élus ou des préfets (réquisition des chasseurs pour sur veiller la population en Seine-et-Marne, couvre-feu pas toujours justifié, interdiction de s’assoir sur un banc plus de deux minutes, etc.).<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Il est donc indispensable que les efforts pour lutter contre le covid-19 ne soient pas déstabilisés par des initiatives locales intempestives, lesquelles peuvent être aussi dangereuses pour la santé et la vie qu’illégales et attentatoires aux libertés fondamentales de chacune et de chacun, surtout sans fourniture de masques à toute la population locale concernée. Les maires agissent comme si les masques étaient disponibles, le maire de Nice promet un arrêté allant dans le même sens mais lorsqu’il aura des masques… Les femmes et hommes de ce pays n’ont pas à supporter les conséquences d’une carence qui n’est pas de leur fait (le débat sur la responsabilité de cette situation est d’une autre nature et concerne l’Etat).<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Devant la double carence des pouvoirs publics, celle qui a pour conséquence l’absence de masques et celle du contrôle de légalité des délibérations municipales, nous avons été obligés d’agir.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> C'est du reste ce que le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a parfaitement compris et retenu dans son ordonnance du 9 avril 2020 pour ordonner la suspension de l'exécution de l'arrêté municipal de Sceaux. Ainsi, la juridiction administrative a tenu à préciser que l'arrêté municipal qui "ajoute une condition supplémentaire aux restrictions déjà importantes à la liberté d'aller et venir édictées par les autorités de police nationale", "n'est justifié par aucun risque propre à la commune de Sceaux, qui pourrait être surmonté que par sa seule mise en œuvre" (Considérant 16 de l'ordonnance).<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Suite au référé porté par la LDH relatif au port imposé du masque dans la commune de Sceaux (Hauts-de-Seine), le Conseil d’Etat a limité le pouvoir des maires dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, confirmant que ces derniers « ne peuvent, de leur propre initiative, prendre d'autres mesures destinées à lutter contre la catastrophe sanitaire » que celles décidées par l'État. Il a confirmé que les seules exceptions à ce principe étaient « des raisons impérieuses liées à des circonstances locales », mais « à condition de ne pas compromettre la cohérence et l'efficacité (des mesures) prises par les autorités de l'État ». Malheureusement, et la LDH le regrette fortement, cette décision ne dit rien de l’obligation de l’Etat de nous protéger et nous déplorons à nouveau le choix du Conseil d’Etat de systématiquement rejeter tous les recours mettant en cause la responsabilité de l’Etat.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Ce sont les précisions que nous tenions à apporter en ces moments difficiles et douloureux pour nombre de familles.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Bien sincèrement,<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> La Ligue des droits de l’Homme
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