Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
L'ETOILE de NORMANDIE, le webzine de l'unité normande
Visiteurs
Depuis la création 4 674 936
Archives
16 juillet 2017

VANDALISME ABSURDE: la disparition écologiquement programmée des MOULINS NORMANDS

Il y a dans la bureaucratie, cet enfer pavé toujours des meilleures intentions, une pente naturelle au totalitarisme et donc à l'absurdité kafkaïenne ou orwellienne: sous prétexte de respecter une norme écologique, celle consistant à renaturer les rivières en en supprimant les obstacles pour que les saumons reviennent y frayer comme autrefois, on supprime les moulins et leurs biefs parfois vieux de plusieurs siècles: un vrai massacre patrimonial qui n'est pas sans conséquences écologiques. Le remède, comme souvent, s'avère pire que le mal!

Lire, ci-après, cet article de Normandie Actu qui se fait l'écho du coup de gueule des associations normandes qui défendent le patrimoine des moulins de notre région:

https://actu.fr/normandie/plus-100-moulins-detruits-normandie-associations-proprietaires-crient-scandale_10642949.html

Plus de 100 moulins détruits en Normandie : associations et propriétaires crient au « scandale »

Des associations dénoncent la destruction de plus de 100 moulins en Normandie et particulièrement dans le Calvados. Un « scandale » pour ces amoureux du patrimoine.

moulin-scandale-destruction-854x641

Les associations de sauvegarde des moulins montent au front. Six ont signé un texte commun, le 6 juillet 2017, pour dénoncer « le scandale de la politique publique de destruction des moulins normands ».

Une production d’énergie verte empêchée

Plus de 100 retenues de moulins ont été détruites, ces dernières années en Normandie et particulièrement dans le département du Calvados. « Des dizaines d’autres moulins sont contraints de maintenir leurs vannes ouvertes, vidant les plans d’eau traditionnels, asséchant les cours d’eau et empêchant la production d’énergie », insistent ces associations.

En effet, ces dizaines de moulins détruits produisaient de l’énergie et servaient de microcentrales hydroélectriques. « Elles produisaient  l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 4 000 à 5 000 foyers en énergie verte et renouvelable », indique le texte. Ce collectif de sauvegarde s’inquiète de ces millions investis, « alors même qu’a été votée, au mois d’août 2015, la loi de transition énergétique qui promeut le développement de la petite hydroélectricité en France ».

L’argument écologique rejeté

Le code de l’environnement oblige les propriétaires à assurer une « continuité écologique ». Les moulins en place doivent respecter des règles afin « d’assurer la protection des poissons migrateurs vivant alternativement en eau douce et en eau salée ». 

« La réglementation en vigueur contraint actuellement les propriétaires d’ouvrages à restaurer la continuité écologique des cours d’eau, c’est-à-dire, notamment, le rétablissement de la libre circulation piscicole et le transport des sédiments », expliquait Julien Edde, technicien rivière au Bassin versant de la Varenne, à nos confrères du Réveil de Neufchâtel

La réglementation impose aux propriétaires de ces ouvrages de se mettre aux normes afin de « permettre la circulation des organismes vivants et le bon déroulement du transport des sédiments ».

Ce à quoi les associations signataires répondent : « Chasse aux sorcières anti-moulins ». Selon elles, la loi « qui encadre les obligations de continuité écologique ne prévoit pas la destruction des retenues de moulins traditionnels comme moyen d’assurer la circulation des poissons migrateurs mais bien « leur équipement ».

« Le problème réside dans la pollution excessive de nos eaux »

Ces associations dénoncent un « gaspillage d’argent public exorbitant ». Selon elles, « le problème réside dans la pollution excessive de nos eaux et non dans la présence multiséculaire des moulins », qui, dans leur immense majorité, ont sept à neuf siècles d’ancienneté.

Ces associations demandent que les projets de destruction des moulins en cours « soient suspendus » et que « des études d’incidence complètes sur les principaux enjeux légaux établis soient systématiquement menées avant d’autoriser la destruction d’une retenue de moulin, ce qui n’est pas le cas à ce jour ».


 

Exemple tout récent sur la Vire avec la destruction du barrage du moulin de Candol, près de Saint-Lô:

http://www.lamanchelibre.fr/actualite-356539-manche-le-barrage-et-l-usine-hydroelectrique-de-candol-a-saint-lo-demontes

Publicité
Publicité
Commentaires
M
Comme quoi, l'échelon régional peine à valoriser son patrimoine, au lieu de financer la ènième salle polyvalente qui n'est ni bonne pour le sport ni bonne pour le spectacle et peut tout au plus être louée pour noces et banquets, il serait urgent d'aider la sauvegarde du patrimoine bâti non monumental.<br /> <br /> Quant aux écolos, ils ont réussi à interdire les vannages et retenues en baie de Somme au motif qu'il fallait laisser librement s'écouler l'eau, résultat, là où on pêchait force anguilles et où les échassiers hérons, cigognes et autres aigrettes pouvaient pêcher anguilles et batraciens divers, il ne reste que boue séchée et canaux vides un tiers ou plus de l'année...
Répondre
Publicité
L'ETOILE de NORMANDIE, le webzine de l'unité normande
  • Le webzine des Normands pour contribuer à la renaissance concrète de la Normandie après la fin, au 1er janvier 2016, d'une division administrative funeste décidée par l'Etat central jacobin en 1956, sans l'avis de nos concitoyens!
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Derniers commentaires
L'ETOILE de NORMANDIE, le webzine de l'unité normande
Publicité