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L'ETOILE de NORMANDIE, le webzine de l'unité normande
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29 octobre 2009

Fable sur un Paradis Terrestre, Vrai Pays de Cocagne !

Détente & Fable & Humour :
Cela mijotais déjà depuis quelques temps... : une fable médéviale, ou arthurienne, ou guillaumesque, ou de "fantasy", voir de science fiction...
Si vous voulez faire partager un conte de votre écriture ou que vous aimez, n'hésitez pas, la rubrique est faite pour ça.[Yuca de Taillefer]

Importante Mise en Garde : les personnages de cette fable sont bien évidemment éventuellement et hypothétiquement fictifs, mais vu le réalisme de la fable, le lecteur peut avoir la sensation qu'elle a pu être déjà vécue inconsciemment ou consciemment ...

Il était une fois une monde fermé, isolé, rude et brumeux.. une terre réputée pour ses brouteux (dont le lait est quelquefois jeté par terre vu qu’il ne vaut plus rien) et ses industries polluantes et dangereuses... une terre d'un autre âge.. avec que des irréductibles : une terre dénommée Normandicus, mais une terre divisée par des années de rivalités entre les Seigneurs Notables (Seigneurs des Agneaux ?) dominants cette terre !

L'Empereur des terres millénaires sacralisées par des années révolues de grandeur, terres dites du "Nombril du Milieu", le tribun tout puissant et craint Sarkosius Ier (qui malgré tout ses grands atouts et ses tours de magie n'arriva pas à mettre son héritier de fils Sarkosius II à la tête du puissant Etablissement Pour l'Argent Durable (EPAD)) , annonça devant les Notables du coin (ses vassaux ou fieffés ennemis), tout ébahis et tout tremblants et devant les humbles sujets de la terre de Normandicus, une réunification rapide de leur terre, ouvrant une façade maritime à son Grand Lutesse, Lutesse étant la Capitale et Place Forte des terres dites "Nombril du Milieu" de l'Empereur .

Edition_1936NDP
Pour illustrer la Couverture de la publication "LES NORMANDS DE PARIS" datant de 1936.
Dans les n° de cette revue, on retrouvait des contes et légendes normandes.

Néanmoins les si Grands et Petits Notables de Normandicus (désoeuvrés et s’amusant a celui qui cumulerais le plus de hautes fonctions de notable pendant des décennies et des décennies), Consuls et autres Sénateurs de ces contrées reculées, rudes, mystérieuses et hostiles à tout Lutessien dit de base, s'opposèrent à L’Empereur et lui tînrent tête.

Chacun des Maîtres Notables de Normandicus soutenant, mordicus, à qui veut l'entendre, que la Capitale de Normandicus devrait être "son Quan" pour les uns, Maîtres d' « en bas » et pour les autres, "son Roan", pour les Maîtres d'  « en haut ».
 

Un pays d'ingrats, pour de fait, car L’Empire des terres des "Nombrils du Milieu", a offert et va offrir, quand même, de magnifiques centrales EPR et une future magnifique ligne THT, pour le plus grand bonheur des humbles sujets de la terre si austère de Normandicus.
Des actes qui feront pendant encore longtemps jaser dans les chaumières et permettre d’alimenter les légendes vivantes (et autres blogs) que l'on entend parfois colportées par les chemins.

Mieux vaut parfois une bonne fable, une bonne capture du paysage plutôt que de longs discours. 

< Rédaction : Yuca de Taillefer aidés de quelques fabulistes et fantaisistes de ses amis.>

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Commentaires
M
Merci aux créateurs généreux et merci à toi Yuca qui me permettait de découvrir un peu tard l'oeuvre de Grantemesnil, laquelle je plaçais illico à la une.<br /> <br /> MHAP<br /> PS: il me faut des lunettes...
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Y
Je remercie chaleureusement Dharma & Grantemesnil pour les si belles contributions suite à ce billet poétique & pamphlétaire.<br /> C'est cela que j'appelle des "émotions qui touchent au coeur normand !"<br /> MERCI<br /> <br /> Yuca de Taillefer.
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D
Une brume épaisse recouvrait le pays de Normandicus, cette terre si riche de sa culture et de ses hommes semblait dormir sous l’effet du brouillard qui l’enveloppait. On murmurait partout que la brume était une malédiction jetée sur cette région par les hommes lointains de Lutesse, Capitale des terres du « Nombril du milieu » qui jaloux de la force de Normandicus l’avaient divisé il y a bien longtemps. <br /> <br /> La terre et les hommes semblaient s’être comme endormis, bercés par la rudesse de la vie et les combats de coqs des notables de la région qui pinaillaient pour un petit bout de pouvoir sur une terre divisée.<br /> <br /> Au milieu du silence et de l’inertie pourtant, quelques irréductibles menaient un combat qui dirigeaient toute leur vie. Peu à peu les habitants entendaient fables et rumeurs sur ces hommes. On les disait menés par la grande « Etoile de Normandicus », cette étoile qui brille au plus profond de la nuit, qui transperce le brouillard et laissait percevoir aux hommes une grandeur infinie qu’ils pourraient un jour retrouver. <br /> <br /> Les hommes de l’Etoile de Normandicus n’étaient pas des soldats venus reconquérir leur terre à coup de lames et de fusils. Ils ne voulaient pas que leur région renaisse au prix du sang. Ils parcouraient villes et villages, et rassemblait le peuple pour qu’ils écoutent et entendent et se rappellent, le temps passé où leur terre n’était qu’une. Où leur ancêtres avaient été de fiers conquérants. Où le nom de Normand faisait bomber le torse des hommes et battre plus fort le cœur des femmes. <br /> <br /> Ces hommes, qu’ils soient tout près, auprès du peuple, ou loin, partis dans des contrées lointaines, et pour certains même au cœur de la capitale des terres du « Nombril du milieu » aimaient leur région. Ils l’aimaient tant qu’ils voulaient éveiller le peuple, lui faire voir sa beauté illuminée par l’Etoile, les faire agir pour que dans leur vie de tous les jours, ils sachent qu’ils étaient normands, d’une seule Normandicus, et qu’ils devaient le clamer haut et fort. <br /> <br /> Alors ils parcouraient des lieux et des cents et partout ils brandissaient leurs étendards rouge et or où des léopards se dressaient fièrement. Ils luttaient contre l’obscurantisme, l’ignorance, l’inertie guidés par l’Etoile.<br /> <br /> Alors si vous croisez un jour un de ces troubadours, écoutez leurs paroles car elle est sage. <br /> <br /> Si vous voyez un jour un de ces hommes, prenez le temps d’arrêter un instant le tourbillon de votre vie, pour penser à l’histoire, au passé si fier, au présent parfois si difficile et confus, mais surtout au futur à construire. <br /> <br /> Si vous voyez l’Etoile, suivez-là, car au bout du chemin, vous retrouverez peut être « Normandicus » la grande.
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G
Les Toutakans et les Toutarouans<br /> <br /> À l’œuvre on connaît l’Artisan.<br /> Deux demi-régions sans capitale se trouvèrent :<br /> Les Toutakans la réclamèrent.<br /> Les Toutarouans s’opposant,<br /> Devant l'opinion publique on traduisit la cause.<br /> Il était malaisé de décider la chose.<br /> Les témoins soutenaient qu’autour de cette capitale,<br /> Caen, depuis Guillaume, avait tenu,<br /> Le haut fort longtemps, mais d'autres arguaient que la taille<br /> De Rouen en imposait plus et que son temps était venu.<br /> Pour d'aucuns même, il n'y avait que Le Havre qui aille.<br /> Le public, confondu de ces querelles fatales,<br /> Fit enquêtes nouvelles et, cherchant guidance,<br /> Entendit moult sondages, même par Ouest-France !<br /> Mais hélas le point n’en put être éclairci.<br /> « De grâce, à quoi bon tout ceci ?<br /> Dit un Toutakan fort prudent,<br /> Depuis cinquante ans que la cause est en suspens,<br /> Nous voici comme aux premiers jours ;<br /> Pendant cela, la cause se gâte.<br /> Il est temps désormais que l'affaire se hâte :<br /> Nous nous lassons et n'attendrons pas toujours !<br /> Sans tant de contredits et d’interlocutoires,<br /> Et de fatras, et de grimoires,<br /> Travaillons, les Toutarouans et nous :<br /> Voyons qui œuvrera avec le plus d'énergie<br /> Dans une Normandie enfin réunie. »<br /> <br /> Plût à Diex qu’on suivît cette méthode !<br /> Le simple sens commun nous tiendrait lieu de Code,<br /> Il ne faudrait point tant de frais :<br /> Au lieu qu’on nous mange, on nous gruge,<br /> On nous mine par des longueurs ;<br /> On fait tant à la fin que l’huître est pour le Juge,<br /> Les écailles pour les plaideurs.
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W
Comment faire sourire en parlant d'une situation navrante!<br /> Sublime.
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