ROUEN LA METROPOLE ABANDONNEE

Vous avez aimé "ROUEN la Métropole oubliée" (entre Lille et Nantes), vous avez apprécié "ROUEN la Métropole disparue" (dans un Axe Seine oublieux de la Normandie), vous allez adorer "ROUEN la Métropole abandonnée"!

Du jamais vu! Le président de l'agglomération et la maire de la commune centre filant à l'anglaise vers les ors ministériels et parisiens!

Etonnez-vous donc, que l'on dise avec perfidie, que "Rouen c'est trop près de Paris"...

Les cas de M. Fabius ci-devant président de la CREA, député de la Seine-Maritime et de Mme Fourneyron, ci-devant députée-maire de Rouen illustrent jusqu'à la caricature la confusion entre territoire et  circonscription et l'impossibilité intellectuelle pour nos grands barons élus locaux et cumulards de concevoir la "province" indépendamment de "Paris": preuve s'il en est que la France fabrique une fausse décentralisation régionale depuis 1982...

Certes, Jean-Marc Ayrault abandonne Nantes après 23 ans de mandature municipale: le renouvellement était donc indispensable. Cependant, on notera que les trois autres grands barons municipaux socialistes (Martine Aubry à Lille; Bertrand Delanoë à Paris et Gérard Coulomb à Lyon) ont été contraints de rester fidèles à leurs villes...

Mais à Rouen l'aspirateur parisien a tout emporté: les Rouennais et les Normands apprécieront!

Thomas Procureur, un jeune chercheur normand en sciences politiques que nous apprécions bien sur l'Etoile de Normandie a tenté, dans son travail de maîtrise, d'expliquer les raisons profondes, en terme de sociologie du personnel politique, du "blocage de la question normande depuis 40 ans" (Réunification)

Réponse?

Faire une carrière publique et politique "normande" restera impossible tant que l'objet institutionnel normand n'émergera pas  et tant qu'un échelon spécifiquement régional ne sera pas crée en France entre le niveau départemental et le niveau national-parisien: comme le cumul des mandats locaux avec un mandat national n'est toujours pas clairement interdit, les élus locaux qui ne font qu'une carrière régionale sont rares... C'est le cas, notamment en Normandie, de Laurent Beauvais président du conseil régional de Basse-Normandie qui ne rate pas une occasion de rappeler qu'il est favorable à la réunification de la Normandie...

Ceci expliquant cela...

Pendant ce temps-là Rouen confirme son statut de grande banlieue parisienne, dumoins dans la sphère politique!

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Rouen : Yvon Robert, le retour

Publié le lundi 21 mai 2012 à 08H00

POLITIQUE.Avec un maire devenue ministre, son premier adjoint devrait retrouver un poste qu'il connaît bien.

Yvon Robert devrait succéder

Valérie Fourneyron n'a pas encore officiellement démissionné de son mandat de maire - elle le fera lors du conseil du 6 juillet prochain - que déjà le nom de son probable successeur est sur toutes les lèvres : Yvon Robert. Sauf coup de théâtre, c'est bien l'ancien maire de Rouen (de 1995 à 2001), battu par Pierre Albertini, qui devrait être élu par les conseillers municipaux lors de cette même assemblée.
L'actuel premier adjoint en charge notamment de l'urbanisme, du logement et de la voirie, n'a d'ailleurs pas de concurrent en interne. Comme le souligne le socialiste Olivier Mouret, président du groupe PS au conseil municipal, « c'est un choix logique, celui de la continuité. Yvon a toutes les compétences pour poursuivre le travail mené par l'ensemble de la majorité. Ce sera à lui d'assurer la gestion des grands projets déjà lancés afin de les mener à bien jusqu'à la fin du mandat ».
« Le choix du national plutôt que du local »
Même constat chez ses alliés écologistes et communistes, même si les premiers, par la voix de Jean-Michel Bérégovoy, aimeraient « être au moins consultés pour la suite, avec en particulier le renouvellement de l'exécutif », puisque la démission du maire entraîne automatiquement celle de ses adjoints.
Une consultation pour la forme puisqu'a priori le mini-remaniement, qui va avoir lieu également le 6 juillet, ne devrait pas voir d'élus Verts revenir aux affaires. Seules les délégations d'Yvon Robert seront redistribuées, et il pourrait même conserver l'urbanisme, « une délégation qu'il maîtrise et où la connaissance en profondeur des dossiers est indispensable », continue Olivier Mouret.
Du côté de l'opposition, le départ annoncé de Valérie Fourneyron n'est pas une surprise : « Elle a fait le choix du national plutôt que du local », constate le conseiller UMP Edgar Menguy. « Mais pour Yvon Robert, ce n'est pas un cadeau. Sera-t-il vraiment un maire de plein exercice ou devra-t-il sans arrêt demander son avis au ministre des Sports pour la gestion de la ville ? Quand ce ne sera pas au cabinet de la Crea… »
Une réflexion qui fait sourire Olivier Mouret : « C'est peu connaître Yvon Robert que de penser qu'il peut être mis sous tutelle… »

Valérie Fourneyron n'est pas la seule à quitter la mairie de Rouen. Son directeur de cabinet, Philippe Novel, la suit au ministère des Sports en tant que chef de cabinet comme l'indique un arrêté du Journal officiel en date du 17 mai, publié hier dimanche.

Comments

[Hastings]

J'entends encore Fabius,lors d'une interview partagée avec l'ancien président du CG de la Seine-Maritime,Revet,déclarer "moi qui suis Normand etc...".Si l'on n'avait pas encore compris que ce personnage n'était venu chez les ploucs que pour se faire élire..Normand de mes deux,oui !!Quant aux Rouennais, ils n'ont que ce qu'ils ont souhaité.